Administrateur de société, Mohamed Naby M. a été victime d’arnaque au sein de l’hôpital Abass Ndao de Dakar. Et les conséquences ont été très fâcheuses sur la santé de sa mère, qui devait subir une intervention chirurgicale. Dans sa plainte, Mohamed Naby a révélé que sa mère, Diabou D., est atteinte de diabète de type 2. Elle a eu une plaie au niveau de l’orteil qui n’arrivait pas à cicatriser. Malgré toutes les analyses et radio effectuées, aucun résultat n’a été obtenu. Alors, les médecins l’ont orientée auprès du professeur Magaye G., enseignant-chercheur et médecin à l’hôpital Abass Ndao de Dakar, détaille "L'As".
Sensible à la situation sanitaire de sa maman qui ne cessait de se dégrader, Mouhamed Naby s’est rendu à l’hôpital Abass Ndao, où il a pris contact avec Mme Ndiacké F., assistante du professeur Magaye G., pour un rendez-vous. Après discussions, son interlocutrice lui a fait savoir que l’opération de sa mère devait coûter 800.000 francs Cfa, mais qu’elle serait en mesure de lui faire bénéficier du quota familial pour ne payer que 400.000 francs Cfa. C’est la raison pour laquelle Mouhamed Naby a envoyé des sommes d’argent via Wave et Orange money à Ndiacké F.
Laquelle a reçu au total 646.000 francs Cfa. Alors que l’opération de la patiente tardait à se réaliser, Mohamed Naby s’en est ouvert au Professeur Magaye G., lequel lui a signifié n’avoir jamais reçu le dossier de la malade. Pour prouver sa bonne foi, le toubib a organisé une rencontre entre sa secrétaire et Mouhamed Naby. Au cours de cette entrevue, Ndiacké F. a avoué avoir détourné l’argent du plaignant, prétextant des difficultés financières. Après cela, la délinquante a remboursé les 646.000 francs Cfa.
Entre-temps, le pied droit de la patiente a été amputé à cause de l’aggravation de son état. Arrêtée, puis emprisonnée le 12 juin dernier, la prévenue a comparu hier, à l’audience des flagrants délits de Dakar. Âgée de 45 ans, mariée et mère de quatre enfants, elle a reconnu les chefs d’escroquerie et de blessures involontaires. Éprouvé par la souffrance de sa maman, Mohamed Naby a pleuré à chaudes larmes lors de sa déposition. A l’en croire, la comparante a gardé le dossier de la victime dans son tiroir, après avoir encaissé ses 646.000 francs Cfa au mois de janvier 2023. « Ma mère a été finalement opérée au mois d’avril », se désole-t-il.
Devant les enquêteurs de la brigade de Dakar-Ville, Professeur Magaye G. a soutenu que la prévenue fait l’objet de deux autres plaintes pour les mêmes faits au sein de la structure. Pour Me Takha Cissé, le comportement de la comparante a causé un dommage incommensurable à la victime. Alors qu’elle devait juste enrôler le dossier et le transmettre au professeur, pour l’opération d’un orteil.
L’avocat a ainsi réclamé 6 millions francs Cfa, en guise de réparation. Faisant ses réquisitions, le maître des poursuites a demandé au tribunal de retenir les infractions d’escroquerie et de mise en danger de la vie d’autrui. Pour la sanction, il a sollicité six mois, dont deux ferme. Me Abdou Aziz Djigo a estimé que la prévenue a commis une erreur. « Ce n’est pas l’action en justice qui va réparer le mal », a fait remarquer le conseil.
Pour l’autre avocat de la défense, Me Antoine Mbengue, la prévenue voulait aider la partie civile, mais elle a cédé à la tentation de l’argent. Il a sollicité une application bienveillante de la loi pénale. Le verdict sera connu le 28 juin prochain.
Sensible à la situation sanitaire de sa maman qui ne cessait de se dégrader, Mouhamed Naby s’est rendu à l’hôpital Abass Ndao, où il a pris contact avec Mme Ndiacké F., assistante du professeur Magaye G., pour un rendez-vous. Après discussions, son interlocutrice lui a fait savoir que l’opération de sa mère devait coûter 800.000 francs Cfa, mais qu’elle serait en mesure de lui faire bénéficier du quota familial pour ne payer que 400.000 francs Cfa. C’est la raison pour laquelle Mouhamed Naby a envoyé des sommes d’argent via Wave et Orange money à Ndiacké F.
Laquelle a reçu au total 646.000 francs Cfa. Alors que l’opération de la patiente tardait à se réaliser, Mohamed Naby s’en est ouvert au Professeur Magaye G., lequel lui a signifié n’avoir jamais reçu le dossier de la malade. Pour prouver sa bonne foi, le toubib a organisé une rencontre entre sa secrétaire et Mouhamed Naby. Au cours de cette entrevue, Ndiacké F. a avoué avoir détourné l’argent du plaignant, prétextant des difficultés financières. Après cela, la délinquante a remboursé les 646.000 francs Cfa.
Entre-temps, le pied droit de la patiente a été amputé à cause de l’aggravation de son état. Arrêtée, puis emprisonnée le 12 juin dernier, la prévenue a comparu hier, à l’audience des flagrants délits de Dakar. Âgée de 45 ans, mariée et mère de quatre enfants, elle a reconnu les chefs d’escroquerie et de blessures involontaires. Éprouvé par la souffrance de sa maman, Mohamed Naby a pleuré à chaudes larmes lors de sa déposition. A l’en croire, la comparante a gardé le dossier de la victime dans son tiroir, après avoir encaissé ses 646.000 francs Cfa au mois de janvier 2023. « Ma mère a été finalement opérée au mois d’avril », se désole-t-il.
Devant les enquêteurs de la brigade de Dakar-Ville, Professeur Magaye G. a soutenu que la prévenue fait l’objet de deux autres plaintes pour les mêmes faits au sein de la structure. Pour Me Takha Cissé, le comportement de la comparante a causé un dommage incommensurable à la victime. Alors qu’elle devait juste enrôler le dossier et le transmettre au professeur, pour l’opération d’un orteil.
L’avocat a ainsi réclamé 6 millions francs Cfa, en guise de réparation. Faisant ses réquisitions, le maître des poursuites a demandé au tribunal de retenir les infractions d’escroquerie et de mise en danger de la vie d’autrui. Pour la sanction, il a sollicité six mois, dont deux ferme. Me Abdou Aziz Djigo a estimé que la prévenue a commis une erreur. « Ce n’est pas l’action en justice qui va réparer le mal », a fait remarquer le conseil.
Pour l’autre avocat de la défense, Me Antoine Mbengue, la prévenue voulait aider la partie civile, mais elle a cédé à la tentation de l’argent. Il a sollicité une application bienveillante de la loi pénale. Le verdict sera connu le 28 juin prochain.