Certains jeûneurs poussent le bouchon trop loin avec leur mauvaise habitude de cracher à tout va. Une attitude qui frise l’insolence et montre par ricochet une mauvaise éducation (yarédikou) et un manque de propreté. Le côté triste et à blâmer qu’il y a avec ça, c’est de voir que ce sont des grandes personnes, des responsables et chefs de famille qui s’y adonnent. Dans la rue, les transports en commun, les hôpitaux, les marchés et les Grand-Place, c’est le même constat : le crachat est omniprésent et indispose plus d’uns.
L’Islam prône avant tout hygiène corporelle et salubrité des lieux à tout moment. Pour Tapha, la trentaine, il est inconcevable qu’on se dise musulman et faire dans la saleté. L’informaticien pense qu’il n’y a pas plus irrespectueux pour une personne que de s’abaisser au rang de telles pratiques. Et le pire pour lui, c’est de voir que ce sont des gens qui sont censés refléter un bon exemple qui sont coutumiers des faits.
Une pratique très contestée de certains jeûneurs qui, si elle ne heurte pas la conscience de ses adeptes, fâche plus d’uns et ternit l’image du jeûneur musulman au mois de Ramadan. Un mois de dévotion exclusive à Allah et au cours duquel c’est la promotion des bonnes valeurs d’hygiène et de propreté qui est en vogue.
Dans le même esprit, Lô déplore fortement cette attitude coutumière : « C’est un péché de cracher devant les gens, surtout dans les transports en commun ». Le péché consiste, selon lui, à nuire à son prochain et à le rendre nerveux, suite à une série grotesque de « patch-patch » (Ndlr : racleurs de gorge sèche, gens qui crachent). Loin de lâcher l’affaire, il indexe plus particulièrement les femmes : « Ce sont les femmes qui en font leur expression ». Ce que désapprouve sa collègue assise à côté : « C’est archi-faux ! » et apporte la riposte en argumentant par une anecdote : « Hier, en me rendant au bureau, dans le Tata que j’ai pris, c’est un homme qui crachait à tout va, jusqu’à soulever un tollé général et l’ire des passagers. N’en pouvant plus, une femme âgée lui a fait un « tchipatou ».
Pour relativiser, Thomas, même s’il n’est pas un musulman pratiquant, s’est montré plus clément avec les cracheurs et leur accorde le bénéfice du doute : « Peut-être qu’ils ne veulent pas avaler leur salive et ne comprennent pas que le crachat ne rompt pas le jeûne ». D’après lui, les prêcheurs doivent en parler pour éclairer la lanterne de certains jeûneurs.
La Tribune
L’Islam prône avant tout hygiène corporelle et salubrité des lieux à tout moment. Pour Tapha, la trentaine, il est inconcevable qu’on se dise musulman et faire dans la saleté. L’informaticien pense qu’il n’y a pas plus irrespectueux pour une personne que de s’abaisser au rang de telles pratiques. Et le pire pour lui, c’est de voir que ce sont des gens qui sont censés refléter un bon exemple qui sont coutumiers des faits.
Une pratique très contestée de certains jeûneurs qui, si elle ne heurte pas la conscience de ses adeptes, fâche plus d’uns et ternit l’image du jeûneur musulman au mois de Ramadan. Un mois de dévotion exclusive à Allah et au cours duquel c’est la promotion des bonnes valeurs d’hygiène et de propreté qui est en vogue.
Dans le même esprit, Lô déplore fortement cette attitude coutumière : « C’est un péché de cracher devant les gens, surtout dans les transports en commun ». Le péché consiste, selon lui, à nuire à son prochain et à le rendre nerveux, suite à une série grotesque de « patch-patch » (Ndlr : racleurs de gorge sèche, gens qui crachent). Loin de lâcher l’affaire, il indexe plus particulièrement les femmes : « Ce sont les femmes qui en font leur expression ». Ce que désapprouve sa collègue assise à côté : « C’est archi-faux ! » et apporte la riposte en argumentant par une anecdote : « Hier, en me rendant au bureau, dans le Tata que j’ai pris, c’est un homme qui crachait à tout va, jusqu’à soulever un tollé général et l’ire des passagers. N’en pouvant plus, une femme âgée lui a fait un « tchipatou ».
Pour relativiser, Thomas, même s’il n’est pas un musulman pratiquant, s’est montré plus clément avec les cracheurs et leur accorde le bénéfice du doute : « Peut-être qu’ils ne veulent pas avaler leur salive et ne comprennent pas que le crachat ne rompt pas le jeûne ». D’après lui, les prêcheurs doivent en parler pour éclairer la lanterne de certains jeûneurs.
La Tribune