Les litiges fonciers se suivent et ne se ressemblent pas. Les habitants des Hlm grand Médine s’opposent à l’occupation des terrains de l’extension de la rue 09 de la cité. Selon le porte-parole du jour Ali Guèye, la fermeture de la seule voie pouvant servir de passage à une ambulance, aux sapeurs-pompiers et aux camions de collecte des déchets de l’Ucg, expose leur sécurité. En plus, cet habitant de la cité clame que les installations des canaux d’évacuation de l’Onas, les câbles de la Senelec et de la Sonatel passent par ce terrain. Les populations des Hlm grand Médine sont sorties en masse pour s’opposer à un tel projet. Délégué du quartier, Samba Katy Fall indique que les deux parcelles de l’angle de la rue 09 de la cité ne doivent pas être valorisées car «c’est une question de sécurité». Il interpelle la Sn Hlm, et l’urbanisme pour trancher.
D'aprés L'As, Ali Guèye, lui, dénonce un «carnage foncier» aux Hlm grand Médine. «Un prédateur foncier prétend avoir acquis ce terrain légalement. Si c’est le cas, c’est vraiment une honte. C’est la rue 09 emprunté par les habitants, les voitures et camions de l’Ucg. Comment une rue peut-elle être vendue, en 2023 ? C’est la goutte d’eau de trop. C’est un terrain litigieux depuis 1989, c’est le cas en 2010 et 2023… Nous n’allons jamais accepter que ce monsieur construise sur une rue», avise l’habitant de la cité. Représentant du maire des Parcelles assainies et résidant à la cité, Saliou Niang pense que les populations ont raisons de s’opposer à ce projet de valorisation qui va causer des inconvénients notamment du point de vue de la sécurité. Car, signale l’agent municipal, «il peut y avoir des problèmes d’accès en cas d’incident». D’autant que la cité est confrontée à des problèmes environnementaux qui nécessitent souvent des interventions. «Quand la rue est bouchée, comment faire pour intervenir ? L’autre aspect est lié à l’accès à la mer. A côté de cela, il y a les réseaux des concessionnaires qui sont enterrés au niveau des parcelles litigieuses. Ce qui fait que c’est des zones déclarées non aedificandi», signale M. Niang avant de dénoncer l’approche peu orthodoxe du propriétaire du terrain.
«Il se présente avec la Dscos, menaçant les populations de fermer les ouvertures de leurs maisons sur sa propriété. J’ai demandé au sieur de présenter les documents dont il dispose, notamment le titre de propriété, l’extrait de plan cadastral, son permis de construire. Nous avons vérifié, depuis 2016, il n’y a pas d’autorisation au nom du propriétaire. Ce qui montre que peut-être, il ne dispose pas des documents», tranche l’habitant avant d’éclairer la position de la mairie qui calme les populations. «On va saisir l’autorité centrale pour voir si l’attribution a eu lieu, et quels sont les documents dont il dispose. Et à partir de ce moment, on avisera», rassure l’agent municipal. Mais le mis en cause reste ferme sur sa position de faire valoir ses droits sur les deux titres fonciers qu’il dit avoir acquis légalement au même titre que tous les habitants de la cité. « Ce n’est pas aux populations de décider de ce qui sera fait sur le terrain ou pas. Ce n’est pas un bail, c’est un terrain que nous avons acquis auprès de la Sn Hlm en 2008. Et l’étroitesse des rues de la cité est causée par les débordements des constructions. Personne ne conteste que les terrains appartiennent à autrui. On a un droit sur le terrain qui a été validé par l’urbanisme ; ce n’est pas une délibération de la mairie, c’est un permis d’occuper des Sn Hlm. On a les mêmes droits que tous les habitants de la cité. Donc, on va prendre ce qui nous revient de droit», clame Ibrahima Fofana.
D'aprés L'As, Ali Guèye, lui, dénonce un «carnage foncier» aux Hlm grand Médine. «Un prédateur foncier prétend avoir acquis ce terrain légalement. Si c’est le cas, c’est vraiment une honte. C’est la rue 09 emprunté par les habitants, les voitures et camions de l’Ucg. Comment une rue peut-elle être vendue, en 2023 ? C’est la goutte d’eau de trop. C’est un terrain litigieux depuis 1989, c’est le cas en 2010 et 2023… Nous n’allons jamais accepter que ce monsieur construise sur une rue», avise l’habitant de la cité. Représentant du maire des Parcelles assainies et résidant à la cité, Saliou Niang pense que les populations ont raisons de s’opposer à ce projet de valorisation qui va causer des inconvénients notamment du point de vue de la sécurité. Car, signale l’agent municipal, «il peut y avoir des problèmes d’accès en cas d’incident». D’autant que la cité est confrontée à des problèmes environnementaux qui nécessitent souvent des interventions. «Quand la rue est bouchée, comment faire pour intervenir ? L’autre aspect est lié à l’accès à la mer. A côté de cela, il y a les réseaux des concessionnaires qui sont enterrés au niveau des parcelles litigieuses. Ce qui fait que c’est des zones déclarées non aedificandi», signale M. Niang avant de dénoncer l’approche peu orthodoxe du propriétaire du terrain.
«Il se présente avec la Dscos, menaçant les populations de fermer les ouvertures de leurs maisons sur sa propriété. J’ai demandé au sieur de présenter les documents dont il dispose, notamment le titre de propriété, l’extrait de plan cadastral, son permis de construire. Nous avons vérifié, depuis 2016, il n’y a pas d’autorisation au nom du propriétaire. Ce qui montre que peut-être, il ne dispose pas des documents», tranche l’habitant avant d’éclairer la position de la mairie qui calme les populations. «On va saisir l’autorité centrale pour voir si l’attribution a eu lieu, et quels sont les documents dont il dispose. Et à partir de ce moment, on avisera», rassure l’agent municipal. Mais le mis en cause reste ferme sur sa position de faire valoir ses droits sur les deux titres fonciers qu’il dit avoir acquis légalement au même titre que tous les habitants de la cité. « Ce n’est pas aux populations de décider de ce qui sera fait sur le terrain ou pas. Ce n’est pas un bail, c’est un terrain que nous avons acquis auprès de la Sn Hlm en 2008. Et l’étroitesse des rues de la cité est causée par les débordements des constructions. Personne ne conteste que les terrains appartiennent à autrui. On a un droit sur le terrain qui a été validé par l’urbanisme ; ce n’est pas une délibération de la mairie, c’est un permis d’occuper des Sn Hlm. On a les mêmes droits que tous les habitants de la cité. Donc, on va prendre ce qui nous revient de droit», clame Ibrahima Fofana.