Selon l’organisation de défense des droits humains, Human Rights Watch qui a publié un rapport détaillé, il y a quelques jours, près d’une centaine de demandeurs d’asile camerounais, expulsés des Etats-Unis entre 2019 et 2021, ont subi de graves violations de leurs droits.
Jointe par RFI, Lauren Seibert, chercheuse chez HRW, a participé à cette enquête. « À leur retour ils ont fait l’objet de plusieurs violations des droits humains comme des arrestations, des détentions arbitraires, des disparitions forcées, des tortures, des viols… Et même d’abus contre leurs proches.
La majorité sont originaires des régions du nord-ouest et du sud-ouest anglophone. Leur fuite initiale du pays s’est faite pour des motifs liés à la crise dans les régions anglophones du Cameroun, pour des raisons de persécution… », précise-t-elle avant d’ajouter que les ÉtatsUnis sont, eux aussi, accusés de violations des droits de l’homme.
« On a des demandeurs d’asile qui nous ont raconté leurs expériences de violence commise y compris par les agents des services d’immigration, aux États-Unis. En renvoyant des Camerounais, confrontés à la persécution, à la torture et à d’autres préjudices graves, les États-Unis ont violé le droit international des réfugiés ».
Sud quotidien avec RFI. Rapporte Vipeoples
Jointe par RFI, Lauren Seibert, chercheuse chez HRW, a participé à cette enquête. « À leur retour ils ont fait l’objet de plusieurs violations des droits humains comme des arrestations, des détentions arbitraires, des disparitions forcées, des tortures, des viols… Et même d’abus contre leurs proches.
La majorité sont originaires des régions du nord-ouest et du sud-ouest anglophone. Leur fuite initiale du pays s’est faite pour des motifs liés à la crise dans les régions anglophones du Cameroun, pour des raisons de persécution… », précise-t-elle avant d’ajouter que les ÉtatsUnis sont, eux aussi, accusés de violations des droits de l’homme.
« On a des demandeurs d’asile qui nous ont raconté leurs expériences de violence commise y compris par les agents des services d’immigration, aux États-Unis. En renvoyant des Camerounais, confrontés à la persécution, à la torture et à d’autres préjudices graves, les États-Unis ont violé le droit international des réfugiés ».
Sud quotidien avec RFI. Rapporte Vipeoples