A peine deux ans de mariage, M. D et son mari, Mamour Thiam ont soldé leurs comptes devant le tribunal des flagrants délits de Dakar. Pour cause, les caresses et mots doux ont fini de donner place à des scènes de violence dans leur vie de couple. Si l'on en croit aux dires de la dame M.D, c'était la troisième fois que son époux lève sa main sur elle.
« Le jour de notre dernière altercation courant mois de juin dernier, il avait refusé de me donner la dépense quotidienne. Sur ce, il s'en est suivi un échange de propos aigres doux avant qu'il ne m'administre de violents coups de poing. Mais, de retour du Centre de Santé, Mame Abdou Aziz Sy Dabakh des Parcelles Assainies où j'avais reçu des soins, mes parents étaient venus me rendre visite dans notre appartement. Là , ils m'ont demandé de lui présenter des excuses. Ce que j'avais fait sans hésiter.
Croyant que tout était fini après cette réconciliation, il est revenu à la charge après le départ de mes parents. Me trouvant avec mon enfant, âgé d'un an en train de dormir dans la chambre, il m'a réveillé. Il s'est mis encore à me rouer de coups. Lorsque je suis tombée, il m'a jeté une chaise au pied droit et, il m'a menacé de mort avec un couteau », a raconté la partie civile, silhouette frêle, vêtue d'une robe Getzner de couleur saumon.
Qui renchérit : « Depuis lors, tout mon corps me fait mal. Je souffre aussi, d'un problème de tympan. Et, il a refusé de prendre en charge mes frais médicaux. Quand je l'appelle au téléphone, il m'abreuve d'injures. Il m'interdit aussi, l'accès à l'appartement. Raison pour laquelle, j'avais porté plainte. Mais, je l'ai pardonné. Parce que ses parents sont en train de régler le problème ».
Interpelé par le juge, Mamour Thiam, tiré à quatre épingles dans un caftan de couleur grise fait profil bas et soutient que c'était la première fois qu'elle frappait son épouse. « J'avais agi sous le coup de la colère. Je demande pardon », a-t-il laissé entendre, tête toute honte bue.
La représentante du Ministère public qui a vivement dénoncé le comportement du prévenu a requis l'application de la loi. « Arrête de frapper ton épouse. Sinon, tu vas encore comparaître devant cette barre. On ne cautionne pas de tels actes de violence. Si tu as envie de mesurer ta force, va se frotter avec un homme comme toi », a souligné la parquetière, très en verve.
Elle sera suivie par la défense qui a sollicité une application extrêmement bienveillante de la loi. « Comme, ils sont dans une dynamique de réconciliation, je vous demande Monsieur le juge de les accompagner dans ce sens. Mon client a commis une erreur. Il s'est amendé. Je vous demande de lui accorder une peine, assortie du sursis pour lui permettre de rejoindre sa femme et son enfant », a demandé Me Tidiane Diallo.
Une plaidoirie qu'a suivie le juge qui a condamné le prévenu à un mois de prison avec sursis.
« Le jour de notre dernière altercation courant mois de juin dernier, il avait refusé de me donner la dépense quotidienne. Sur ce, il s'en est suivi un échange de propos aigres doux avant qu'il ne m'administre de violents coups de poing. Mais, de retour du Centre de Santé, Mame Abdou Aziz Sy Dabakh des Parcelles Assainies où j'avais reçu des soins, mes parents étaient venus me rendre visite dans notre appartement. Là , ils m'ont demandé de lui présenter des excuses. Ce que j'avais fait sans hésiter.
Croyant que tout était fini après cette réconciliation, il est revenu à la charge après le départ de mes parents. Me trouvant avec mon enfant, âgé d'un an en train de dormir dans la chambre, il m'a réveillé. Il s'est mis encore à me rouer de coups. Lorsque je suis tombée, il m'a jeté une chaise au pied droit et, il m'a menacé de mort avec un couteau », a raconté la partie civile, silhouette frêle, vêtue d'une robe Getzner de couleur saumon.
Qui renchérit : « Depuis lors, tout mon corps me fait mal. Je souffre aussi, d'un problème de tympan. Et, il a refusé de prendre en charge mes frais médicaux. Quand je l'appelle au téléphone, il m'abreuve d'injures. Il m'interdit aussi, l'accès à l'appartement. Raison pour laquelle, j'avais porté plainte. Mais, je l'ai pardonné. Parce que ses parents sont en train de régler le problème ».
Interpelé par le juge, Mamour Thiam, tiré à quatre épingles dans un caftan de couleur grise fait profil bas et soutient que c'était la première fois qu'elle frappait son épouse. « J'avais agi sous le coup de la colère. Je demande pardon », a-t-il laissé entendre, tête toute honte bue.
La représentante du Ministère public qui a vivement dénoncé le comportement du prévenu a requis l'application de la loi. « Arrête de frapper ton épouse. Sinon, tu vas encore comparaître devant cette barre. On ne cautionne pas de tels actes de violence. Si tu as envie de mesurer ta force, va se frotter avec un homme comme toi », a souligné la parquetière, très en verve.
Elle sera suivie par la défense qui a sollicité une application extrêmement bienveillante de la loi. « Comme, ils sont dans une dynamique de réconciliation, je vous demande Monsieur le juge de les accompagner dans ce sens. Mon client a commis une erreur. Il s'est amendé. Je vous demande de lui accorder une peine, assortie du sursis pour lui permettre de rejoindre sa femme et son enfant », a demandé Me Tidiane Diallo.
Une plaidoirie qu'a suivie le juge qui a condamné le prévenu à un mois de prison avec sursis.