«Il y a un fort taux de grossesses noté dans les écoles du Sénégal», alerte Mademba Ndoye, choqué par cette triste réalité. Ce phénomène est très développé au niveau des régions situées au Sud du pays. Il détaille : «la région de Sédhiou arrive en tête avec 30% de cas notés. Elle est suivie de Ziguinchor avec 19% et de Kolda avec 9%. Les localités de Tamba, Saint-Louis, Fatick suivent successivement avec un taux de 5% chacune.»
Abordant les auteurs de ces grossesses notées chez les jeunes filles, les garçons dans les établissements sont les premiers auteurs. C’est après que viennent les commerçants et les conducteurs de motos Jakarta. Tout cela est aussi dû à la pauvreté galopante qui fait que ces auteurs ciblés rendent des services qui devaient être rémunérés aux jeunes filles malheureusement, elles ne peuvent pas les payer et sont obligées de leur livrer leur corps. Pour inverser la tendance, le Geep investit sur la formation des Lea, (leaders élèves animateurs) dans les différentes écoles qui vont mutualiser leurs efforts avec les Professeurs relais techniques (Prt).
Au final, le Geep compte procéder à un maillage complet du territoire pour valoriser l’éducation sur la santé de la reproduction. Les carences des élèves dans ce domaine favorisent les grossesses précoces et non-désirées dans le milieu scolaire. M. Ndoye avance :«Il est aussi temps de mettre en place un Observatoire des grossesses précoces en milieu scolaire, pour mieux alerter, mieux recueillir les données, afin de pouvoir mieux juguler le fléau”.
Même si la région de Tamba n’a pas un taux assez significatif (5%), il est fondamental que les Professeurs relais techniques soient formés et accompagnés dans l’élaboration de fiche technique sur la santé de la reproduction.» Impliqué dans cette bataille, il ajoute : «Il faut qu’ils soient formés pour mieux dérouler une leçon sur la santé de la reproduction. Avec les Lea, il s’agira de leur expliquer les causes et conséquences des grossesses précoces et les laisser eux-mêmes proposer leur stratégie pour mieux faire passer le message. Aucune stratégie ne leur sera imposée, ils auront libre cours et proposeront eux-mêmes, la méthode à adopter pour que l’objectif de toucher le maximum de cibles soit atteint.»
Abordant les auteurs de ces grossesses notées chez les jeunes filles, les garçons dans les établissements sont les premiers auteurs. C’est après que viennent les commerçants et les conducteurs de motos Jakarta. Tout cela est aussi dû à la pauvreté galopante qui fait que ces auteurs ciblés rendent des services qui devaient être rémunérés aux jeunes filles malheureusement, elles ne peuvent pas les payer et sont obligées de leur livrer leur corps. Pour inverser la tendance, le Geep investit sur la formation des Lea, (leaders élèves animateurs) dans les différentes écoles qui vont mutualiser leurs efforts avec les Professeurs relais techniques (Prt).
Au final, le Geep compte procéder à un maillage complet du territoire pour valoriser l’éducation sur la santé de la reproduction. Les carences des élèves dans ce domaine favorisent les grossesses précoces et non-désirées dans le milieu scolaire. M. Ndoye avance :«Il est aussi temps de mettre en place un Observatoire des grossesses précoces en milieu scolaire, pour mieux alerter, mieux recueillir les données, afin de pouvoir mieux juguler le fléau”.
Même si la région de Tamba n’a pas un taux assez significatif (5%), il est fondamental que les Professeurs relais techniques soient formés et accompagnés dans l’élaboration de fiche technique sur la santé de la reproduction.» Impliqué dans cette bataille, il ajoute : «Il faut qu’ils soient formés pour mieux dérouler une leçon sur la santé de la reproduction. Avec les Lea, il s’agira de leur expliquer les causes et conséquences des grossesses précoces et les laisser eux-mêmes proposer leur stratégie pour mieux faire passer le message. Aucune stratégie ne leur sera imposée, ils auront libre cours et proposeront eux-mêmes, la méthode à adopter pour que l’objectif de toucher le maximum de cibles soit atteint.»