Un « réseau » de trente laboratoires, dans une dizaine de villes, des laboratoires menant des expériences avec des souches de maladies « très dangereuses » comme la peste, le choléra, et des produits chimiques comme l’anthrax et tous travaillant avec le ministère de la Défense américain. C’est la découverte qu’auraient faite des soldats russes sur le sol ukrainien depuis 14 jours, selon l’ambassadeur russe, et qu’il a voulu partager au Conseil de sécurité vendredi.
Provocations irresponsables
L’ambassadrice américaine a nié en bloc, et les pays occidentaux ont parlé de désinformation et de provocations irresponsables. « Les mensonges de la Russie ne trompent personne (…) Cette campagne de désinformation pourrait être le prélude à l’utilisation d’une arme chimique ou biologique orchestrée par la Russie en Ukraine », estime l’ambassadeur Nicolas de Rivière.
Informations correctes
C’est effectivement ce qu’avait soufflé le secrétaire d’État Antony Blinken il y a trois semaines, que Moscou se servirait d’une pareille excuse pour bombarder ensuite l’Ukraine d’armes chimiques. Or, toutes les informations recueillies par les services secrets américains qui ont été partagées jusqu’ici se sont révélées être correctes.