Les témoignages sont unanimes. Maman Élisabeth était et demeure “la reine du JT”. Son élégance, son éloquence, sa prestance et sa pertinence avaient fini de conquérir tout le royaume de la télévision. Aujourd’hui encore, les anciens de sa génération ne tarissent pas d’éloges à son égard. Il suffit de poster sa photo sur les réseaux pour provoquer une salve de réactions de la génération des années 80-90.
“Je ne peux jamais oublier cette ancienne journaliste. Tout petit, je me précipitais à l’approche de 20 h pour être devant l’écran, juste pour la voir”, réagit cet internaute sur la Page Entreprendre autrement
Avec les Yves Jack Sow, Sada Kane et Daouda Ndiaye, Élisabeth a marqué à jamais le petit écran, suscité pas mal de vocations. Il n’est pas rare de voir des jeunes filles et garçons déclarer qu’ils ont voulu devenir journalistes grâce à des icônes comme Maman Elisabeth
Présentatrice charismatique, elle séduit surtout par son écriture d’une simplicité exquise. Sorti du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) en 1979, l’excellentissime Martin Faye racontait dans “La Valée Info” comment il a appris ses premières leçons avec Élisabeth.
“C’est elle qui m’a appris à écrire simple. Elle me disait tout le temps : sujet-verbe-complément ; sujet-verbe-complément… Dès que tu mets un subjonctif : qui, que, quoi, dont, où, lequel et ses composés, cela va rendre la phrase longue. Et plus la phrase est longue plus la compréhension est difficile”, répétait-il à Hadiya Talla, très reconnaissant.
Plus jeune que Martin, Jacqueline Fatima Bocoum ne tarit pas non plus d’éloges pour celle qui est décrite comme la reine du 20 h. Dans un post sur son compte Twitter, elle lui rendait un vibrant hommage.
“Je démarre la série d’hommages aux femmes avec cette icône unique de la RTS, la présentatrice Élisabeth Ndiaye, qui s’est retirée du métier avec une discrétion rare. Elle m’a accueillie à l’époque quand je débutais. Merci pour tout”, lançait-elle, suscitant pas mal de belles réactions. Certains avaient d’ailleurs trouvé très classe sa façon de se faire discrète depuis la retraite. “La classe, disait l’un d’eux, c’est de comprendre que vous n’êtes pas indispensable et de l’accepter. C’est lorsque vous vous faites oublier, après avoir apporté votre pierre à l’édifice, que les gens se rappellent votre passage. Et sans le chercher, vous aurez alors marqué votre temps”.
Selon son fils Malick Ndiaye (ancien présentateur de “Citizen Match” à la RTS), c’est en octobre 1970 que sa mère a intégré l’ORTS. D’abord comme animatrice des programmes radio, puis téléspeakerine, animatrice des programmes TV, avant de présenter le JT jusqu’à son départ pour convenance personnelle en 2001.
Elle a suivi des formations à radio Nederland Hilversum en Hollande, à l’INA à Paris, au CFPJ de la rue du Louvre à Paris et des voyages d’études aux USA. Ordre national du mérite, elle vit aujourd’hui une vie paisible consacrée à sa famille, loin des caméras et des projecteurs, un choix personnel après plus de 30 ans sous les feux de la rampe.
Source EnQuete
“Je ne peux jamais oublier cette ancienne journaliste. Tout petit, je me précipitais à l’approche de 20 h pour être devant l’écran, juste pour la voir”, réagit cet internaute sur la Page Entreprendre autrement
Avec les Yves Jack Sow, Sada Kane et Daouda Ndiaye, Élisabeth a marqué à jamais le petit écran, suscité pas mal de vocations. Il n’est pas rare de voir des jeunes filles et garçons déclarer qu’ils ont voulu devenir journalistes grâce à des icônes comme Maman Elisabeth
Présentatrice charismatique, elle séduit surtout par son écriture d’une simplicité exquise. Sorti du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) en 1979, l’excellentissime Martin Faye racontait dans “La Valée Info” comment il a appris ses premières leçons avec Élisabeth.
“C’est elle qui m’a appris à écrire simple. Elle me disait tout le temps : sujet-verbe-complément ; sujet-verbe-complément… Dès que tu mets un subjonctif : qui, que, quoi, dont, où, lequel et ses composés, cela va rendre la phrase longue. Et plus la phrase est longue plus la compréhension est difficile”, répétait-il à Hadiya Talla, très reconnaissant.
Plus jeune que Martin, Jacqueline Fatima Bocoum ne tarit pas non plus d’éloges pour celle qui est décrite comme la reine du 20 h. Dans un post sur son compte Twitter, elle lui rendait un vibrant hommage.
“Je démarre la série d’hommages aux femmes avec cette icône unique de la RTS, la présentatrice Élisabeth Ndiaye, qui s’est retirée du métier avec une discrétion rare. Elle m’a accueillie à l’époque quand je débutais. Merci pour tout”, lançait-elle, suscitant pas mal de belles réactions. Certains avaient d’ailleurs trouvé très classe sa façon de se faire discrète depuis la retraite. “La classe, disait l’un d’eux, c’est de comprendre que vous n’êtes pas indispensable et de l’accepter. C’est lorsque vous vous faites oublier, après avoir apporté votre pierre à l’édifice, que les gens se rappellent votre passage. Et sans le chercher, vous aurez alors marqué votre temps”.
Selon son fils Malick Ndiaye (ancien présentateur de “Citizen Match” à la RTS), c’est en octobre 1970 que sa mère a intégré l’ORTS. D’abord comme animatrice des programmes radio, puis téléspeakerine, animatrice des programmes TV, avant de présenter le JT jusqu’à son départ pour convenance personnelle en 2001.
Elle a suivi des formations à radio Nederland Hilversum en Hollande, à l’INA à Paris, au CFPJ de la rue du Louvre à Paris et des voyages d’études aux USA. Ordre national du mérite, elle vit aujourd’hui une vie paisible consacrée à sa famille, loin des caméras et des projecteurs, un choix personnel après plus de 30 ans sous les feux de la rampe.
Source EnQuete