Malgré le mouvement d’humeur, la présidente du Haut Conseil du Dialogue Social a confié que les négociations sont en cours entre les travailleurs des Collectivités Territoriales etle gouvernement. Maintenant la balle est dans le camp des autorités pour trouver une solution définitive.
«C’est une question d’actualité parce que la grève est toujours en cours et elle dure depuis un certain nombre de semaines. Nous allons nous partager les rôles entre le secrétariat exécutif et les membres de l’institution. Je peux vous rassurer que nous les avons rencontrés et au cours de l’audience, l’intersyndicale a décliné les trois points qui l’opposent au gouvernement», renseigne Mme Ndiaye.
Le point le plus saillant de la revendication, c’est l’augmentation des salaires récemment dans le secteur et la hausse généralisée des salaires.
«Les travailleurs pensent qu’ils doivent en bénéficier. L’Etat n’a pas certes dit non, mais il a posé des préalables. L’Etat par la voix de l’exécutif pense qu’il fallait faire une étude pour procéder au recensement du personnel qui pouvait bénéficier de ces augmentations. Parce que nous savons tous que dans les Collectivités territoriales, il y a plusieurs catégories de personnes. Donc, une commission a été mise en place au sein de laquelle siègent les travailleurs. Le travail a été fait dans les règles de l’art au point que 4 021 travailleurs pour lesquels il n’y a pas de contestation possible ont été recensés», a-t-elle déclaré
Cependant, précise Innocence Ntap Ndiaye, «la question est de savoir s’il faut agir par étapes en appliquant ces augmentations sur les 4 021 ou sur l’intégralité, c’est-à-dire ceux dont les dossiers ne sont pas encore validés. Nous avons rencontré les travailleurs et nous allons parler au gouvernement de sorte que le ministre en charge des Collectivités territoriales puisse s’asseoir à nouveau avec les travailleurs pour discuter. Donc le problème aujourd’hui se situe à ce niveau. La balle est dans le camp du gouvernement».
Elle lance un appel aux travailleurs parce que cette grève impacte négativement la vie des populations. «Aujourd’hui, avoir un extrait de naissance ou tout autre acte, c’est vraiment difficile», se désole-t-elle. Elle demande ainsi aux travailleurs de surseoir à leur grève et de s’asseoir autour d’une table pour négocier
Par ailleurs, tirant le bilan de ces trois ans d’activités de l’institution, la présidente Innocence Ntap Ndiaye est revenue sur les réalisations phares de la structure.
«Depuis 2015, nous travaillons sur un cadre stratégique d’intervention triennale. Nous extrayons de ce cadre également un plan annuel pour faire ce qui réalisable. Par contre, nous pouvons être rattrapés par des sujets qui surgissent dans des domaines dans lesquels nous travaillons et qu’il faut prendre en charge. Mais il faut reconnaître que les questions qui relèvent des secteurs sociaux de base comme l’éducation et la santé sont des priorités», souligne-telle.
Pour ce qui est de l’éducation, Innocence Ntap Ndiaye confie que c’est un secteur public au sein duquel un comité du dialogue social a été créé. Elle pense que la mise en place d’un comité sectoriel dans le secteur de la santé est extrêmement urgent
Pour ce qui concerne les autres secteurs, comme le pétrole et le gaz, elle dira que le Haut Conseil du Dialogue Social y avait réfléchi en 2020. «Il a formulé des recommandations. Il a recueilli tous les avis pour que le pétrole ne soit pas cette ressource qui crée un problème dans notre pays. Et que cela profite aux populations qui sont les premières destinataires des richesses qui seront produites par ces ressources pétrolières et gazières. Donc, nous sommes dans des secteurs clés créateurs de richesses», fait-elle savoir.
L’As
«C’est une question d’actualité parce que la grève est toujours en cours et elle dure depuis un certain nombre de semaines. Nous allons nous partager les rôles entre le secrétariat exécutif et les membres de l’institution. Je peux vous rassurer que nous les avons rencontrés et au cours de l’audience, l’intersyndicale a décliné les trois points qui l’opposent au gouvernement», renseigne Mme Ndiaye.
Le point le plus saillant de la revendication, c’est l’augmentation des salaires récemment dans le secteur et la hausse généralisée des salaires.
«Les travailleurs pensent qu’ils doivent en bénéficier. L’Etat n’a pas certes dit non, mais il a posé des préalables. L’Etat par la voix de l’exécutif pense qu’il fallait faire une étude pour procéder au recensement du personnel qui pouvait bénéficier de ces augmentations. Parce que nous savons tous que dans les Collectivités territoriales, il y a plusieurs catégories de personnes. Donc, une commission a été mise en place au sein de laquelle siègent les travailleurs. Le travail a été fait dans les règles de l’art au point que 4 021 travailleurs pour lesquels il n’y a pas de contestation possible ont été recensés», a-t-elle déclaré
Cependant, précise Innocence Ntap Ndiaye, «la question est de savoir s’il faut agir par étapes en appliquant ces augmentations sur les 4 021 ou sur l’intégralité, c’est-à-dire ceux dont les dossiers ne sont pas encore validés. Nous avons rencontré les travailleurs et nous allons parler au gouvernement de sorte que le ministre en charge des Collectivités territoriales puisse s’asseoir à nouveau avec les travailleurs pour discuter. Donc le problème aujourd’hui se situe à ce niveau. La balle est dans le camp du gouvernement».
Elle lance un appel aux travailleurs parce que cette grève impacte négativement la vie des populations. «Aujourd’hui, avoir un extrait de naissance ou tout autre acte, c’est vraiment difficile», se désole-t-elle. Elle demande ainsi aux travailleurs de surseoir à leur grève et de s’asseoir autour d’une table pour négocier
Par ailleurs, tirant le bilan de ces trois ans d’activités de l’institution, la présidente Innocence Ntap Ndiaye est revenue sur les réalisations phares de la structure.
«Depuis 2015, nous travaillons sur un cadre stratégique d’intervention triennale. Nous extrayons de ce cadre également un plan annuel pour faire ce qui réalisable. Par contre, nous pouvons être rattrapés par des sujets qui surgissent dans des domaines dans lesquels nous travaillons et qu’il faut prendre en charge. Mais il faut reconnaître que les questions qui relèvent des secteurs sociaux de base comme l’éducation et la santé sont des priorités», souligne-telle.
Pour ce qui est de l’éducation, Innocence Ntap Ndiaye confie que c’est un secteur public au sein duquel un comité du dialogue social a été créé. Elle pense que la mise en place d’un comité sectoriel dans le secteur de la santé est extrêmement urgent
Pour ce qui concerne les autres secteurs, comme le pétrole et le gaz, elle dira que le Haut Conseil du Dialogue Social y avait réfléchi en 2020. «Il a formulé des recommandations. Il a recueilli tous les avis pour que le pétrole ne soit pas cette ressource qui crée un problème dans notre pays. Et que cela profite aux populations qui sont les premières destinataires des richesses qui seront produites par ces ressources pétrolières et gazières. Donc, nous sommes dans des secteurs clés créateurs de richesses», fait-elle savoir.
L’As