‘’Mame Less est symbole, un monument et une boussole pour la presse. Pour qu’il continue de rester une boussole pour les journalistes, je décide de donner son nom au CESTI’’, a annoncé Macky Sall, après avoir invité l’assistance à observer une minute de silence à la mémoire du défunt journaliste, célébré par ses qualités humaines et professionnelles.
Ainsi, Aïssatou Diouf, une jeune femme de teint clair, en rapport à cet hommage rendu, indique Mame Less Camara a participé à la formation de plusieurs générations de journalistes, devenus de grands noms dans la profession. Le défunt a de son vivant œuvré à la bonne pratique professionnelle du journalisme. "Nous aurions aimé qu'il soit honoré de son vivant. Même si le fait que le Cesti porte dorénavant son nom, est un honneur.’’
Elle poursuit : ‘’Il le mérite au vu de tout ce qu'il a eu à apporter en tant qu'enseignant et formateur au sein du Cesti. Sa mémoire restera gravée dans le temple du savoir qu'est le Cesti. C'est une très bonne chose que ce centre porte son nom. Et, je pense qu'il faut rendre hommage aux gens de leur vivant, afin qu'ils sentent que leur pays les valorise. Et non à titre posthume’’.
Ainsi, Mouhamadou Bousseriyi Dia, élève en classe de première au cours privé Mame Bousso, soutient que le Sénégal est un petit monde où l'homme est légendé qu'à sa mort. « Je veux juste, dire par là qu’on honore la personne que lorsqu’elle n'est plus. C'est le cas de plusieurs icônes au Sénégal, dont Mame Less décédé, récemment. Ce dernier a formé aujourd'hui, plusieurs cadres dans le monde médiatique. Nous notons que beaucoup de personnes ont présenté leurs condoléances à sa famille. Mais, politiquement, c'est l'exemple de notre Président’’, insiste Mohamed B. Dia.
Il pense qu’un homme qui a marqué son empreinte dans son pays, mérite vraiment d'être honoré avant qu'il ne parte. « C’est le cas avec Doudou Ndiaye Rose, Vieux Sing Faye et même Pape Bouba Diop. Nous devons avoir l'habitude de montrer les icônes et leurs valeurs, avant qu'ils ne partent. La reconnaissance est très importante », dit-il.
Babacar Diokh, un père de famille, habitant la banlieue dakaroise, est d’avis que ‘’le problème de l’Afrique, en particulier le Sénégal, en est que nous ne connaissons pas la vraie valeur des icônes. Il y a un manque de reconnaissance et même une négligence à l’endroit de nos grands hommes. Et ce qui me fait le plus de mal, c’est qu’à chaque fois qu’un de nos grands hommes meurt, c’est par là que nous pensons toujours à lui rendre hommage. Alors que, pour rendre un vrai hommage à une personne, c’est au moment qu’il est en vie et non après sa disparition ».
Daouda Cissé, accroché par Leral.net, souligne qu’il faudra rendre hommage à la personne, avant sa mort. De ce fait, il peut même ressortir ses dits en soi pour mieux enrichir sa bibliothèque cachée dans son esprit. "Aujourd'hui, notre éminent journaliste Mame Less Camara, paix à son âme, est parti sans avoir la chance d’enrichir sa bibliothèque cachée. Vraiment, donner un nom, avant sa mort, est mieux que de le faire après sa mort.’’
A retenir que Mame Less Camara, figure majeure de la presse sénégalaise, est décédé dans la nuit de vendredi à samedi, à Dakar, à l’âge de 67 ans, des suites d’une maladie. Ancien de la Radiotélévision sénégalaise (RTS, publique) où il a entamé sa carrière au début des années 1980 et exercé pendant de longues années, avant de diriger les rédactions de plusieurs médias privés tels que Walfadjri, Envi FM, Océan FM, la chaîne DTV, FEM FM puis la Télévision futurs médias (TFM), il y a quelques années.
Le défunt, formateur au Cesti, l’école de journalisme de l’université de Dakar, était également correspondant de la BBC, le média public britannique. Mame Less Camara a par ailleurs, dirigé le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS). Il faisait l’unanimité pour ses hautes compétences professionnelles et son sens aigu de la déontologie, des qualités qui faisaient de lui ,une référence dans le secteur des médias au Sénégal.
Homme de radio, Mame Less était une plume de renom, dont ses analyses politiques faisaient autorité, au-delà du petit monde des médias. Dans les années 1990-2000, il tenait une chronique hebdomadaire dans les colonnes du quotidien sénégalais "Le Matin" sous le nom d’Abdou Sow. Ce rendez-vous hebdomadaire faisait le bonheur de nombreux lecteurs.
