Mohamed Ndoye a comparu au Tribunal de Grande Instance de Dakar, pour « accès frauduleux dans un système informatique, obtention d'avantages indus, menaces de mort et violence et voies de fait». Il ressort des débats d’audience, que le mis en cause a été largué par sa petite amie B. Bâ.
Ne digérant pas cette séparation, il a décidé de la harceler. Pour cela, le mis en cause ne cessait de la suivre sur le chemin de l'école pour confisquer ses bagages. Lorsque B. Bâ a informé son père sur le comportement de son ex, celui-ci est parti lui rendre visite. Le père de la victime a reçu en retour des menaces de mort avec un couteau par l’ex-amant de sa fille. Suite à cette agression, le père de la jeune fille a porté plainte à la gendarmerie de Ouakam contre Mohamed Ndoye, détaille "L'As".
Interrogée par les pandores, sa fille B. Bâ a renseigné avoir eu une idylle avec le mis en cause pendant une année. Vu que ses parents étaient contre cette relation, elle a coupé les ponts avec son amoureux, qui n'est autre que le fils du Jaraaf Youssou Ndoye. Cette information est tombée dans l’oreille d’un sourd. Celui-ci la harcelait. La victime argue qu’elle a croisé pour la dernière fois son ex petit-ami sur le chemin de l'école. Ce dernier l’aurait forcée à monter dans son véhicule, confisqué son téléphone de force, pour soutirer 29 000 francs Cfa de son compte Wave.
De retour chez elle, elle a raconté sa mésaventure à son père, qui a appelé au téléphone le mis en cause pour lui remonter les bretelles. Le fils du célèbre dignitaire lébou a riposté, en envoyant des messages déshonorants au papa de son ex. L'enquête a aussi révélé que M. Ndoye avait refusé de déférer à la convocation des pandores. C'est grâce aux notables de Ouakam, que le sieur Ndoye a finalement déféré à la convocation. Aussi, il aurait dit aux enquêteurs que même s'il est condamné à dix ans de prison ferme, il ne compte pas laisser tomber.
Devant la barre, le prévenu a contesté les faits qui lui sont reprochés. Dans sa version, il informe que sa désormais ex-petite amie lui avait emprunté de l'argent pour s'acquitter de ses frais d'inscription. Il renseigne que c’est la victime qui a fait le transfert des 29 mille francs Cfa.
Prenant son contrepied, B. Bâ a informé que c’est Mohamed qui avait confisqué son sac. «Le prévenu me menaçait de représailles. C'est mon oncle qui m'a acheté le portable qu’il a confisqué. La dernière fois qu'on s'est croisés, il a pris mon sac. Je l’ai supplié de garder le portable et de me rendre le sac puisque j'avais un cours important. C’est ainsi qu’il a pris le portable en faisant le transfert d’argent », a-t-elle répliqué. Son père a conforté ses propos. «Le prévenu m’a injurié et menacé de mort avec un couteau», dit-il.
Le conseil de la partie civile, Me Takha Cissé, a réclamé la somme de 5 millions FCfa pour la réparation du préjudice. D’après la robe noire, le prévenu a fait preuve d'une indiscipline notoire. «De Ouakam à la cité Mamelles, tout le monde est au courant de ses agissements. Il a proféré des menaces extrêmement graves», a fulminé Me Cissé. De son côté, le parquet a demandé la disqualification du chef de menace de mort en menace de violence et voies de fait. Pour la répression, il a sollicité six mois ferme. Les conseils de la défense ont plaidé la relaxe.
Finalement, Mohamed Ndoye a été condamné à deux mois de prison ferme pour accès frauduleux dans un système informatique, obtention d'avantages indus, violence et voies de fait. Il devra payer aux parties civiles, la somme de 500 mille francs Cfa.
Ne digérant pas cette séparation, il a décidé de la harceler. Pour cela, le mis en cause ne cessait de la suivre sur le chemin de l'école pour confisquer ses bagages. Lorsque B. Bâ a informé son père sur le comportement de son ex, celui-ci est parti lui rendre visite. Le père de la victime a reçu en retour des menaces de mort avec un couteau par l’ex-amant de sa fille. Suite à cette agression, le père de la jeune fille a porté plainte à la gendarmerie de Ouakam contre Mohamed Ndoye, détaille "L'As".
Interrogée par les pandores, sa fille B. Bâ a renseigné avoir eu une idylle avec le mis en cause pendant une année. Vu que ses parents étaient contre cette relation, elle a coupé les ponts avec son amoureux, qui n'est autre que le fils du Jaraaf Youssou Ndoye. Cette information est tombée dans l’oreille d’un sourd. Celui-ci la harcelait. La victime argue qu’elle a croisé pour la dernière fois son ex petit-ami sur le chemin de l'école. Ce dernier l’aurait forcée à monter dans son véhicule, confisqué son téléphone de force, pour soutirer 29 000 francs Cfa de son compte Wave.
De retour chez elle, elle a raconté sa mésaventure à son père, qui a appelé au téléphone le mis en cause pour lui remonter les bretelles. Le fils du célèbre dignitaire lébou a riposté, en envoyant des messages déshonorants au papa de son ex. L'enquête a aussi révélé que M. Ndoye avait refusé de déférer à la convocation des pandores. C'est grâce aux notables de Ouakam, que le sieur Ndoye a finalement déféré à la convocation. Aussi, il aurait dit aux enquêteurs que même s'il est condamné à dix ans de prison ferme, il ne compte pas laisser tomber.
Devant la barre, le prévenu a contesté les faits qui lui sont reprochés. Dans sa version, il informe que sa désormais ex-petite amie lui avait emprunté de l'argent pour s'acquitter de ses frais d'inscription. Il renseigne que c’est la victime qui a fait le transfert des 29 mille francs Cfa.
Prenant son contrepied, B. Bâ a informé que c’est Mohamed qui avait confisqué son sac. «Le prévenu me menaçait de représailles. C'est mon oncle qui m'a acheté le portable qu’il a confisqué. La dernière fois qu'on s'est croisés, il a pris mon sac. Je l’ai supplié de garder le portable et de me rendre le sac puisque j'avais un cours important. C’est ainsi qu’il a pris le portable en faisant le transfert d’argent », a-t-elle répliqué. Son père a conforté ses propos. «Le prévenu m’a injurié et menacé de mort avec un couteau», dit-il.
Le conseil de la partie civile, Me Takha Cissé, a réclamé la somme de 5 millions FCfa pour la réparation du préjudice. D’après la robe noire, le prévenu a fait preuve d'une indiscipline notoire. «De Ouakam à la cité Mamelles, tout le monde est au courant de ses agissements. Il a proféré des menaces extrêmement graves», a fulminé Me Cissé. De son côté, le parquet a demandé la disqualification du chef de menace de mort en menace de violence et voies de fait. Pour la répression, il a sollicité six mois ferme. Les conseils de la défense ont plaidé la relaxe.
Finalement, Mohamed Ndoye a été condamné à deux mois de prison ferme pour accès frauduleux dans un système informatique, obtention d'avantages indus, violence et voies de fait. Il devra payer aux parties civiles, la somme de 500 mille francs Cfa.