Med Oil Tunisie devant fusionner avec Senico, à en croire l’avocat de la défense, Atoui Yahia est envoyé à Dakar par ses supérieurs. Ainsi, en tant que responsable administratif, il s’occupait du virement des salaires des employés. Mais il ne s’en limitait pas à effectuer cette tâche.
Usant de subterfuges, il virait les salaires dans son compte personnel afin de pouvoir utiliser cet argent à des fins propres. Procédant ainsi pendant un certain temps, il parvient à détourner plus de 100 millions de francs CFA. C’est suite à une vérification de l’état des heures supplémentaires des employés de la société que sa collègue du même département remarque que sa signature a été imitée. Elle interpelle Atoui Yahia qui reconnaît les faits et s’engage à restituer les montants volés.
Après s’être engagé verbalement à restituer l’argent volé, il signe une décharge. Suite à une plainte de la société Med Oil, il a été arrêté et placé sous mandat de dépôt. Jugé à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, il réitère ses aveux.
Poursuivi pour faux et usage de faux en écriture privée de banque et accès frauduleux à un système informatique, il déclare : “Je suis le responsable administratif de la société. Je m’occupe du virement des salaires des employés. Je suis le signataire des ordres de virement. Et ma collègue est la deuxième signataire. C’est la signature de celle-ci que j’ai falsifiée. C’est en décembre 2019 que j’ai commencé à trafiquer le logiciel. J’ai arrêté cette pratique en 2020.’’
A la suite du parquet qui a requis deux ans d’emprisonnement avec sursis, l’avocat de la défense a sollicité une application bienveillante de la loi. Ce, après avoir renseigné que la partie civile s’est désistée de son action. Il révèle également que la mère du prévenu, qui a quitté la Tunisie depuis l’arrestation de son fils, a versé la somme de 15 mille euros (9 millions 750 mille francs CFA) et s’engage à désintéresser la société Med Oil dans les plus brefs délais.
Après avoir délibéré, le tribunal a relaxé le prévenu Atoui Yahia du chef d’accès frauduleux à un système informatique et l’a reconnu coupable du délit de faux en écriture privée de banque. Il a écopé d’une peine de six mois avec sursis.
EnQuete
Usant de subterfuges, il virait les salaires dans son compte personnel afin de pouvoir utiliser cet argent à des fins propres. Procédant ainsi pendant un certain temps, il parvient à détourner plus de 100 millions de francs CFA. C’est suite à une vérification de l’état des heures supplémentaires des employés de la société que sa collègue du même département remarque que sa signature a été imitée. Elle interpelle Atoui Yahia qui reconnaît les faits et s’engage à restituer les montants volés.
Après s’être engagé verbalement à restituer l’argent volé, il signe une décharge. Suite à une plainte de la société Med Oil, il a été arrêté et placé sous mandat de dépôt. Jugé à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, il réitère ses aveux.
Poursuivi pour faux et usage de faux en écriture privée de banque et accès frauduleux à un système informatique, il déclare : “Je suis le responsable administratif de la société. Je m’occupe du virement des salaires des employés. Je suis le signataire des ordres de virement. Et ma collègue est la deuxième signataire. C’est la signature de celle-ci que j’ai falsifiée. C’est en décembre 2019 que j’ai commencé à trafiquer le logiciel. J’ai arrêté cette pratique en 2020.’’
A la suite du parquet qui a requis deux ans d’emprisonnement avec sursis, l’avocat de la défense a sollicité une application bienveillante de la loi. Ce, après avoir renseigné que la partie civile s’est désistée de son action. Il révèle également que la mère du prévenu, qui a quitté la Tunisie depuis l’arrestation de son fils, a versé la somme de 15 mille euros (9 millions 750 mille francs CFA) et s’engage à désintéresser la société Med Oil dans les plus brefs délais.
Après avoir délibéré, le tribunal a relaxé le prévenu Atoui Yahia du chef d’accès frauduleux à un système informatique et l’a reconnu coupable du délit de faux en écriture privée de banque. Il a écopé d’une peine de six mois avec sursis.
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