Cellou Baldé, opposant à la junte au pouvoir en Guinée interpellé lundi, a été relâché mardi et placé sous contrôle judiciaire, ont indiqué son avocat et un responsable de son parti.
"Mon client à été placé sous contrôle judiciaire et doit se présenter tous les lundis et jeudis au tribunal", a dit à un correspondant de l'AFP son avocat Me Alseny Aïssata Diallo. Il devra aussi déposer son passeport au tribunal, a-t-il dit.
Son placement sous contrôle judiciaire a été rapporté aussi sur les réseaux sociaux par Mamadou Maladho Diallo, trésorier de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), le principal parti de Guinée.
Cellou Baldé, représentant de l'UFDG dans la région de Labé (nord) arrêté lundi, a été entendu mardi par les gendarmes avant d'être déféré devant la justice. Les gendarmes l'ont interrogé sur sa participation à des manifestations interdites en juillet, a dit son avocat.
Plusieurs forces politiques avaient réclamé lundi soir dans un communiqué la libération immédiate et sans condition de ce responsable d'opposition, accusant la junte "de museler par tous les moyens toutes les voies discordantes à sa gestion unilatérale de la transition".
Elles ont également appelé "à la mobilisation générale les jours à venir, pour exiger la libération de tous les détenus politiques et sociaux injustement arrêtés et kidnappés" alors que de nouvelles manifestations sont prévues le 20 octobre à Conakry, puis le 26 octobre dans tout le pays.
Après avoir renversé le président civil Alpha Condé en 2021, le colonel Mamady Doumbouya s'est fait investir président et s'est engagé à remettre le pouvoir à des civils élus dans un délai de trois ans, contre l'avis des forces d'opposition en Guinée et des leaders des Etats ouest-africains qui réclament une durée moins longue.
Une mission de la Communauté des Etats d'Afrique de l'ouest (Cédéao) est actuellement à Conakry pour travailler sur le calendrier d'un retour des civils au pouvoir. Le 24 septembre, l'organisation régionale a donné aux autorités un mois pour proposer un nouveau calendrier sous peine de "sanctions plus sévères" que celles déjà imposées.
L'opposition dénonce une confiscation du pouvoir, la répression des voix discordantes et une instrumentalisation de la justice par la junte alors que plusieurs ex-responsables sont en prison.
"Mon client à été placé sous contrôle judiciaire et doit se présenter tous les lundis et jeudis au tribunal", a dit à un correspondant de l'AFP son avocat Me Alseny Aïssata Diallo. Il devra aussi déposer son passeport au tribunal, a-t-il dit.
Son placement sous contrôle judiciaire a été rapporté aussi sur les réseaux sociaux par Mamadou Maladho Diallo, trésorier de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), le principal parti de Guinée.
Cellou Baldé, représentant de l'UFDG dans la région de Labé (nord) arrêté lundi, a été entendu mardi par les gendarmes avant d'être déféré devant la justice. Les gendarmes l'ont interrogé sur sa participation à des manifestations interdites en juillet, a dit son avocat.
Plusieurs forces politiques avaient réclamé lundi soir dans un communiqué la libération immédiate et sans condition de ce responsable d'opposition, accusant la junte "de museler par tous les moyens toutes les voies discordantes à sa gestion unilatérale de la transition".
Elles ont également appelé "à la mobilisation générale les jours à venir, pour exiger la libération de tous les détenus politiques et sociaux injustement arrêtés et kidnappés" alors que de nouvelles manifestations sont prévues le 20 octobre à Conakry, puis le 26 octobre dans tout le pays.
Après avoir renversé le président civil Alpha Condé en 2021, le colonel Mamady Doumbouya s'est fait investir président et s'est engagé à remettre le pouvoir à des civils élus dans un délai de trois ans, contre l'avis des forces d'opposition en Guinée et des leaders des Etats ouest-africains qui réclament une durée moins longue.
Une mission de la Communauté des Etats d'Afrique de l'ouest (Cédéao) est actuellement à Conakry pour travailler sur le calendrier d'un retour des civils au pouvoir. Le 24 septembre, l'organisation régionale a donné aux autorités un mois pour proposer un nouveau calendrier sous peine de "sanctions plus sévères" que celles déjà imposées.
L'opposition dénonce une confiscation du pouvoir, la répression des voix discordantes et une instrumentalisation de la justice par la junte alors que plusieurs ex-responsables sont en prison.