Ainsi, Aïssatou Diouf, une jeune femme de teint clair, en rapport à cet hommage rendu, indique Mame Less Camara a participé à la formation de plusieurs générations de journalistes, devenus de grands noms dans la profession. Le défunt a de son vivant œuvré à la bonne pratique professionnelle du journalisme. "Nous aurions aimé qu'il soit honoré de son vivant. Même si le fait que le Cesti porte dorénavant son nom, est un honneur.’’
Elle poursuit : ‘’Il le mérite au vu de tout ce qu'il a eu à apporter en tant qu'enseignant et formateur au sein du Cesti. Sa mémoire restera gravée dans le temple du savoir qu'est le Cesti. C'est une très bonne chose que ce centre porte son nom. Et, je pense qu'il faut rendre hommage aux gens de leur vivant, afin qu'ils sentent que leur pays les valorise. Et non à titre posthume’’.
Ainsi, Mouhamadou Bousseriyi Dia, élève en classe de première au cours privé Mame Bousso, soutient que le Sénégal est un petit monde où l'homme est légendé qu'à sa mort. « Je veux juste, dire par là qu’on honore la personne que lorsqu’elle n'est plus. C'est le cas de plusieurs icônes au Sénégal, dont Mame Less décédé, récemment. Ce dernier a formé aujourd'hui, plusieurs cadres dans le monde médiatique. Nous notons que beaucoup de personnes ont présenté leurs condoléances à sa famille. Mais, politiquement, c'est l'exemple de notre Président’’, insiste Mohamed B. Dia.
Il pense qu’un homme qui a marqué son empreinte dans son pays, mérite vraiment d'être honoré avant qu'il ne parte. « C’est le cas avec Doudou Ndiaye Rose, Vieux Sing Faye et même Pape Bouba Diop. Nous devons avoir l'habitude de montrer les icônes et leurs valeurs, avant qu'ils ne partent. La reconnaissance est très importante », dit-il.
Babacar Diokh, un père de famille, habitant la banlieue dakaroise, est d’avis que ‘’le problème de l’Afrique, en particulier le Sénégal, en est que nous ne connaissons pas la vraie valeur des icônes. Il y a un manque de reconnaissance et même une négligence à l’endroit de nos grands hommes. Et ce qui me fait le plus de mal, c’est qu’à chaque fois qu’un de nos grands hommes meurt, c’est par là que nous pensons toujours à lui rendre hommage. Alors que, pour rendre un vrai hommage à une personne, c’est au moment qu’il est en vie et non après sa disparition ».
Daouda Cissé, accroché par Leral.net, souligne qu’il faudra rendre hommage à la personne, avant sa mort. De ce fait, il peut même ressortir ses dits en soi pour mieux enrichir sa bibliothèque cachée dans son esprit. "Aujourd'hui, notre éminent journaliste Mame Less Camara, paix à son âme, est parti sans avoir la chance d’enrichir sa bibliothèque cachée. Vraiment, donner un nom, avant sa mort, est mieux que de le faire après sa mort.’’
A retenir que Mame Less Camara, figure majeure de la presse sénégalaise, est décédé dans la nuit de vendredi à samedi, à Dakar, à l’âge de 67 ans, des suites d’une maladie. Ancien de la Radiotélévision sénégalaise (RTS, publique) où il a entamé sa carrière au début des années 1980 et exercé pendant de longues années, avant de diriger les rédactions de plusieurs médias privés tels que Walfadjri, Envi FM, Océan FM, la chaîne DTV, FEM FM puis la Télévision futurs médias (TFM), il y a quelques années.
Le défunt, formateur au Cesti, l’école de journalisme de l’université de Dakar, était également correspondant de la BBC, le média public britannique. Mame Less Camara a par ailleurs, dirigé le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS). Il faisait l’unanimité pour ses hautes compétences professionnelles et son sens aigu de la déontologie, des qualités qui faisaient de lui ,une référence dans le secteur des médias au Sénégal.
Homme de radio, Mame Less était une plume de renom, dont ses analyses politiques faisaient autorité, au-delà du petit monde des médias. Dans les années 1990-2000, il tenait une chronique hebdomadaire dans les colonnes du quotidien sénégalais "Le Matin" sous le nom d’Abdou Sow. Ce rendez-vous hebdomadaire faisait le bonheur de nombreux lecteurs.