Les acteurs de la santé appartenant à l’Alliance And Gueusseum et le Syndicat des travailleurs des collectivités territoriales qui sont en jonction depuis plusieurs mois dans la lutte syndicale, se sont radicalisés avec une grève de 96 heures entamée depuis mardi.
Ainsi, ce sont toujours et encore les populations démunies qui vont devoir trinquer. Et ce qui fait le plus mal dans cette situation est qu'au lieu d'appeler les différentes parties sur la table pour entamer des négociations sincères, l’État continue de faire ce qu'il sait le mieux, le pourrissement et mettre en mal le partenaire social avec les populations, en faisant ce qui s'apparente à du dilatoire voire de la manipulation. Pourtant, avant d'en arriver à cette radicalisation des personnels de santé, combien de préavis ont été déposés sur la table du gouvernement ?
Franchement dans cette situation, c'est comme si la santé des populations comptait pour du beurre, alors qu'elle devait être parmi les priorités du gouvernement. C'est à se demander même parfois si le pouvoir a de l'empathie pour ses administrés.
Car il suffit de faire un tour dans les hôpitaux pour voir le désarroi dans lequel cette grève plonge les populations. Les malades sont laissés à eux-mêmes et rien n'est plus douloureux que de traîner une maladie et de se voir éconduire, sous prétexte que le personnel soignant est en grève. Et le comble dans cette situation est que tout le temps, c'est le non-respect des accords qui revient comme une ritournelle.
Comment un État responsable peut-il signer des accords pour, ensuite, passer outre ? Et aujourd'hui encore, les revendications tournent essentiellement, entre autres, autour de « l'application des accords Gouvernement-syndicats de la Santé par l'harmonisation de l'octroi de l'indemnité de logement aux personnels administratifs et techniques ainsi qu'aux chauffeurs et aux autres catégories du Ministère de la Santé et de l'Action Sociale sans oublier leurs arriérés de primes Covid 19 de 104 millions que le Ministère des Finances a déjà programmés ».
Pourtant, avec le Covid, l'espoir était grand de voir les problèmes des hôpitaux réglés définitivement. Ainsi, le chef de l’État avait promis de les requinquer avec l'injection de vaccins en deux doses, la première dose en mars 2020, avec les 1000 milliards du Fonds Covid-19 et la seconde, avec les 500 milliards FCfa (894 millions $).
Somme que Macky Sall avait promis en septembre 2020, de mobiliser en quatre ans, en faveur du secteur de la santé. Mais le triste constat est qu'aujourd'hui, les hôpitaux sont au bord de l'asphyxie financière et réclament une bouffée d'oxygène. Comme quoi, malgré ces promesses mirobolantes, rien n'a changé et c'est comme si les choses allaient de mal en pis.
Avec à la clé, des grèves cycliques qui ont fini de prendre les populations en otage. Et il est grand temps que le gouvernement de combat règle définitivement, le problème de la santé pour mettre un terme au calvaire sans fin des populations.
Ainsi, ce sont toujours et encore les populations démunies qui vont devoir trinquer. Et ce qui fait le plus mal dans cette situation est qu'au lieu d'appeler les différentes parties sur la table pour entamer des négociations sincères, l’État continue de faire ce qu'il sait le mieux, le pourrissement et mettre en mal le partenaire social avec les populations, en faisant ce qui s'apparente à du dilatoire voire de la manipulation. Pourtant, avant d'en arriver à cette radicalisation des personnels de santé, combien de préavis ont été déposés sur la table du gouvernement ?
Franchement dans cette situation, c'est comme si la santé des populations comptait pour du beurre, alors qu'elle devait être parmi les priorités du gouvernement. C'est à se demander même parfois si le pouvoir a de l'empathie pour ses administrés.
Car il suffit de faire un tour dans les hôpitaux pour voir le désarroi dans lequel cette grève plonge les populations. Les malades sont laissés à eux-mêmes et rien n'est plus douloureux que de traîner une maladie et de se voir éconduire, sous prétexte que le personnel soignant est en grève. Et le comble dans cette situation est que tout le temps, c'est le non-respect des accords qui revient comme une ritournelle.
Comment un État responsable peut-il signer des accords pour, ensuite, passer outre ? Et aujourd'hui encore, les revendications tournent essentiellement, entre autres, autour de « l'application des accords Gouvernement-syndicats de la Santé par l'harmonisation de l'octroi de l'indemnité de logement aux personnels administratifs et techniques ainsi qu'aux chauffeurs et aux autres catégories du Ministère de la Santé et de l'Action Sociale sans oublier leurs arriérés de primes Covid 19 de 104 millions que le Ministère des Finances a déjà programmés ».
Pourtant, avec le Covid, l'espoir était grand de voir les problèmes des hôpitaux réglés définitivement. Ainsi, le chef de l’État avait promis de les requinquer avec l'injection de vaccins en deux doses, la première dose en mars 2020, avec les 1000 milliards du Fonds Covid-19 et la seconde, avec les 500 milliards FCfa (894 millions $).
Somme que Macky Sall avait promis en septembre 2020, de mobiliser en quatre ans, en faveur du secteur de la santé. Mais le triste constat est qu'aujourd'hui, les hôpitaux sont au bord de l'asphyxie financière et réclament une bouffée d'oxygène. Comme quoi, malgré ces promesses mirobolantes, rien n'a changé et c'est comme si les choses allaient de mal en pis.
Avec à la clé, des grèves cycliques qui ont fini de prendre les populations en otage. Et il est grand temps que le gouvernement de combat règle définitivement, le problème de la santé pour mettre un terme au calvaire sans fin des populations.