Au Sénégal, en vertu de la constitution, l’interdiction du mandat impératif des députés est intangible. Les menaces, les insultes et les inacceptables accusations de pro homosexualité proférées contre des députés, membres du bureau de l’Assemblée nationale, constituent des outrages à la République.
« Je dénonce, avec la dernière énergie, la violence des propos contre les députés qui ont prononcé l’irrecevabilité de la proposition de Loi portant criminalisation de l’homosexualité. On peut ne pas être d’accord avec eux mais personne n’a le droit d’assimiler leurs positions à la promotion de l’homosexualité », dénonce le député parlementaire Moustapha Diakhaté.
A ce jour, aucun député sénégalais, y compris les membres du bureau de l’Assemblée nationale, n’a demandé l’abrogation de l’article 319 du code pénal qui punit, depuis 1966, les actes contre nature. Les vrais républicains, les vrais démocrates doivent se lever et dire stop à l’instauration de l’inquisition religieuse. Hélas, beaucoup de républicains, de démocrates, il faut le regretter, manquent de courage face aux prêches bas des islamo-fascistes, où on dit à un député ce qu’il faut faire ou pas faire.
Pour rappel, l’absence de caractère impératif du mandat des parlementaires, est une garantie constitutionnelle de l’indépendance des députés, non seulement vis-à-vis des électeurs, mais aussi vis-à-vis de leurs religions, ethnies, groupes parlementaires, partis politiques d’adhésion ou de leurs communautés sociales.
l s’agit de leur permettre de rester libres. Il faut refuser que le microcosme anti homosexuel au Sénégal soit squatté par des intolérants, qui pensent que leurs combats sont des normes constitutionnelles. Certes, en vertu de la constitution du Sénégal, « les institutions et les communautés religieuses sont dégagées de la tutelle de l’Etat. »
Toutefois, cette disposition ne signifie, absolument pas, que l’Etat doit laisser l’inquisition religieuse s’installer dans notre pays. C’est pourquoi, les vrais républicains et démocrates de notre pays, doivent condamner, avec la dernière énergie, les attaques verbales et les menaces d’expéditions punitives contre des députés de la République. Il faut qu’il soit clair pour tous que les députés, favorables ou non à la criminalisation de l’homosexualité, ont les mêmes droits.
« Je dénonce, avec la dernière énergie, la violence des propos contre les députés qui ont prononcé l’irrecevabilité de la proposition de Loi portant criminalisation de l’homosexualité. On peut ne pas être d’accord avec eux mais personne n’a le droit d’assimiler leurs positions à la promotion de l’homosexualité », dénonce le député parlementaire Moustapha Diakhaté.
A ce jour, aucun député sénégalais, y compris les membres du bureau de l’Assemblée nationale, n’a demandé l’abrogation de l’article 319 du code pénal qui punit, depuis 1966, les actes contre nature. Les vrais républicains, les vrais démocrates doivent se lever et dire stop à l’instauration de l’inquisition religieuse. Hélas, beaucoup de républicains, de démocrates, il faut le regretter, manquent de courage face aux prêches bas des islamo-fascistes, où on dit à un député ce qu’il faut faire ou pas faire.
Pour rappel, l’absence de caractère impératif du mandat des parlementaires, est une garantie constitutionnelle de l’indépendance des députés, non seulement vis-à-vis des électeurs, mais aussi vis-à-vis de leurs religions, ethnies, groupes parlementaires, partis politiques d’adhésion ou de leurs communautés sociales.
l s’agit de leur permettre de rester libres. Il faut refuser que le microcosme anti homosexuel au Sénégal soit squatté par des intolérants, qui pensent que leurs combats sont des normes constitutionnelles. Certes, en vertu de la constitution du Sénégal, « les institutions et les communautés religieuses sont dégagées de la tutelle de l’Etat. »
Toutefois, cette disposition ne signifie, absolument pas, que l’Etat doit laisser l’inquisition religieuse s’installer dans notre pays. C’est pourquoi, les vrais républicains et démocrates de notre pays, doivent condamner, avec la dernière énergie, les attaques verbales et les menaces d’expéditions punitives contre des députés de la République. Il faut qu’il soit clair pour tous que les députés, favorables ou non à la criminalisation de l’homosexualité, ont les mêmes droits.