En collaboration avec plusieurs structures du Sénégal mais aussi de l’international qui travaillent pour l’emploi des jeunes, ces séances de formation sont d’une importance capitale puisqu’elles interviennent dans un contexte où la problématique du chômage et du sous-emploi des jeunes interpellent tous les gouvernements du monde. « Partout à travers la planète, on rivalise d’ingéniosité pour venir à bout de ce fléau des temps modernes afin d’offrir aux jeunes l’opportunité de s’insérer activement sur le marché du travail », a reconnu le secrétaire général de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi des jeunes (Anpej), Salihou Keita. Poursuivant, ce dernier indiquera que cette initiative de former les jeunes entrepreneurs « met ainsi le doigt sur l’une des opportunités phares pour résoudre la question du chômage des jeunes ».
A l'en croire, au Sénégal, « près de 200 000 demandeurs d’emplois arrivent chaque année sur le marché du travail contre seulement 34 000 offres d’emplois issus du secteur privé ». Ce constat se justifie, selon lui, « d’une part, par le faible niveau de qualification des jeunes demandeurs d’emplois et, d’autre part, le faible taux d’absorption de ces derniers par les entreprises ». M. Keita d'indiquer que le taux de chômage des diplômés de l’enseignement supérieur, qui est de 16,5%, a tendance à croître du fait du « décalage existant entre la formation et les besoins prioritaires des entreprises ».
Pour sa part, Bouramah Ali Harouna, secrétaire général de la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (Confeges) trouve que l'entrepreneuriat est un ensemble où chaque acteur, chaque secteur, a un rôle à jouer. "On a tendance à penser que quand on parle entrepreneuriat, c'est seulement la question de l'argent, et on oublie qu'il faut aussi créer un environnement juridique, environnemental, favorable. La famille aussi a un rôle déterminant à jouer dans ce sens, pour créer aux jeunes un environnement favorable", dit-il.
A l'en croire, au Sénégal, « près de 200 000 demandeurs d’emplois arrivent chaque année sur le marché du travail contre seulement 34 000 offres d’emplois issus du secteur privé ». Ce constat se justifie, selon lui, « d’une part, par le faible niveau de qualification des jeunes demandeurs d’emplois et, d’autre part, le faible taux d’absorption de ces derniers par les entreprises ». M. Keita d'indiquer que le taux de chômage des diplômés de l’enseignement supérieur, qui est de 16,5%, a tendance à croître du fait du « décalage existant entre la formation et les besoins prioritaires des entreprises ».
Pour sa part, Bouramah Ali Harouna, secrétaire général de la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (Confeges) trouve que l'entrepreneuriat est un ensemble où chaque acteur, chaque secteur, a un rôle à jouer. "On a tendance à penser que quand on parle entrepreneuriat, c'est seulement la question de l'argent, et on oublie qu'il faut aussi créer un environnement juridique, environnemental, favorable. La famille aussi a un rôle déterminant à jouer dans ce sens, pour créer aux jeunes un environnement favorable", dit-il.