Un charlatan âgé de 65 ans, a envoûté une commerçante K. D. a avant de la dépouiller de tous ses biens matériels et de son argent.
Les faits ont eu lieu dans un marché, situé dans la commune de Sahm Notaire de Guédiawaye. Alors que la jeune femme s’active dans son lieu de travail, elle reçoit la visite d’un individu nommé A. P., qui se présente comme un potentiel client et désire effectuer quelques emplettes.
Ainsi, il achète des bananes et de l’eau de boisson auprès de la vendeuse de fruits et engage une discussion à bâtons rompus avec elle. D’après le récit de Le Echos, repris par Senenews, il profite alors de son commerce facile et lui déclare être un marabout. Ensuite, il lui affirme être capable de rendre ses activités florissantes par le biais de ses prières.
La commerçante apprécie à sa juste valeur les pouvoirs mystiques du sieur Pam et sollicite ses services. Ce dernier approuve l’attitude de la jeune femme et lui demande de le conduire chez elle pour lui faire le travail en question dans la discrétion. En deux temps trois mouvements, K. D. range son étal de commerce, prend congé de ses collègues vendeuses et prend la direction de son domicile. Elle accueille le « marabout » dans son salon et lui exprime tous ses désirs.
Pam sort son arsenal de travail mystique et se met à prononcer des incantations. Il souffle ensuite sur la paume de sa main et lui caresse le crâne d’un tour de main. Soudain, il hausse le ton et réclame d’un ton ferme de l’argent à la jeune femme. Sans broncher, celle-ci délie les cordons de sa bourse et lui remet les 5000 F Cfa qu’elle détenait par devers-elle. Sachant que son plan fonctionne à merveille, il affiche de grands airs devant la commerçante et lui réclame ses parures.
Sous le coup de l’envoûtement, Khadidiatou fouille en vitesse ses affaires et s’exécute. Elle réunit alors tous ses biens matériels, notamment ses bijoux, ses pendentifs, ses bagues et autres boucles d’oreilles, et les remet au « marabout ». Celui-ci les fourgue dans ses poches et disparaît dans la nature. Abandonnant la jeune commerçante sur les lieux. Qui reprend ses esprits après le départ de son envoûteur-voleur, réalise sa mésaventure et crie de toutes ses forces son désarroi. Elle débarque à la police de Guédiawaye et dépose une lettre plainte contre X.
L’affaire est alors instruite. Une enquête est ouverte suivie d’une chasse à l’homme contre le charlatan. La commerçante et ses proches engagent une traque de leur côté et finissent par mettre le grappin sur le marabout. Ils le conduisent ensuite au commissariat central de la localité et le livrent aux agents de police.
Face aux enquêteurs, A. Pam verse dans des dénégations, mais peine à convaincre les policiers. Il est ensuite mis aux arrêts, puis placé en garde à vue. Il sera présenté devant le parquet du tribunal de grande instance de Guédiawaye pour charlatanisme.
Les faits ont eu lieu dans un marché, situé dans la commune de Sahm Notaire de Guédiawaye. Alors que la jeune femme s’active dans son lieu de travail, elle reçoit la visite d’un individu nommé A. P., qui se présente comme un potentiel client et désire effectuer quelques emplettes.
Ainsi, il achète des bananes et de l’eau de boisson auprès de la vendeuse de fruits et engage une discussion à bâtons rompus avec elle. D’après le récit de Le Echos, repris par Senenews, il profite alors de son commerce facile et lui déclare être un marabout. Ensuite, il lui affirme être capable de rendre ses activités florissantes par le biais de ses prières.
La commerçante apprécie à sa juste valeur les pouvoirs mystiques du sieur Pam et sollicite ses services. Ce dernier approuve l’attitude de la jeune femme et lui demande de le conduire chez elle pour lui faire le travail en question dans la discrétion. En deux temps trois mouvements, K. D. range son étal de commerce, prend congé de ses collègues vendeuses et prend la direction de son domicile. Elle accueille le « marabout » dans son salon et lui exprime tous ses désirs.
Pam sort son arsenal de travail mystique et se met à prononcer des incantations. Il souffle ensuite sur la paume de sa main et lui caresse le crâne d’un tour de main. Soudain, il hausse le ton et réclame d’un ton ferme de l’argent à la jeune femme. Sans broncher, celle-ci délie les cordons de sa bourse et lui remet les 5000 F Cfa qu’elle détenait par devers-elle. Sachant que son plan fonctionne à merveille, il affiche de grands airs devant la commerçante et lui réclame ses parures.
Sous le coup de l’envoûtement, Khadidiatou fouille en vitesse ses affaires et s’exécute. Elle réunit alors tous ses biens matériels, notamment ses bijoux, ses pendentifs, ses bagues et autres boucles d’oreilles, et les remet au « marabout ». Celui-ci les fourgue dans ses poches et disparaît dans la nature. Abandonnant la jeune commerçante sur les lieux. Qui reprend ses esprits après le départ de son envoûteur-voleur, réalise sa mésaventure et crie de toutes ses forces son désarroi. Elle débarque à la police de Guédiawaye et dépose une lettre plainte contre X.
L’affaire est alors instruite. Une enquête est ouverte suivie d’une chasse à l’homme contre le charlatan. La commerçante et ses proches engagent une traque de leur côté et finissent par mettre le grappin sur le marabout. Ils le conduisent ensuite au commissariat central de la localité et le livrent aux agents de police.
Face aux enquêteurs, A. Pam verse dans des dénégations, mais peine à convaincre les policiers. Il est ensuite mis aux arrêts, puis placé en garde à vue. Il sera présenté devant le parquet du tribunal de grande instance de Guédiawaye pour charlatanisme.
Ndèye Fatou Kébé