Abdoulaye Bah, Ousmane Gaoual Diallo et Cellou Baldé, tous de l’UFDG, principale formation de l’opposition guinéenne, ainsi qu'Étienne Soropogui, du Mouvement les valeurs communes, un soutien actif de Cellou Dalein Diallo lors de la présidentielle du 18 octobre, ont passé leur première nuit à la prison civile de Conakry.
Ils ont été déférés lundi 16 novembre devant un juge d'instruction du tribunal de Dixinn, dans la proche banlieue de Conakry, qui les a inculpés de « fabrication et détention d'armes de guerre et atteintes aux intérêts fondamentaux de la nation » et immédiatement conduits sous bonne escorte à la prison civile. Ils y ont rejoint Ibrahima Chérif Bah, l’un des vice-présidents de l’UFDG et ancien gouverneur de la Banque centrale de Guinée, inculpé et placé sous mandat de dépôt la semaine dernière pour les mêmes motifs.
Dans une déclaration à la presse, le porte-parole du collectif des avocats de la défense, Me Salifou Béavogui, a expliqué : « nos clients, des prisonniers politiques, ont le moral au beau fixe, très confiants puis qu’ils sont convaincus de leur innocence », ajoutant qu’« ils sont simplement poursuivis pour des raisons politiques ».
Le procureur quant à lui n’a pas souhaité s’exprimer pour le moment. Le parquet avait simplement déclaré la semaine dernière que ces hauts responsables de l’opposition étaient activement recherchés pour avoir proféré des menaces de nature à troubler l’ordre public.
Ils ont été déférés lundi 16 novembre devant un juge d'instruction du tribunal de Dixinn, dans la proche banlieue de Conakry, qui les a inculpés de « fabrication et détention d'armes de guerre et atteintes aux intérêts fondamentaux de la nation » et immédiatement conduits sous bonne escorte à la prison civile. Ils y ont rejoint Ibrahima Chérif Bah, l’un des vice-présidents de l’UFDG et ancien gouverneur de la Banque centrale de Guinée, inculpé et placé sous mandat de dépôt la semaine dernière pour les mêmes motifs.
Dans une déclaration à la presse, le porte-parole du collectif des avocats de la défense, Me Salifou Béavogui, a expliqué : « nos clients, des prisonniers politiques, ont le moral au beau fixe, très confiants puis qu’ils sont convaincus de leur innocence », ajoutant qu’« ils sont simplement poursuivis pour des raisons politiques ».
Le procureur quant à lui n’a pas souhaité s’exprimer pour le moment. Le parquet avait simplement déclaré la semaine dernière que ces hauts responsables de l’opposition étaient activement recherchés pour avoir proféré des menaces de nature à troubler l’ordre public.