Le phénomène des grossesses précoces est de plus en plus inquiétant à Foundiougne. Entre janvier et mai 2023, cent quatre (104) jeunes filles en état de grossesse ont été enregistrées au centre de santé, toutes habitant la commune. « Il s’agit de vingt-cinq cas pour la tranche d’âge 15-19 ans et soixante-quinze cas de jeunes filles âgées de 20 à 24 ans», renseigne la maîtresse sage-femme qui considère que ces chiffres équivalent à 2,25% de la population cible (15-19 ans) estimée à 1105 , et 8,4% de celle âgée de 20-24 ans qui est de 939 personnes. Ces filles sont à plus de 60% des élèves non mariées.
D'aprés L'As, les auteurs des grossesses sont pour la majorité des conducteurs de moto Jakarta, même si on y dénombre quelques enseignants. La situation est d’autant plus préoccupante que les filles ne fréquentent pas les structures de santé. Ce qui fragilise les efforts jusque-là consentis par les autorités pour lutter contre la mortalité maternelle et néonatale dans la région. Ces grossesses dont les causes résultent de plusieurs facteurs liés à la vulnérabilité des victimes ont des conséquences sur les performances scolaires des jeunes filles qui, pour la plupart, abandonnent les études après accouchement. D’où la nécessité de renforcer les clubs adolescents dans le département de Foundiougne presque dépourvu de structures adéquates permettant aux adolescentes et jeunes filles de disposer d’une bonne information sur les risques liés à une grossesse très tôt contractée. « Il nous faut effectivement renforcer ces clubs ados », a soutenu le point focal du projet Power to Youth, Souleymane Kane.
En attendant, les organisations de la société civile, les professionnels des médias et les acteurs étatiques sont invités à user de leur bâton de pèlerin pour arriver à bout de cette inquiétante situation. Un atelier d’information sur les pratiques néfastes a été initié à cet effet par le projet Power to Youth à l’endroit des journalistes et agents de la santé de la région. Au cours des échanges, les agents de santé et professionnels de médias ont beaucoup insisté sur l’importance d’introduire l’éducation sexuelle dans les programmes scolaires et la redynamisation des clubs d’éducation à la vie familiale (EVF).
D'aprés L'As, les auteurs des grossesses sont pour la majorité des conducteurs de moto Jakarta, même si on y dénombre quelques enseignants. La situation est d’autant plus préoccupante que les filles ne fréquentent pas les structures de santé. Ce qui fragilise les efforts jusque-là consentis par les autorités pour lutter contre la mortalité maternelle et néonatale dans la région. Ces grossesses dont les causes résultent de plusieurs facteurs liés à la vulnérabilité des victimes ont des conséquences sur les performances scolaires des jeunes filles qui, pour la plupart, abandonnent les études après accouchement. D’où la nécessité de renforcer les clubs adolescents dans le département de Foundiougne presque dépourvu de structures adéquates permettant aux adolescentes et jeunes filles de disposer d’une bonne information sur les risques liés à une grossesse très tôt contractée. « Il nous faut effectivement renforcer ces clubs ados », a soutenu le point focal du projet Power to Youth, Souleymane Kane.
En attendant, les organisations de la société civile, les professionnels des médias et les acteurs étatiques sont invités à user de leur bâton de pèlerin pour arriver à bout de cette inquiétante situation. Un atelier d’information sur les pratiques néfastes a été initié à cet effet par le projet Power to Youth à l’endroit des journalistes et agents de la santé de la région. Au cours des échanges, les agents de santé et professionnels de médias ont beaucoup insisté sur l’importance d’introduire l’éducation sexuelle dans les programmes scolaires et la redynamisation des clubs d’éducation à la vie familiale (EVF).