Peu de gens retiennent du gouverneur Louis Léon César Faidherbe qu’il eut un fils avec une très jeune sénégalaise de 15 ans, Diocounda Sidibé.
Celui-ci fut élevé par la femme française que Faidherbe épousa par la suite, vécut en France où il y fit une école d’officiers, puis intégra au Sénégal à titre indigène le corps des tirailleurs sénégalais, et non, comme il aurait été possible, un corps français.
Il mourut de la fièvre jaune en 1881 à l’âge de 24 ans, mais la tradition orale évoqua un suicide dont son métissage aurait été la cause. Il était en effet rejeté à la fois par les négociants et militaires européens qui le considéraient comme un nègre et par la société mulâtre, qui voyait en lui l’héritier du gouverneur qui avait fini d’achever leur suprématie économique.
Sa plaque tombale se trouve dans le cimetière catholique de St-Louis.
Avec Senegalmetis
Celui-ci fut élevé par la femme française que Faidherbe épousa par la suite, vécut en France où il y fit une école d’officiers, puis intégra au Sénégal à titre indigène le corps des tirailleurs sénégalais, et non, comme il aurait été possible, un corps français.
Il mourut de la fièvre jaune en 1881 à l’âge de 24 ans, mais la tradition orale évoqua un suicide dont son métissage aurait été la cause. Il était en effet rejeté à la fois par les négociants et militaires européens qui le considéraient comme un nègre et par la société mulâtre, qui voyait en lui l’héritier du gouverneur qui avait fini d’achever leur suprématie économique.
Sa plaque tombale se trouve dans le cimetière catholique de St-Louis.
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