L’ancien président tchadien Hissène Habré comparaîtra ‘’désormais décoiffé et à visage découvert’’ lors de son interrogatoire, a-t-on appris de source informée.
''Conformément aux articles 61 et 62 du code de procédure civile, la Chambre d’accusation dit que M. Hisséne Habré comparaîtra désormais décoiffé et à visage découvert’’, souligne un communiqué des Chambres africaines extraordinaires (CAE) chargées de juger l'ancien président.
Elle rappelle ''l’appel introduit par le procureur général, Mbacké Fall, prés les CAE, après la décision des juges de la Chambre africaine extraordinaire d’instruction l’ayant débouté de sa requête tendant à faire interdire M. Hisséne Habré, le port du turban, et à comparaître à visage découvert lors de son interrogatoire''.
Le communiqué relève que cette décision ‘’prise en Chambre du conseil et en dernier ressort n’est susceptible d’aucun recours’’.
Le procureur général prés les CAE, Mbacké Fall, n’avait pas eu gain de cause dans sa demande de faire ôter à Hissène Habré son turban lors de sa première audition dans le fond. Il avait alors interjeté appel, devant la Chambre d’accusation des CAE.
Hissène Habré, au pouvoir entre 1982 et 1990, est en détention à Dakar. Il est accusé de "crimes de guerre, crimes contre l’humanité et actes de torture".
Les CAE, créées au sein des juridictions sénégalaises, sont chargées de son dossier. Elles ont démarré leurs activités en février 2013.
En août 2012, le Sénégal a donné son accord au projet de l’Union africaine (UA), pour juger M. Habré devant un tribunal spécial au sein du système judiciaire sénégalais, présidé par des juges africains nommés par l’organisation continentale.
M. Habré vit en exil à Dakar depuis la chute de son régime. Il avait été renversé par l’actuel président tchadien, Idriss Deby Itno, qui était un de ses proches collaborateurs avant d’entrer en rébellion.
Selon une commission d’enquête tchadienne, le régime de M. Habré a fait plus de 40.000 morts parmi les opposants politiques et parmi certains groupes ethniques.
Aps
''Conformément aux articles 61 et 62 du code de procédure civile, la Chambre d’accusation dit que M. Hisséne Habré comparaîtra désormais décoiffé et à visage découvert’’, souligne un communiqué des Chambres africaines extraordinaires (CAE) chargées de juger l'ancien président.
Elle rappelle ''l’appel introduit par le procureur général, Mbacké Fall, prés les CAE, après la décision des juges de la Chambre africaine extraordinaire d’instruction l’ayant débouté de sa requête tendant à faire interdire M. Hisséne Habré, le port du turban, et à comparaître à visage découvert lors de son interrogatoire''.
Le communiqué relève que cette décision ‘’prise en Chambre du conseil et en dernier ressort n’est susceptible d’aucun recours’’.
Le procureur général prés les CAE, Mbacké Fall, n’avait pas eu gain de cause dans sa demande de faire ôter à Hissène Habré son turban lors de sa première audition dans le fond. Il avait alors interjeté appel, devant la Chambre d’accusation des CAE.
Hissène Habré, au pouvoir entre 1982 et 1990, est en détention à Dakar. Il est accusé de "crimes de guerre, crimes contre l’humanité et actes de torture".
Les CAE, créées au sein des juridictions sénégalaises, sont chargées de son dossier. Elles ont démarré leurs activités en février 2013.
En août 2012, le Sénégal a donné son accord au projet de l’Union africaine (UA), pour juger M. Habré devant un tribunal spécial au sein du système judiciaire sénégalais, présidé par des juges africains nommés par l’organisation continentale.
M. Habré vit en exil à Dakar depuis la chute de son régime. Il avait été renversé par l’actuel président tchadien, Idriss Deby Itno, qui était un de ses proches collaborateurs avant d’entrer en rébellion.
Selon une commission d’enquête tchadienne, le régime de M. Habré a fait plus de 40.000 morts parmi les opposants politiques et parmi certains groupes ethniques.
Aps