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HORIZON – Guigui Sarr, chanteuse : «Je suis une femme indépendante et le mariage freine les projets»


Rédigé le Dimanche 29 Décembre 2019 à 15:50 | Lu 133 fois | 0 commentaire(s)



La chanteuse Guigui Sarr vient de lancer son single «Happy». Cet opus annonce la sortie prochaine de son album de 12 titres dénommé «Esprit» que celle que l’on désigne comme la Reine du Pop compte sortir en mars prochain. La native de Grand Yoff nous en parle dans cet entretien, tout en se projetant sur ses études et son éventuel mariage.


HORIZON – Guigui Sarr, chanteuse : «Je suis une femme indépendante et le mariage freine les projets»

Pouvez-vous revenir sur votre parcours musical ?  
J‘ai fait mon premier single en 2013 et mon premier album Jotna qui a un peu relayé les faits de société en 2016. La sortie de mon deuxième album Esprit est pour bientôt. Esprit, parce que dans le sens littéral, j’ai réuni plusieurs esprits. Je me suis rendue en France, en Allemagne en Italie pour travailler avec des beat-makers et au Sénégal pour rendre hommage à toutes ces têtes qui ont travaillé dans l’album. Il y a un titre qui s’appelle Esprit, sur la réflexion des gens envers la vision du monde. C’est quelque chose de vraiment important. Esprit moy xel, xel moy mind. Pour dire que c’est l’esprit qui permet à l’homme de bien fonctionner. C’est l’esprit qui pense négativement, c’est l’esprit qui pense positivement. Vaut mieux penser positivement pour vivre pleinement sa vie. J’ai travaillé avec un jeune producteur français, Freddy, qui a fait tous les beats. Il a participé à l’écriture des chansons. Et je travaille aussi avec un jeune ingénieur de Diegui Rail Record.

Qu’est-ce qui différencie le nouvel Album Esprit du premier Jotna ?
Je pense que c’est une continuité. Quand on dit Jotna, (il est temps), il est temps de penser et c’est l’esprit qui pense. Quand on écoute l’album, on aura l’impression de raconter une histoire. L’album Esprit est composé de 12 titres. C’est la continuité de Jotna parce que dans celui-ci, j’ai parlé des faits de la société pour les confronter aux réalités de celle-ci. J’aborde la vie, l’amour. Cette dernière est la vie. Esprit, c’est pour conscientiser les gens à agir bonnement et sainement. Il y a Number one et dans cette chanson, je parle des divergences qui peuvent exister entre les gens et causées par un homme. Je fais allusion au copinage, parfois ça marche, parfois ça ne marche pas. Parfois, elles veulent être à ta place, chiper ton mari. C’est pour dire tu étais mon «Number one, pourquoi tout ça ? Parce qu’elle est jalouse. Il y a le titre Tu m’as trahie que j’ai chanté en collaboration avec un Congolais en Allemagne. Je chante une femme qui a tout fait pour son mari qui ne fait rien d’autre que de chercher une maîtresse. Il y a une chanson que j’ai faite en hommage à mon père décédé.

Il y a aussi la sortie du single Happy qui fait partie de votre nouvel album…
J’ai fait ce titre en collaboration avec Oumou Sow. Ce titre fait partie de l’album Esprit. Il faut que les gens soient joyeux. La sortie se fera sur toutes les plateformes digitales, les chaînes télé et YouTube. L’album va sortir en mars.

Qu’en est-il de votre festival à Grand Yoff, le Jotna show ?
Grand Yoff jotna show, c’est un festival qui essaie de joindre l’utile à l’agréable. J’ai été désignée ambassadrice pour la lutte contre le cancer du sein et du col de l’utérus. Je me dois d’effectuer des Å“uvres dignes de cette nomination. Nous en sommes à notre 4e édition. C’est pour aider les femmes à se dépister. Parce que le cancer du sein a été toujours un sujet tabou. Celles qui en sont victimes pensent qu’elles sont maraboutées ou qu’elles sont victime d’un mauvais sort. Alors que c’est une maladie qui peut se guérir. Maintenant, les femmes en ont pris conscience. Je fais tout pour miser sur la sensibilisation. Mieux vaut prévenir que guérir.

