«C’est ce jeudi nuit qu’il m’a envoyé une vidéo pornographique, je lui ai demandé d’arrêter mais il a refusé», a raconté la victime qui, devant la recrudescence d’envois pornographiques, s’est vue dans l’obligation d’en parler à l’oncle de Yéro Baba Diallo. « Je suis allée voir son oncle et lui ai expliqué la situation et il m’a assuré qu’il allait gérer l’affaire», a dit Rokhaya Ndiaye.
Poursuivant, elle ajoute qu’«après une semaine, il m’a envoyé une photo de s*xe. Pour qu’il n’aille pas plus loin, je me suis sentie dans l’obligation de l’aviser pour lui dire que j’allais porter plainte contre lui mais, malgré cela, il prenait plaisir à m’espionner dans ma chambre. Pis, puis il me poursuivait jusque dans les toilettes très tôt les matins car il savait à quelle heure je me levais» conclut Rokhaya Ndiaye.
Des accusations que le prévenu Yéro Baba Diallo a balayées d’un revers de main. D’après lui, c’est sa voisine qui le provoquait par des gestes coquins. « Elle attend que son mari se rende au boulot pour me provoquer. Elle a une fois fait exprès d’ouvrir les toilettes alors qu’elle savait que j’étais à l’intérieur. Et pour prouver que je savais qu’elle me faisait les yeux doux, je lui ai envoyé cette vidéo qu’elle qualifie d’obscène » s’est défendu le pré-venu.
Poursuivant, Yéro d’ajouter : "Elle m’accuse à tort. C'est pour éviter des problèmes que mon oncle m’a demandé d’aller loger aux Parcelles Assainies ».
Poursuivant, elle ajoute qu’«après une semaine, il m’a envoyé une photo de s*xe. Pour qu’il n’aille pas plus loin, je me suis sentie dans l’obligation de l’aviser pour lui dire que j’allais porter plainte contre lui mais, malgré cela, il prenait plaisir à m’espionner dans ma chambre. Pis, puis il me poursuivait jusque dans les toilettes très tôt les matins car il savait à quelle heure je me levais» conclut Rokhaya Ndiaye.
Des accusations que le prévenu Yéro Baba Diallo a balayées d’un revers de main. D’après lui, c’est sa voisine qui le provoquait par des gestes coquins. « Elle attend que son mari se rende au boulot pour me provoquer. Elle a une fois fait exprès d’ouvrir les toilettes alors qu’elle savait que j’étais à l’intérieur. Et pour prouver que je savais qu’elle me faisait les yeux doux, je lui ai envoyé cette vidéo qu’elle qualifie d’obscène » s’est défendu le pré-venu.
Poursuivant, Yéro d’ajouter : "Elle m’accuse à tort. C'est pour éviter des problèmes que mon oncle m’a demandé d’aller loger aux Parcelles Assainies ».
Dans sa plaidoirie, le conseil de la partie civile a estimé que les faits sont constants. Ainsi, il a sollicité que le prévenu soit retenu dans les liens de la prévention. En outre, l’avocat a réclamé en guise de dommages et intérêts la somme d'un million de francs.
Quant au substitut du procureur, il a demandé l’application de la loi.
Le conseil de la défense a pour sa part demandé la relaxe de Yéro Baba Diallo. Selon la robe noire, l’infraction de distribution de vidéo pornographique n’est pas caractérisée. « Sur la vidéo que mon client a envoyée à la plaignante, c’était suite à une discussion et Rokhaya avait consenti à l’envoi. En plus, rien ne prouve qu’il ait proféré des injures contre la partie civile. Les chefs pour lesquels il comparaît ne sont pas établis pour qu’il soit condamné », a-t-il
plaidé.
Au terme des plaidoiries, et après avoir délibéré, le tribunal a relaxé Yéro Baba Diallo du chef d’injures privées, mais l’a reconnu coupable du délit de diffusion de vidéo pornographique. A cet effet, il a été condamné à 6 mois de prison dont un mois ferme. En sus de cette peine, il est contraint d’allouer à la partie civile la somme de 200.000 frs en guise de dommages et intérêts.
Quant au substitut du procureur, il a demandé l’application de la loi.
Le conseil de la défense a pour sa part demandé la relaxe de Yéro Baba Diallo. Selon la robe noire, l’infraction de distribution de vidéo pornographique n’est pas caractérisée. « Sur la vidéo que mon client a envoyée à la plaignante, c’était suite à une discussion et Rokhaya avait consenti à l’envoi. En plus, rien ne prouve qu’il ait proféré des injures contre la partie civile. Les chefs pour lesquels il comparaît ne sont pas établis pour qu’il soit condamné », a-t-il
plaidé.
Au terme des plaidoiries, et après avoir délibéré, le tribunal a relaxé Yéro Baba Diallo du chef d’injures privées, mais l’a reconnu coupable du délit de diffusion de vidéo pornographique. A cet effet, il a été condamné à 6 mois de prison dont un mois ferme. En sus de cette peine, il est contraint d’allouer à la partie civile la somme de 200.000 frs en guise de dommages et intérêts.