Vendredi dernier, le ministre de la Communication sociale a expliqué lors d’une conférence de presse, que le problème est lié au renouvellement des licences qui doit être effectué, par chaque radio, chaque année. Mais, selon Fernando Mendonça, plusieurs stations de diffusion ne l’ont pas fait depuis 2017.
C’est ainsi qu’un délai de trois jours leur a été accordé par le ministre de la Communication sociale, Fernando Mendonça et qui se termine ce mercredi (06.04). Selon le ministre Mendonça, la décision prise par l’exécutif, est à mettre dans le cadre du non-respect des lois par les médias ciblés et non avec la liberté d’expression.
« La personne, lors de l’acquisition de la licence et de l’ouverture d’une activité, sait qu’elle doit respecter les conditions qui réglementent cette activité», argue-t-il.
Que nenni, s’est offusqué le président de l’Ordem dos Jornalistas, António Nhaga, qui déclare que la décision du gouvernement est “divisionniste”. Car, poursuit-il pour le déplorer, « i[cette décision va contribuer à diviser la presse et les journalistes, elle n’apportera rien de nouveau. Et le ministre [de la Communication sociale] me semble qu’il n’a pas encore très bien compris ce qu’il doit faire dans la Communication sociale, et il y a beaucoup à faire, car les radios sont très pauvres]i ».
C’est une « persécution » continue des journalistes depuis l’arrivée de Umaru Embalò. Des radios sont saccagées impunément, des journalistes blessés par balles, d’autres enlevés en pleine journée et tabassés comme de vulgaires malfaiteurs.
Certains à Bissau trouvent qu’il faut remettre de l’ordre dans la floraison des médias. « Si on revient sur ce qui se passe ici avec les journalistes et certaines radios, à mon avis, c’est de la persécution », a déclaré João Sanhà, un habitant de la capitale. Maintenant, poursuit notre interlocuteur « si le gouvernement prétend que les radios ne sont pas capables de fonctionner, de mon point de vue, c’est une question politique pour fermer des radios qui gênent».
Les plus critiques affirment que la décision du gouvernement restreint davantage la liberté de la presse et d’expression en Guinée-Bissau, après une série d’attaques contre la radio et les journalistes depuis 2020. Et ces derniers de conclure que plusieurs radios jugées “gênantes” pour le régime guinéen, cesseront d’émettre, rejoignant Capital FM, déjà paralysée, victime d’une attaque d’hommes armés le 7 février dernier.
Le président de l’Orde des Journalistes de Guinée Bissau, António Nhaga, soutient que la priorité du ministre de la Communication sociale devrait être différente et non d’inverser les priorités.
Les radios, qui vivent dans des conditions terribles, des problèmes techniques aux problèmes financiers, sans pouvoir garantir le salaire minimum des travailleurs, sont obligées de payer, annuellement, environ 400 euros, pour renouveler la licence d’émission.
«i[Il y a beaucoup que [le ministre] doit faire en termes de régulation de la production de contenus. Tout le monde est préoccupé par le problème des ‘fake news’, qui détruit la presse, et en Guinée-Bissau, il y a beaucoup à dire à ce sujet. Le ministre pourrait essayer de régler ce problème. Il y a un média [Rádio Capital FM] qui a été saccagé deux fois – qu’a-t-il fait ? Rien]i».
Le Syndicat des journalistes et techniciens des médias (SINJOTECS) a tenu, hier mardi, une réunion avec les responsables des médias concernés par la décision du Gouvernement guinéen. La possibilité que des stations de radio soient fermées, est très prise au sérieux à Bissau.
Salimatou DJALÒ
C’est ainsi qu’un délai de trois jours leur a été accordé par le ministre de la Communication sociale, Fernando Mendonça et qui se termine ce mercredi (06.04). Selon le ministre Mendonça, la décision prise par l’exécutif, est à mettre dans le cadre du non-respect des lois par les médias ciblés et non avec la liberté d’expression.
« La personne, lors de l’acquisition de la licence et de l’ouverture d’une activité, sait qu’elle doit respecter les conditions qui réglementent cette activité», argue-t-il.
Que nenni, s’est offusqué le président de l’Ordem dos Jornalistas, António Nhaga, qui déclare que la décision du gouvernement est “divisionniste”. Car, poursuit-il pour le déplorer, « i[cette décision va contribuer à diviser la presse et les journalistes, elle n’apportera rien de nouveau. Et le ministre [de la Communication sociale] me semble qu’il n’a pas encore très bien compris ce qu’il doit faire dans la Communication sociale, et il y a beaucoup à faire, car les radios sont très pauvres]i ».
C’est une « persécution » continue des journalistes depuis l’arrivée de Umaru Embalò. Des radios sont saccagées impunément, des journalistes blessés par balles, d’autres enlevés en pleine journée et tabassés comme de vulgaires malfaiteurs.
Certains à Bissau trouvent qu’il faut remettre de l’ordre dans la floraison des médias. « Si on revient sur ce qui se passe ici avec les journalistes et certaines radios, à mon avis, c’est de la persécution », a déclaré João Sanhà, un habitant de la capitale. Maintenant, poursuit notre interlocuteur « si le gouvernement prétend que les radios ne sont pas capables de fonctionner, de mon point de vue, c’est une question politique pour fermer des radios qui gênent».
Les plus critiques affirment que la décision du gouvernement restreint davantage la liberté de la presse et d’expression en Guinée-Bissau, après une série d’attaques contre la radio et les journalistes depuis 2020. Et ces derniers de conclure que plusieurs radios jugées “gênantes” pour le régime guinéen, cesseront d’émettre, rejoignant Capital FM, déjà paralysée, victime d’une attaque d’hommes armés le 7 février dernier.
Le président de l’Orde des Journalistes de Guinée Bissau, António Nhaga, soutient que la priorité du ministre de la Communication sociale devrait être différente et non d’inverser les priorités.
Les radios, qui vivent dans des conditions terribles, des problèmes techniques aux problèmes financiers, sans pouvoir garantir le salaire minimum des travailleurs, sont obligées de payer, annuellement, environ 400 euros, pour renouveler la licence d’émission.
«i[Il y a beaucoup que [le ministre] doit faire en termes de régulation de la production de contenus. Tout le monde est préoccupé par le problème des ‘fake news’, qui détruit la presse, et en Guinée-Bissau, il y a beaucoup à dire à ce sujet. Le ministre pourrait essayer de régler ce problème. Il y a un média [Rádio Capital FM] qui a été saccagé deux fois – qu’a-t-il fait ? Rien]i».
Le Syndicat des journalistes et techniciens des médias (SINJOTECS) a tenu, hier mardi, une réunion avec les responsables des médias concernés par la décision du Gouvernement guinéen. La possibilité que des stations de radio soient fermées, est très prise au sérieux à Bissau.
Salimatou DJALÒ