"Je comprends l’attitude des gens qui occupent cette salle car pour la plupart ils sont des amis, des parents, des travailleurs et des sympathisants des prévenus. La défense tout ce qui l’intéresse aussi, c’est de voir leurs clients être libres. Je continuerai à recevoir des coups et je le supporterai. Mais j’ai confiance en moi car je savais qu’en prenant ce dossier, il y a un défi à relever. Je me suis dit qu’au niveau de la caisse de la mairie ou de l’Etat, il y a un déficit de 1,8 milliards de FCFA et les coupables seront condamnés. Et tout est bon dans ce dossier comme dans un cochon.
Et qui est plus indépendant que le doyen des juges d’instruction, qui a entendu les prévenus avant de les placer sous mandat de dépôt. Et plusieurs juges ont travaillé dans le dossier au cours de l’instruction, et l’un d’eux fait partie de la composition du tribunal", a dit Serigne Bassirou Guèye, avant que le tonitruant Me Ousseynou Fall, un des conseils de Khalifa Sall ne bondisse de sa chaise pour lui couper la parole: « Répétez monsieur le procureur ce que vous venez de dire tout à l’heure", lui intime la robe noire. "Me Ousseynou Fall attendez qu’il termine pour prendre la parole", dit Malick Lamotte. "Je parle pour l’intérêt de mes clients qu’il continue d’insulter, car un juge qui a pris connaissance d’un dossier au cours de l’instruction ne doit pas siéger devant ce tribunal", insiste Me Ousseynou Fall avant que la salle ne tombe dans un brouhaha avec les proches de khalifa Sall qui huaient le Procureur.
Mais après avoir faire revenir le calme dans la salle, le Procureur à qui le juge Malick Lamotte a demandé de repréciser sa pensée, a fait un revirement à 180°. "Je n’ai pas dit ça, j’ai dit que plusieurs juges ont travaillé dans ce dossier au cours de l’instruction. Et j’ai enregistré mes propos", précise Serigne Bassirou Guèye. Et Malick Lamotte de mettre en confiance la défense : « Je parle sur la foi de mon serment. Me Ousseynou Fall, ni moi, ni mes assesseurs n’ont eu connaissance de ce dossier au cours de l’instruction. Et j’apprécie positivement votre comportement, car tu as fait preuve de sincérité et de franchise. Tu aurais dû te taire et continuer à nous le reprocher sans le dire, alors que tel n’est pas le cas. C’est pourquoi je tiens à la sérénité des débats ».
Et Me Ousseynou Fall de répondre : « Je vous connais monsieur le Président et cette fois-ci, je suis profondément touché par vos paroles. Comme nous le savons tous, un juge qui a pris connaissance d’un dossier au cours de l’instruction, n’a pas le droit de siéger devant le tribunal ».
« Il faut que le Procureur arrête. Il n’a même pas le droit d’enregistrer le procès », fustige pour sa part Me Ousseynou Gaye, un des conseils de la ville de Dakar.
« Je comprends les passions, mais il faut que nous fassions attention. Ici notre seul maître, c’est notre conscience », lui répond Me Moussa Félix Sarr, un des conseils de l’Etat.
Après la pause habituelle (14 haures-15 heures), les débats ont repris avec la réplique des avocats de la défense.
Et qui est plus indépendant que le doyen des juges d’instruction, qui a entendu les prévenus avant de les placer sous mandat de dépôt. Et plusieurs juges ont travaillé dans le dossier au cours de l’instruction, et l’un d’eux fait partie de la composition du tribunal", a dit Serigne Bassirou Guèye, avant que le tonitruant Me Ousseynou Fall, un des conseils de Khalifa Sall ne bondisse de sa chaise pour lui couper la parole: « Répétez monsieur le procureur ce que vous venez de dire tout à l’heure", lui intime la robe noire. "Me Ousseynou Fall attendez qu’il termine pour prendre la parole", dit Malick Lamotte. "Je parle pour l’intérêt de mes clients qu’il continue d’insulter, car un juge qui a pris connaissance d’un dossier au cours de l’instruction ne doit pas siéger devant ce tribunal", insiste Me Ousseynou Fall avant que la salle ne tombe dans un brouhaha avec les proches de khalifa Sall qui huaient le Procureur.
Mais après avoir faire revenir le calme dans la salle, le Procureur à qui le juge Malick Lamotte a demandé de repréciser sa pensée, a fait un revirement à 180°. "Je n’ai pas dit ça, j’ai dit que plusieurs juges ont travaillé dans ce dossier au cours de l’instruction. Et j’ai enregistré mes propos", précise Serigne Bassirou Guèye. Et Malick Lamotte de mettre en confiance la défense : « Je parle sur la foi de mon serment. Me Ousseynou Fall, ni moi, ni mes assesseurs n’ont eu connaissance de ce dossier au cours de l’instruction. Et j’apprécie positivement votre comportement, car tu as fait preuve de sincérité et de franchise. Tu aurais dû te taire et continuer à nous le reprocher sans le dire, alors que tel n’est pas le cas. C’est pourquoi je tiens à la sérénité des débats ».
Et Me Ousseynou Fall de répondre : « Je vous connais monsieur le Président et cette fois-ci, je suis profondément touché par vos paroles. Comme nous le savons tous, un juge qui a pris connaissance d’un dossier au cours de l’instruction, n’a pas le droit de siéger devant le tribunal ».
« Il faut que le Procureur arrête. Il n’a même pas le droit d’enregistrer le procès », fustige pour sa part Me Ousseynou Gaye, un des conseils de la ville de Dakar.
« Je comprends les passions, mais il faut que nous fassions attention. Ici notre seul maître, c’est notre conscience », lui répond Me Moussa Félix Sarr, un des conseils de l’Etat.
Après la pause habituelle (14 haures-15 heures), les débats ont repris avec la réplique des avocats de la défense.