Après avoir subtilisé 500 g d’or de son ami Atoumane Thiam, El Hadj Rawane Diène fait recours aux services d’un marabout pour fermer la bouche de celui-ci. Malheureusement pour lui, son dessein n’a pas abouti. En effet, ce qu’il redoutait finit par arriver. Son ami découvre son forfait et saisit la justice.
Selon les faits qui remontent au 16 juillet dernier, Atoumane Thiam s’était rendu au marché Tilène, chez le commerçant Mansour. Ce jour-là, son ami El Hadj Rawane Diène l’avait accompagné.
Le plaignant renseigne qu’il avait confié le sac contenant l’or à son ami. A l’en croire, celui-ci en a profité pour dérober une partie des joyaux, d’une valeur de 15 millions de francs CFA. C’est après avoir vendu une valeur de 3 millions de francs CFA, qu’Atoumane s’est rendu compte qu’une partie de son or a disparu.
Après mûre réflexion, il en déduit qu’El Hadj Rawane serait l’unique responsable, puisqu'étant le seul à avoir gardé le sac. Selon les éléments recueillis, El Hadj Rawane s’est rendu à Touba voir le marabout Abdou Karim Sylla, pour que son ami oublie cette histoire.
Mais c’était sans compter avec le religieux qui a soutenu devant les enquêteurs qu’il a intimé l’ordre à celui-ci de dire la vérité et de restituer les bijoux.
Face au juge du tribunal d’instance, l'accusé campe sur sa position, en niant le chef de vol qui lui est reproché. “Je n’ai pas détenu le sac qui contenait les bijoux plus de trois minutes. S’agissant de ma présence chez le marabout, cela se justifie, car il a menacé de me jeter en prison, avec l’aide de ses connaissances dans le secteur de la justice’’, a-t-il déclaré à la barre.
Mais le témoin Mansour Dia a rejeté toutes ses allégations.
D’après lui, le prévenu a détenu le sac de la partie civile plus de 15 minutes. Enfonçant davantage le clou, il révèle qu’El Hadj Rawane Diène lui a vendu de l’or avant de lui demander de ne rien dire à Atoumane Thiam.
L’avocat de la partie civile, pour qui son client a subi un énorme préjudice, a réclamé, pour le compte de celui-ci, 16 millions de francs CFA, en guise de dédommagement.
Le représentant du ministère public a, quant à lui, requis deux ans d’emprisonnement ferme contre le prévenu. Selon le maître des poursuites, la culpabilité du prévenu est établie. Ce qu'a réfuté l'avocat de la défense, en sollicitant la relaxe.
L’affaire mise en délibéré, le juge rendra sa décision le 13 août prochain.
Enquête
Selon les faits qui remontent au 16 juillet dernier, Atoumane Thiam s’était rendu au marché Tilène, chez le commerçant Mansour. Ce jour-là, son ami El Hadj Rawane Diène l’avait accompagné.
Le plaignant renseigne qu’il avait confié le sac contenant l’or à son ami. A l’en croire, celui-ci en a profité pour dérober une partie des joyaux, d’une valeur de 15 millions de francs CFA. C’est après avoir vendu une valeur de 3 millions de francs CFA, qu’Atoumane s’est rendu compte qu’une partie de son or a disparu.
Après mûre réflexion, il en déduit qu’El Hadj Rawane serait l’unique responsable, puisqu'étant le seul à avoir gardé le sac. Selon les éléments recueillis, El Hadj Rawane s’est rendu à Touba voir le marabout Abdou Karim Sylla, pour que son ami oublie cette histoire.
Mais c’était sans compter avec le religieux qui a soutenu devant les enquêteurs qu’il a intimé l’ordre à celui-ci de dire la vérité et de restituer les bijoux.
Face au juge du tribunal d’instance, l'accusé campe sur sa position, en niant le chef de vol qui lui est reproché. “Je n’ai pas détenu le sac qui contenait les bijoux plus de trois minutes. S’agissant de ma présence chez le marabout, cela se justifie, car il a menacé de me jeter en prison, avec l’aide de ses connaissances dans le secteur de la justice’’, a-t-il déclaré à la barre.
Mais le témoin Mansour Dia a rejeté toutes ses allégations.
D’après lui, le prévenu a détenu le sac de la partie civile plus de 15 minutes. Enfonçant davantage le clou, il révèle qu’El Hadj Rawane Diène lui a vendu de l’or avant de lui demander de ne rien dire à Atoumane Thiam.
L’avocat de la partie civile, pour qui son client a subi un énorme préjudice, a réclamé, pour le compte de celui-ci, 16 millions de francs CFA, en guise de dédommagement.
Le représentant du ministère public a, quant à lui, requis deux ans d’emprisonnement ferme contre le prévenu. Selon le maître des poursuites, la culpabilité du prévenu est établie. Ce qu'a réfuté l'avocat de la défense, en sollicitant la relaxe.
L’affaire mise en délibéré, le juge rendra sa décision le 13 août prochain.
Enquête