Quatre opposants guinéens ont été interpellés lors d’une vaste opération d'arrestations et d'interrogatoires sur les violences autour de la récente présidentielle. Les quatre hommes, entendus séparément par les policiers, figurent parmi les six opposants « activement » recherchés, selon le parquet à la suite des violences électorales, et plus précisément pour avoir « proféré des menaces de nature à troubler la sécurité et l'ordre public ».
L'opposition dénonce une opération visant à la museler et à faire oublier le « coup d'État électoral » auquel s'est livré, selon elle, le président Alpha Condé. Ils ont tous été retenus dans les locaux de la police judiciaire où ils ont passé la nuit. Une situation que dénonce leur conseil Me Salifou Béavogui.
« Ils ont tous été interrogés en notre présence effective pour des faits qualifiés de détention d’armes de guerre, de troubles à l’ordre public, pillage et destruction, de participation à un attroupement, de propos incitant à la violence, de menaces de nature à troubler l’ordre public et la sécurité. En réalité, ce sont des montages, le dossier il est vide. Notre souhait aurait été de retourner avec nos clients à domicile. Ce sont des personnalités qui ont des garanties suffisantes, qui ont des attaches connues, qui ont des domiciles connus, qui ne peuvent en aucune manière se soustraire à la justice. De surcroît, c’est le juge d’instruction qui a délivré une commission rogatoire. La commission rogatoire ne signifie pas forcément placement en garde à vue ou en détention. Nous croyons qu’ils sont persécutés, qu’ils sont intimidés, ils sont menacés, pourchassés, arrêtés pour leur activité politique, pas plus pas moins. »
L'opposition dénonce une opération visant à la museler et à faire oublier le « coup d'État électoral » auquel s'est livré, selon elle, le président Alpha Condé. Ils ont tous été retenus dans les locaux de la police judiciaire où ils ont passé la nuit. Une situation que dénonce leur conseil Me Salifou Béavogui.
« Ils ont tous été interrogés en notre présence effective pour des faits qualifiés de détention d’armes de guerre, de troubles à l’ordre public, pillage et destruction, de participation à un attroupement, de propos incitant à la violence, de menaces de nature à troubler l’ordre public et la sécurité. En réalité, ce sont des montages, le dossier il est vide. Notre souhait aurait été de retourner avec nos clients à domicile. Ce sont des personnalités qui ont des garanties suffisantes, qui ont des attaches connues, qui ont des domiciles connus, qui ne peuvent en aucune manière se soustraire à la justice. De surcroît, c’est le juge d’instruction qui a délivré une commission rogatoire. La commission rogatoire ne signifie pas forcément placement en garde à vue ou en détention. Nous croyons qu’ils sont persécutés, qu’ils sont intimidés, ils sont menacés, pourchassés, arrêtés pour leur activité politique, pas plus pas moins. »