Devant les enquêteurs, rapporte "Les Echos", elle a soutenu que Siga en est l’auteur, parce que ses rapports avec celle-ci n’étaient plus lisses et qu’elle ne cessait de la menacer.
Leur voisin, entendu à l’enquête en qualité de témoin, renseigne qu’il a entendu dire que c’était Siga qui se réclamait être l’auteure de l’incendie et, selon lui, c’était pour mettre à exécution ses menaces.
Entendue depuis l’enquête préliminaire, Siga Diouf conteste les faits. Jusqu’à la barre de la Chambre criminelle, hier, ce sont les mêmes dénégations qu’elle a servies.
‘’Je ne sais pas ce qui a brûlé cette chambre’’, s’est-elle limitée à dire. Ayant soutenu à l’enquête que c’est elle qui a informé la partie civile du feu qui s’était déclaré dans sa chambre, la maîtresse des lieux a balayé cela d’un revers de main. Toutefois, elle renseigne qu’elle n’entretient pas une bonne relation avec la plaignante.
À l’en croire, celle-ci déposait un seau devant la porte de sa chambre. ‘’Je lui ai demandé à plusieurs reprises de ne plus déposer son seau devant ma chambre, mais elle n’a rien voulu entendre’’, a-t-elle raconté.
Dans ses observations, le représentant du ministère public a estimé qu’il ne s’agissait point d’une cause accidentelle, à propos de cet incendie, mais, argue-t-il, c’est l’œuvre d’une main humaine.
La mise en cause encourt 10 ans de réclusion criminelle devant la Chambre criminelle de Pikine/Guédiawaye, où elle a comparu hier, pour incendie volontaire d’un lieu habité.
L’affaire mise en délibéré, le verdict sera rendu le 3 mai prochain.
Senenews
Leur voisin, entendu à l’enquête en qualité de témoin, renseigne qu’il a entendu dire que c’était Siga qui se réclamait être l’auteure de l’incendie et, selon lui, c’était pour mettre à exécution ses menaces.
Entendue depuis l’enquête préliminaire, Siga Diouf conteste les faits. Jusqu’à la barre de la Chambre criminelle, hier, ce sont les mêmes dénégations qu’elle a servies.
‘’Je ne sais pas ce qui a brûlé cette chambre’’, s’est-elle limitée à dire. Ayant soutenu à l’enquête que c’est elle qui a informé la partie civile du feu qui s’était déclaré dans sa chambre, la maîtresse des lieux a balayé cela d’un revers de main. Toutefois, elle renseigne qu’elle n’entretient pas une bonne relation avec la plaignante.
À l’en croire, celle-ci déposait un seau devant la porte de sa chambre. ‘’Je lui ai demandé à plusieurs reprises de ne plus déposer son seau devant ma chambre, mais elle n’a rien voulu entendre’’, a-t-elle raconté.
Dans ses observations, le représentant du ministère public a estimé qu’il ne s’agissait point d’une cause accidentelle, à propos de cet incendie, mais, argue-t-il, c’est l’œuvre d’une main humaine.
La mise en cause encourt 10 ans de réclusion criminelle devant la Chambre criminelle de Pikine/Guédiawaye, où elle a comparu hier, pour incendie volontaire d’un lieu habité.
L’affaire mise en délibéré, le verdict sera rendu le 3 mai prochain.
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