Hélas, malgré l’arrêté ministériel fixant les prix et le folklore médiatique autour du concept « bon prix/juste prix », la réalité du terrain demeurait très têtue. Car, les boutiquiers et commerçants, par souci du gain, refusaient d’appliquer les nouveaux tarifs.
Pour prouver leur refus, leur témérité et leur inflexibilité face à l’application des nouveaux tarifs, ils avaient fait flamber de plus belle les prix du sucre, de l’huile et du riz. Par exemple en ce mois de juillet 2022, le litre d’huile (bouteille) passe de 1.200 cfa à… 1.800 cfa ! Le kilo de sucre, qui se vendait à 650 cfa coûte désormais 850 cfa, le lait en poudre (sachet 400 g) varie entre 1.500 et 1.800 cfa alors qu’il ne coûtait que 1.150 cfa. Le riz, denrée de base pour l’alimentation des Sénégalais, n’en parlons pas ! Car le prix du kilo de toutes les variétés a connu une hausse exagérée.
Pour soutenir les commerçants grossistes et autres boutiquiers détaillants dans le non-respect de la baisse des prix, l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois/Jappo) avait organisé une conférence pour inciter ses troupes à la désobéissance.
« Appliquer l’arrêté du ministre du Commerce, c’est vendre à perte ! Car il est impossible d’acheter la tonne de riz auprès de l’importateur à 262 000 cfa et la revendre à 264 500 cfa sans prendre en compte les frais de transport de 8000 cfa. Donc c’est inapplicable en l’état actuel ! » fulminait le directeur exécutif de l’Unacois-Jappo, Ousmane Sy Ndiaye, au lendemain de la notification de l’arrêté ministériel plafonnant les nouveaux tarifs de certaines denrées alimentaires
Malgré la défiance des commerçants de l’Unacois, le ministre du Commerce, Mme Aminata Assome Diatta, avait fait déployer sur le terrain tous ses bataillons de contrôleurs des prix et unités de réserve « tarifaire » pour traquer les boutiquiers et autres commerçants véreux.
En tout cas, les agents de la direction du Commerce intérieur multipliaient les opérations de répression dans les quartiers et marchés dans l’optique de veiller au respect des prix plafonnés. Les contrôleurs avaient exigé aux boutiquiers l’affichage des nouveaux tarifs.
Malheureusement, cette anarchie des prix s’éternisait au grand malheur des consommateurs. Une anarchie soigneusement orchestrée par des commerçants et boutiquiers spéculateurs ayant pour unique prétexte « la guerre entre la Russie et l’Ukraine ».
Le Témoin
Pour prouver leur refus, leur témérité et leur inflexibilité face à l’application des nouveaux tarifs, ils avaient fait flamber de plus belle les prix du sucre, de l’huile et du riz. Par exemple en ce mois de juillet 2022, le litre d’huile (bouteille) passe de 1.200 cfa à… 1.800 cfa ! Le kilo de sucre, qui se vendait à 650 cfa coûte désormais 850 cfa, le lait en poudre (sachet 400 g) varie entre 1.500 et 1.800 cfa alors qu’il ne coûtait que 1.150 cfa. Le riz, denrée de base pour l’alimentation des Sénégalais, n’en parlons pas ! Car le prix du kilo de toutes les variétés a connu une hausse exagérée.
Pour soutenir les commerçants grossistes et autres boutiquiers détaillants dans le non-respect de la baisse des prix, l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois/Jappo) avait organisé une conférence pour inciter ses troupes à la désobéissance.
« Appliquer l’arrêté du ministre du Commerce, c’est vendre à perte ! Car il est impossible d’acheter la tonne de riz auprès de l’importateur à 262 000 cfa et la revendre à 264 500 cfa sans prendre en compte les frais de transport de 8000 cfa. Donc c’est inapplicable en l’état actuel ! » fulminait le directeur exécutif de l’Unacois-Jappo, Ousmane Sy Ndiaye, au lendemain de la notification de l’arrêté ministériel plafonnant les nouveaux tarifs de certaines denrées alimentaires
Malgré la défiance des commerçants de l’Unacois, le ministre du Commerce, Mme Aminata Assome Diatta, avait fait déployer sur le terrain tous ses bataillons de contrôleurs des prix et unités de réserve « tarifaire » pour traquer les boutiquiers et autres commerçants véreux.
En tout cas, les agents de la direction du Commerce intérieur multipliaient les opérations de répression dans les quartiers et marchés dans l’optique de veiller au respect des prix plafonnés. Les contrôleurs avaient exigé aux boutiquiers l’affichage des nouveaux tarifs.
Malheureusement, cette anarchie des prix s’éternisait au grand malheur des consommateurs. Une anarchie soigneusement orchestrée par des commerçants et boutiquiers spéculateurs ayant pour unique prétexte « la guerre entre la Russie et l’Ukraine ».
Le Témoin