Ce qui lui a valu une demande d’explication suivie d’une sanction disciplinaire pour manquement et non respect du devoir de réserve par rapport à une délibération du Conseil d’administration. Mais, selon Dr Ndour, cette sanction n’est qu’un prétexte pour le museler. Le problème se trouverait ailleurs…
Alors que son directeur, Dr Aladji Ndiaye, parle de faits liés à sa publication sur Facebook, Dr Ndour considère que ce n’est qu’un prétexte pour le museler. D’après ses dires, cette affaire serait plutôt liée à sa position sur l’octroi d’indemnité de logement au directeur de l’hôpital.
« Alors qu’il n’y a pas le droit », soutient-il en expliquant que le post sur la venue du président de la République à Matam ne serait qu’un prétexte pour museler un gêneur. « Ils ont profité de ce texte pour instrumentaliser le directeur avec qui j’ai eu un contentieux lors d’une réunion du Conseil d’administration de l’hôpital. Il demandait une indemnité de logement. Et moi, j’étais contre parce que les directeurs d’hôpitaux n’ont pas droit à une indemnité de logement. Ils ont juste un appui au logement que leur décerne le Conseil d’administration.
Quand je me suis opposé, il a boudé la réunion. Après ils (lui et son chef de service administratif qui tiennent le secrétaire de séance) ont fait signer au président du Conseil d’administration (Pca) une fausse délibération.
Ils ont brandi ce faux document de délibération et sont venus semer la zizanie à l’hôpital. Avec un huissier de justice, ils ont débarqué la nuit, ont défoncé la porte pour occuper de force le logement du médecin affecté », accuse Dr Ndour.
Joint au téléphone à propos de cette sanction infligée à « son » gynécologue, le directeur de l’hôpital de Matam, Dr Aladji Arona Ndiaye, a fait dans le flou. « Je n’ai aucun problème avec Dr Mamadou Demba Ndour. C’est un agent de l’hôpital. Je suis le directeur. Il travaille en tant que chef de service. Il n’y a aucun souci », a-t-il éludé.
A la question de savoir pourquoi donc ce « premier avertissement » alors qu’il n’y a aucun problème avec la personne concernée, Dr Ndiaye s’est contenté de répondre que « l’avertissement, c’est dans le déroulement normal des activités d’une entreprise après une demande d’explication. C’est comme le fonctionnement de toute organisation, de toute entreprise régie par texte et des lois ».
Autrement dit, circulez il n’y a rien à voir !
Le Témoin
Alors que son directeur, Dr Aladji Ndiaye, parle de faits liés à sa publication sur Facebook, Dr Ndour considère que ce n’est qu’un prétexte pour le museler. D’après ses dires, cette affaire serait plutôt liée à sa position sur l’octroi d’indemnité de logement au directeur de l’hôpital.
« Alors qu’il n’y a pas le droit », soutient-il en expliquant que le post sur la venue du président de la République à Matam ne serait qu’un prétexte pour museler un gêneur. « Ils ont profité de ce texte pour instrumentaliser le directeur avec qui j’ai eu un contentieux lors d’une réunion du Conseil d’administration de l’hôpital. Il demandait une indemnité de logement. Et moi, j’étais contre parce que les directeurs d’hôpitaux n’ont pas droit à une indemnité de logement. Ils ont juste un appui au logement que leur décerne le Conseil d’administration.
Quand je me suis opposé, il a boudé la réunion. Après ils (lui et son chef de service administratif qui tiennent le secrétaire de séance) ont fait signer au président du Conseil d’administration (Pca) une fausse délibération.
Ils ont brandi ce faux document de délibération et sont venus semer la zizanie à l’hôpital. Avec un huissier de justice, ils ont débarqué la nuit, ont défoncé la porte pour occuper de force le logement du médecin affecté », accuse Dr Ndour.
Joint au téléphone à propos de cette sanction infligée à « son » gynécologue, le directeur de l’hôpital de Matam, Dr Aladji Arona Ndiaye, a fait dans le flou. « Je n’ai aucun problème avec Dr Mamadou Demba Ndour. C’est un agent de l’hôpital. Je suis le directeur. Il travaille en tant que chef de service. Il n’y a aucun souci », a-t-il éludé.
A la question de savoir pourquoi donc ce « premier avertissement » alors qu’il n’y a aucun problème avec la personne concernée, Dr Ndiaye s’est contenté de répondre que « l’avertissement, c’est dans le déroulement normal des activités d’une entreprise après une demande d’explication. C’est comme le fonctionnement de toute organisation, de toute entreprise régie par texte et des lois ».
Autrement dit, circulez il n’y a rien à voir !
Le Témoin