Cours en ligne, télémédecine, visioconférence : les utilisations de la fibre optique sont innombrables. Pour rattraper son retard, et desservir l’ensemble du territoire même les zones peu rentables, la Guinée a choisi de bâtir d’une seule fois son infrastructure plutôt que de confier les travaux aux opérateurs.
Sanoussy Dabo, directeur général de la Société guinéenne de gestion du backbone national : « Cela veut dire 4 432 kilomètres de fibre optique, dans toutes les préfectures et en passant par les gros villages. Le backbone va aussi aux frontières pour pouvoir éventuellement transporter les flux en cas de panne sur le réseau. »
Le chantier démarré en 2015 et prévu pour deux ans a connu du retard en raison de la dureté des sols en région montagneuse selon son directeur. Aujourd’hui encore le réseau subit des coupes fréquentes en raison des activités minières ou des travaux routiers.
Pour Alpha Diallo, président de l’Association des bloggeurs de Guinée, il est encore trop tôt pour que les consommateurs se réjouissent. « Le risque est de voir les frais de location s'envoler et donc de voir les opérateurs qui louent le réseau répercuter ces frais sur le consommateur. Nous attendons donc de voir les offres des opérateurs avant de manifester notre enthousiasme. »
Les acteurs du secteur privé insistent également sur la facilitation d’accès si les tarifs sont prohibitifs ça n’aura servi à rien, estime l’un de leurs représentants.
Sanoussy Dabo : « Nous serons tentés de consommer plus et avec les économies d'échelle, le coût devrait baisser rapidement. »
Coût du projet : 238 millions de dollars financé à 90% par la coopération chinoise via Eximbank et 10% par le gouvernement. L’installation est réalisée par l’entreprise chinoise Huawei.
Pour rembourser le prêt sur 30 ans à partir de 2023, l’Etat compte ouvrir le capital de la SOGEB et cherche actuellement des actionnaires.
Sanoussy Dabo, directeur général de la Société guinéenne de gestion du backbone national : « Cela veut dire 4 432 kilomètres de fibre optique, dans toutes les préfectures et en passant par les gros villages. Le backbone va aussi aux frontières pour pouvoir éventuellement transporter les flux en cas de panne sur le réseau. »
Le chantier démarré en 2015 et prévu pour deux ans a connu du retard en raison de la dureté des sols en région montagneuse selon son directeur. Aujourd’hui encore le réseau subit des coupes fréquentes en raison des activités minières ou des travaux routiers.
Pour Alpha Diallo, président de l’Association des bloggeurs de Guinée, il est encore trop tôt pour que les consommateurs se réjouissent. « Le risque est de voir les frais de location s'envoler et donc de voir les opérateurs qui louent le réseau répercuter ces frais sur le consommateur. Nous attendons donc de voir les offres des opérateurs avant de manifester notre enthousiasme. »
Les acteurs du secteur privé insistent également sur la facilitation d’accès si les tarifs sont prohibitifs ça n’aura servi à rien, estime l’un de leurs représentants.
Sanoussy Dabo : « Nous serons tentés de consommer plus et avec les économies d'échelle, le coût devrait baisser rapidement. »
Coût du projet : 238 millions de dollars financé à 90% par la coopération chinoise via Eximbank et 10% par le gouvernement. L’installation est réalisée par l’entreprise chinoise Huawei.
Pour rembourser le prêt sur 30 ans à partir de 2023, l’Etat compte ouvrir le capital de la SOGEB et cherche actuellement des actionnaires.