En marge des manifestations sportives, certains supporters foutent le bordel. Ils agressent et dépouillent passants et riverains. C’est ce qui s’est produit lors de la signature d’un contrat de combat de lutte à Usine Bène Tally. Membre d’un gang de malfaiteurs, I. Sow a participé à l’agression du commerçant M. Sène au Hlm Rail-Bi. Il a été appréhendé par la victime à l’issue d’une course-poursuite. Écroué le 3 octobre dernier, le mis en cause répondait des faits de vol en réunion, violence et voie de fait devant le tribunal des flagrants délits de Dakar.
L’homme âgé de 26 ans et résidant à Sicap Mbao s’est présenté comme une victime. « J’étais parti à Usine Bène Tally avec un ami pour assister à la signature d’un contrat de combat de lutte. Mais, j’ai été attaqué par une bande d’agresseurs. Ils étaient tous armés de bâton », a conté le prévenu qui jure n’avoir jamais croisé la partie civile. M. Sène a néanmoins réitéré ses accusations.
A l’en croire, il avait quitté son commerce pour rentrer chez lui. Une fois au Hlm Rail-Bi, un groupe de jeunes s’est rué sur lui. « L’un d’eux m’a poignardé avec une paire de ciseaux. Je portais un « Toul » (gris-gris) c’est pourquoi les coups ne m’ont pas atteint. Ils ont pris mon portable et ma sacoche qui contenait 1 million 50 mille francs. Après une course-poursuite, j’ai attrapé le prévenu. Il s’était réfugié dans une maison, sise à la cité Bissap », a raconté le plaignant.
Relancé par Me Fall, conseil de la défense, le commerçant a déclaré avoir reconnu formellement le comparant. Car c’est lui qui a arraché son sac, avant de le remettre à un de ses acolytes. Un homme s’est brusquement levé de sa chaise pour brandir le t-shirt de couleur rouge que portait la partie civile au moment de l’agression et qui était tout troué. À titre de réparation de son préjudice, M. Sène a demandé 1.125.000 francs.
D’après Rewmi, le maître des poursuites a requis l’application de la loi. La défense a plaidé le doute. Me Alioune Badara Fall a affirmé que la partie civile ne parvient pas à identifier son agresseur. Du coup, ses déclarations ne suffisent pas pour entrer en voie de condamnation. Me Iba Mar Diop a martelé qu’il n’y a aucune preuve contre le prévenu.
Dans son délibéré, le juge a relaxé le comparant du délit de violence et voie de fait. Ainsi, il l’a condamné à deux ans, dont trois mois ferme et à verser 1.500.000 francs à la partie civile.
L’homme âgé de 26 ans et résidant à Sicap Mbao s’est présenté comme une victime. « J’étais parti à Usine Bène Tally avec un ami pour assister à la signature d’un contrat de combat de lutte. Mais, j’ai été attaqué par une bande d’agresseurs. Ils étaient tous armés de bâton », a conté le prévenu qui jure n’avoir jamais croisé la partie civile. M. Sène a néanmoins réitéré ses accusations.
A l’en croire, il avait quitté son commerce pour rentrer chez lui. Une fois au Hlm Rail-Bi, un groupe de jeunes s’est rué sur lui. « L’un d’eux m’a poignardé avec une paire de ciseaux. Je portais un « Toul » (gris-gris) c’est pourquoi les coups ne m’ont pas atteint. Ils ont pris mon portable et ma sacoche qui contenait 1 million 50 mille francs. Après une course-poursuite, j’ai attrapé le prévenu. Il s’était réfugié dans une maison, sise à la cité Bissap », a raconté le plaignant.
Relancé par Me Fall, conseil de la défense, le commerçant a déclaré avoir reconnu formellement le comparant. Car c’est lui qui a arraché son sac, avant de le remettre à un de ses acolytes. Un homme s’est brusquement levé de sa chaise pour brandir le t-shirt de couleur rouge que portait la partie civile au moment de l’agression et qui était tout troué. À titre de réparation de son préjudice, M. Sène a demandé 1.125.000 francs.
D’après Rewmi, le maître des poursuites a requis l’application de la loi. La défense a plaidé le doute. Me Alioune Badara Fall a affirmé que la partie civile ne parvient pas à identifier son agresseur. Du coup, ses déclarations ne suffisent pas pour entrer en voie de condamnation. Me Iba Mar Diop a martelé qu’il n’y a aucune preuve contre le prévenu.
Dans son délibéré, le juge a relaxé le comparant du délit de violence et voie de fait. Ainsi, il l’a condamné à deux ans, dont trois mois ferme et à verser 1.500.000 francs à la partie civile.