Triste matinée, avant-hier à Warkhokh, commune située dans le département de Linguère. En effet, c’était la consternation chez les populations de cette contrée peuplée de bergers, à l’annonce du drame qui venait de frapper la famille Bâ. Vers 11 heures du matin, les cris de détresse de la dame Oulèye Sow ont alerté tout le voisinage. Son fils cadet, Demba Bâ, venait de tuer son frère aîné Habib Bâ. Alors qu’il était en train de traire les bêtes de sa mère dans l’enclos situé derrière le domicile familial, Demba a entendu sa mère crier de toutes ses forces pour appeler au secours.
Aussitôt, il ramasse sa machette et fonce en toute vitesse dans la maison. Sa surprise est grande lorsqu’il tombe sur son frère Habib Bâ, déficient mental (depuis sa naissance), en train de rouer de coups de gourdin leur mère. Dans le feu de l’action, Demba Ba sort sa machette de son étui et en assène de violents coups à son frère. Ce dernier de se battre avec son frangin, mais il finit par s’affaler sous la violence des coups de machette.
Grièvement atteint à l’épaule, à l’avant-bras gauche et au thorax, Habib Bâ a rendu l’âme en cours d’évacuation vers le centre de santé. Informés des faits, les éléments de la brigade de gendarmerie de Linguère ont rappliqué. Mais, ils n’ont pu que constater les dégâts. Ainsi, ils sont allés arrêter Demba Bâ, qui n’a ni pris la fuite ni opposé de résistance. Placé en garde-à -vue, il a reconnu avoir tué son frère en lui assénant des coups de machette. Mais, il a confié aux gendarmes, qu’il n’a jamais voulu ôter la vie à son frère, mais qu’il n’a pu se maîtriser lorsqu’il l’a vu battre violemment leur mère. «Je voulais l’empêcher de tuer notre mère, et en aucun cas le tuer. Malgré sa maladie et ses comportements violents, nous l’aimions tous dans la famille. Mais je ne regrette pas d’avoir voulu porter secours à ma mère», aurait raconté le mis en cause devant les enquêteurs.
Au terme de sa garde-à -vue, il a été déféré devant le procureur près le Tribunal de Grande Instance de Linguère. Après son face-à -face avec le magistrat-instructeur, Demba Bâ a été inculpé de coups mortels ayant occasionné la mort, sans intention de la donner. Il a été placé sous mandat de dépôt en attendant son procès devant la Chambre criminelle du Tribunal de Grande Instance de Linguère. Et s’il est reconnu coupable de ces chefs, il encourt de cinq années à la réclusion criminelle à perpétuité.
Aussitôt, il ramasse sa machette et fonce en toute vitesse dans la maison. Sa surprise est grande lorsqu’il tombe sur son frère Habib Bâ, déficient mental (depuis sa naissance), en train de rouer de coups de gourdin leur mère. Dans le feu de l’action, Demba Ba sort sa machette de son étui et en assène de violents coups à son frère. Ce dernier de se battre avec son frangin, mais il finit par s’affaler sous la violence des coups de machette.
Grièvement atteint à l’épaule, à l’avant-bras gauche et au thorax, Habib Bâ a rendu l’âme en cours d’évacuation vers le centre de santé. Informés des faits, les éléments de la brigade de gendarmerie de Linguère ont rappliqué. Mais, ils n’ont pu que constater les dégâts. Ainsi, ils sont allés arrêter Demba Bâ, qui n’a ni pris la fuite ni opposé de résistance. Placé en garde-à -vue, il a reconnu avoir tué son frère en lui assénant des coups de machette. Mais, il a confié aux gendarmes, qu’il n’a jamais voulu ôter la vie à son frère, mais qu’il n’a pu se maîtriser lorsqu’il l’a vu battre violemment leur mère. «Je voulais l’empêcher de tuer notre mère, et en aucun cas le tuer. Malgré sa maladie et ses comportements violents, nous l’aimions tous dans la famille. Mais je ne regrette pas d’avoir voulu porter secours à ma mère», aurait raconté le mis en cause devant les enquêteurs.
Au terme de sa garde-à -vue, il a été déféré devant le procureur près le Tribunal de Grande Instance de Linguère. Après son face-à -face avec le magistrat-instructeur, Demba Bâ a été inculpé de coups mortels ayant occasionné la mort, sans intention de la donner. Il a été placé sous mandat de dépôt en attendant son procès devant la Chambre criminelle du Tribunal de Grande Instance de Linguère. Et s’il est reconnu coupable de ces chefs, il encourt de cinq années à la réclusion criminelle à perpétuité.