Avez-vous l’appui des autorités dans ce combat contre le cancer du col de l’utérus ?
Je me sens seule dans ce combat parce que je n’ai pas cet appui du gouvernement. C’est ce que je déplore. On ne peut pas miser sur les thérapies et la chimio et pas sur la sensibilisation. Je pense que c’est quelque chose d’important. Je ne le regrette pas parce que je rencontre des femmes qui me disent que c’est grâce à moi qu’elles se sont fait dépister, c’est grâce à moi qu’elles ont su qu’elles avaient un cancer du col de l’utérus. J’en profite pour remercier mes partenaires.

Quelle sera l’innovation à la 4e édition de ce festival prévu en 2020 ?
Cette année, nous avons décidé de le décentraliser. On va essayer de l’organiser ailleurs avec nos maigres moyens. On me demande de l’organiser à Mbour, à Tambacounda, à Ziguinchor. Je le fais à Grand Yoff parce que j’avais l’appui du maire Khalifa Sall qui m’apportait son soutien avant toutes ces histoires. C’est un peu difficile de décentraliser à moi seule. Nous sommes en train de faire le planning. Nous l’organisons à chaque mois de mai. On va voir si on pourra maintenir cette date.

Avez-vous l’intention de poursuivre vos études supérieures ?
Il est vrai que j’ai un Master 2 en communication marketing commercial et politique et j’ai eu à travailler dans une institution financière de la place avec un Cdi, mais j’ai tout simplement tout laissé pour poursuivre ma passion, car l’art a toujours été mon domaine de prédilection. Et à part la musique, je fais souvent des apparitions dans les séries sénégalaises. Du coup, ça m’a vraiment passionnée et j’aimerais l’allier à ma carrière de chanteuse. De ce fait, j’ai décidé de faire une formation pour être beaucoup plus professionnelle. Raison pour laquelle je me suis inscrite à Acting, une école prestigieuse de cinéma, basée à Paris. Pour mon Doctorat, ça sera des cours à distance vu mon emploi du temps chargé. Je note aussi que je travaille toujours, mais pour mon propre compte, car j’ai une agence de communication Gplus. C’est de là que j’ai pu produire ma musique. Alors, j’invite les jeunes à travailler bien à l’école pour avoir un métier, car la passion ne paye pas souvent et le fait d’avoir un métier peut aider à réaliser sa passion.

Le mariage ?
Je ne suis pas encore mariée. Honnêtement, je n’ai pas ce projet en tête parce que je suis une femme indépendante et le mariage freine les projets. Est-ce que le mariage est une obligation ? Je ne pense pas. Au Sénégal, les filles se focalisent sur le fait qu’elles doivent fonder une famille, avoir des enfants. Mais le plus important, c’est de réussir dans la vie. Et le reste va venir. Je ne vais jamais demander à un homme de m’épouser.

Les prétendants ne manquent pas pourtant ?
L’homme qui voulait m’épouser m’avait demandée d‘arrêter la musique et je lui ai répondu non. Il l’a dit juste par jalousie, car il n’acceptait pas les commentaires sexistes des hommes sur ma personne et il voulait que j’arrête une chose que je n’ai même pas carrément commencée.

Pouvez-vous nous dresser le portrait-robot de l’époux que vous souhaiteriez avoir ?
Il faut qu’il soit compréhensif, attentif, galant et généreux. Je ne me dis pas que c’est parce que je sors avec quelqu’un, il doit m’épouser. Si je vois un homme et qu’il y a un coup de foudre, le courant passe, pourquoi pas ?



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