En période de fête, comme c’est actuellement le cas en cette veille de Korité, les commerçants donnent l’impression d’avoir une calculette à la place du cœur tellement ils pratiquent des prix exagérés.
Profiteurs en diable, ils pratiquent des prix prohibitifs dès qu’ils en ont l'occasion. La preuve par ces vendeurs de poulets qui n'ont pas hésité à vendre des gallinacés hors de prix. Selon ces vendeurs de volaille, le coût du poulet qui d’habitude variait entre 3000 et 3500 est passé de 3500 à 4000 voire 5000.
Pour les commerçants, cette hausse s’explique par la cherté du prix de l’aliment. Pendant les fêtes de Tabaski aussi c’est le même argument qui est servi au gorgorlou qui n’a que ses yeux pour pleurer. Mais, ce qui est constant, ce n'est qu’en période de fête, quand l’État serine partout que le marché est bien approvisionné, que les prix flambent comme pas possible.
Actuellement, les prix des condiments ont ainsi augmenté. Il convient aussi de souligner que les commerçants ne sont pas seuls à vouloir profiter de ces moments pour se faire des sous sur le dos du citoyen.
Les transporteurs aussi s'y sont mis en pratiquant des prix à leur convenance. Et ce qui frustre le plus dans cette situation, c'est l'inertie et l'incapacité de l’État à stabiliser les prix.
Un État qui a toutes les cartes en main pour sévir et mettre un terme à ce qui s'apparente à du racket. Et cela aujourd’hui semble être devenu une tradition. Il n'est pas normal qu'à chaque période de fête que les populations soient laissées à la merci de ces profiteurs.
Alors que durant ces moments, l’État doit pouvoir montrer sa présence en dépêchant des contrôleurs économiques en suffisance dans les marchés, mais aussi des forces de l'ordre dans les gares routières pour veiller à la stabilité des prix, mettre un numéro vert à la disposition des consommateurs et usagers, où ils pourront dénoncer les commerçants véreux etc.
Parce qu'un État qui se respecte, c'est celui qui écoute et protège ses citoyens. En tant que contribuables, ils ont le droit d’être protégés, sinon c'est la loi de la jungle qui risque d’être de mise.
Malheureusement, à cause de l'absence de réaction ferme de l’État, on a même parfois l'impression qu'au Sénégal, il n'y a pas de prix régulés mais des prix spéculatifs, et ce, dans tous les domaines : loyer, transport, denrées etc. Parce que, même si régulation il y a, elle n'est pas appliquée.
Par conséquent, il faut mettre un terme à la spéculation dans ce pays, car les Sénégalais sont très fatigués, et à chaque veille de fête, ils casquent fort pour acheter des produits ou services qui coûtent deux fois moins en temps normal. Pourtant, cela se passe dans un pays où tout le monde se dit croyant ; cette surenchère sur les prix est assimilable à de l’arnaque.
Aussi, l’État doit légiférer, car on ne peut plus laisser les populations à la merci des profiteurs, qui, à la veille de chaque fête, font la …fête aux pauvres gorgorlous
Tribune
Profiteurs en diable, ils pratiquent des prix prohibitifs dès qu’ils en ont l'occasion. La preuve par ces vendeurs de poulets qui n'ont pas hésité à vendre des gallinacés hors de prix. Selon ces vendeurs de volaille, le coût du poulet qui d’habitude variait entre 3000 et 3500 est passé de 3500 à 4000 voire 5000.
Pour les commerçants, cette hausse s’explique par la cherté du prix de l’aliment. Pendant les fêtes de Tabaski aussi c’est le même argument qui est servi au gorgorlou qui n’a que ses yeux pour pleurer. Mais, ce qui est constant, ce n'est qu’en période de fête, quand l’État serine partout que le marché est bien approvisionné, que les prix flambent comme pas possible.
Actuellement, les prix des condiments ont ainsi augmenté. Il convient aussi de souligner que les commerçants ne sont pas seuls à vouloir profiter de ces moments pour se faire des sous sur le dos du citoyen.
Les transporteurs aussi s'y sont mis en pratiquant des prix à leur convenance. Et ce qui frustre le plus dans cette situation, c'est l'inertie et l'incapacité de l’État à stabiliser les prix.
Un État qui a toutes les cartes en main pour sévir et mettre un terme à ce qui s'apparente à du racket. Et cela aujourd’hui semble être devenu une tradition. Il n'est pas normal qu'à chaque période de fête que les populations soient laissées à la merci de ces profiteurs.
Alors que durant ces moments, l’État doit pouvoir montrer sa présence en dépêchant des contrôleurs économiques en suffisance dans les marchés, mais aussi des forces de l'ordre dans les gares routières pour veiller à la stabilité des prix, mettre un numéro vert à la disposition des consommateurs et usagers, où ils pourront dénoncer les commerçants véreux etc.
Parce qu'un État qui se respecte, c'est celui qui écoute et protège ses citoyens. En tant que contribuables, ils ont le droit d’être protégés, sinon c'est la loi de la jungle qui risque d’être de mise.
Malheureusement, à cause de l'absence de réaction ferme de l’État, on a même parfois l'impression qu'au Sénégal, il n'y a pas de prix régulés mais des prix spéculatifs, et ce, dans tous les domaines : loyer, transport, denrées etc. Parce que, même si régulation il y a, elle n'est pas appliquée.
Par conséquent, il faut mettre un terme à la spéculation dans ce pays, car les Sénégalais sont très fatigués, et à chaque veille de fête, ils casquent fort pour acheter des produits ou services qui coûtent deux fois moins en temps normal. Pourtant, cela se passe dans un pays où tout le monde se dit croyant ; cette surenchère sur les prix est assimilable à de l’arnaque.
Aussi, l’État doit légiférer, car on ne peut plus laisser les populations à la merci des profiteurs, qui, à la veille de chaque fête, font la …fête aux pauvres gorgorlous
Tribune