Ce mercredi soir, au rez-de-chaussée du palais présidentiel, ils ne sont que trois autour de la table. Les interprètes sont en retrait et il n’y a pas de preneur de notes à proximité. Emmanuel Macron, Olaf Scholz et Volodymyr Zelensky s’expriment à bâtons rompus.
La discussion va durer plus de deux heures. « L’état d’esprit de la conversation était grave, Zelensky était inquiet mais le Président et le chancelier étaient totalement alignés », confie une source française mise au courant du contenu des échanges.
Cette grande première, une visite du commandant en chef des forces ukrainiennes à Paris, en pleine guerre, avait été conçue de longue date.
Malgré les petites phrases ici ou là et les agacements ressentis ou feints des entourages, Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky s’apprécient. Lorsqu’on regarde la photo prise le 9 décembre 2019 à l’Élysée, à l’occasion du fameux sommet Normandie pour la mise en œuvre des accords de Minsk, on note le regard complice de l’Ukrainien vers le Français.
Face à Vladimir Poutine et Angela Merkel, ils étaient les cadets de ce dialogue impossible. À l’époque, cela faisait huit mois qu’Emmanuel Macron avait osé inviter à l’Élysée Zelensky alors que celui-ci était en campagne contre le président sortant, Petro Porochenko. Un geste conçu pour instaurer de la confiance, fait pour durer.
S lejdd.fr
La discussion va durer plus de deux heures. « L’état d’esprit de la conversation était grave, Zelensky était inquiet mais le Président et le chancelier étaient totalement alignés », confie une source française mise au courant du contenu des échanges.
Cette grande première, une visite du commandant en chef des forces ukrainiennes à Paris, en pleine guerre, avait été conçue de longue date.
Malgré les petites phrases ici ou là et les agacements ressentis ou feints des entourages, Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky s’apprécient. Lorsqu’on regarde la photo prise le 9 décembre 2019 à l’Élysée, à l’occasion du fameux sommet Normandie pour la mise en œuvre des accords de Minsk, on note le regard complice de l’Ukrainien vers le Français.
Face à Vladimir Poutine et Angela Merkel, ils étaient les cadets de ce dialogue impossible. À l’époque, cela faisait huit mois qu’Emmanuel Macron avait osé inviter à l’Élysée Zelensky alors que celui-ci était en campagne contre le président sortant, Petro Porochenko. Un geste conçu pour instaurer de la confiance, fait pour durer.
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