De Genève, « Le Témoin » quotidien a appris que des Africains de Suisse romande ont voulu se rendre en Ukraine pour apporter de l’aide aux Noirs basés sur place ou coincés dans les frontières. De retour à Lausanne indiquent deux des correspondants du journal, des Africains (Sénégalais, Maliens, Ivoiriens, Nigérians, Gambiens etc) ont fait un récit terrifiant, marqué par la violence et un «tri» des réfugiés. Un pneu de la camionnette de leur mission humanitaire a été crevé par des racistes inconnus racontent-ils au « Témoin » quotidien.
Une camionnette remplie de vêtements d’hiver, de nourriture et de produits d’hygiène qui avait quitté Lausanne à destination de la frontière Ukraine-polonaise. À bord, un Lausannois et un Genevois d’origine sénégalaise désireux d’aider les étudiants africains ayant fui l’Ukraine et victimes de discrimination. «À Medyka, tout Africain qui marche seul dans la rue risque de se faire attaquer par des jeunes racistes. Les Noirs se regroupent entre eux pour sauver leur peau» dénoncent-ils.
Arrivés dans la ville frontalière de Medyka en Pologne, après 1000 km de route, ces gens de bonne volonté se sont heurtés à la haine d’une vingtaine de jeunes néonazis. «Ils nous ont aperçus alors que nous venions de trouver une place de parking devant la gare. Nous allions décharger le matériel pour les réfugiés africains entassés à la gare. Les skinheads ont mis leur cagoule et se sont dirigés vers nous en nous demandant de dégager. La décision la plus sage était de prendre la fuite» expliquent-ils.
Le lendemain, la petite délégation dit avoir vu deux camps de réfugiés: «Un réservé aux Blancs et un autre aux Africains». Une autre réaction d’hostilité a contrarié la mission. «Nous avons dormi dans la camionnette. À notre réveil, un pneu avait été crevé. Il fallait se replier ailleurs. Nous sommes allés à Cracovie où le matériel a pu être redistribué grâce à l’Église catholique» racontent ces Africains de Suisse. De retour à Lausanne, l’équipage humanitaire se remet de ses émotions. «Nous avons vécu le racisme dans son expression la plus primitive et la plus agressive. Un racisme anti- ¬Noirs qui dépasse l’entendement.» se désolent-ils dans les colonnes du quotidien «Vipeoples ».
Une camionnette remplie de vêtements d’hiver, de nourriture et de produits d’hygiène qui avait quitté Lausanne à destination de la frontière Ukraine-polonaise. À bord, un Lausannois et un Genevois d’origine sénégalaise désireux d’aider les étudiants africains ayant fui l’Ukraine et victimes de discrimination. «À Medyka, tout Africain qui marche seul dans la rue risque de se faire attaquer par des jeunes racistes. Les Noirs se regroupent entre eux pour sauver leur peau» dénoncent-ils.
Arrivés dans la ville frontalière de Medyka en Pologne, après 1000 km de route, ces gens de bonne volonté se sont heurtés à la haine d’une vingtaine de jeunes néonazis. «Ils nous ont aperçus alors que nous venions de trouver une place de parking devant la gare. Nous allions décharger le matériel pour les réfugiés africains entassés à la gare. Les skinheads ont mis leur cagoule et se sont dirigés vers nous en nous demandant de dégager. La décision la plus sage était de prendre la fuite» expliquent-ils.
Le lendemain, la petite délégation dit avoir vu deux camps de réfugiés: «Un réservé aux Blancs et un autre aux Africains». Une autre réaction d’hostilité a contrarié la mission. «Nous avons dormi dans la camionnette. À notre réveil, un pneu avait été crevé. Il fallait se replier ailleurs. Nous sommes allés à Cracovie où le matériel a pu être redistribué grâce à l’Église catholique» racontent ces Africains de Suisse. De retour à Lausanne, l’équipage humanitaire se remet de ses émotions. «Nous avons vécu le racisme dans son expression la plus primitive et la plus agressive. Un racisme anti- ¬Noirs qui dépasse l’entendement.» se désolent-ils dans les colonnes du quotidien «Vipeoples ».