La grève des chauffeurs de transport en commun a été largement suivie dans le département de Mbour. A la gare routière de la capitale de la Petite Côte, tous les véhicules sont garés. Jugeantle bilan de ce premier jour satisfaisant, les transporteurs promettent de continuer le combat jusqu’à satisfaction totale de leurs revendications.
Le système du transport a été paralysé hier (mercredi 17 janvier)lors de la première journée de la grève déclenchée par les transporteurs. A la gare routière de Mbour qui grouillait d’habitude de monde, les cars, minicars, bus et «7 places» sont stationnés. Ils ont tous observé la grève pour protester contre les 22 mesures prises par l’Etat du Sénégal et l’augmentation du prix du carburant. A la partie réservée aux véhicules assurant le trafic MbourTivaouane, un monsieur vêtu d’un Jean et d’un T-shirt de couleur violette qui n’était pas au courant de la grève des transporteurs a dû rebrousser chemin, en attendant la fin de ce mouvement d’humeur. Ainsi, dans le département de Mbour, c’est la paralysie totale. Conscient de la réussite du mot d’ordre, El Hadji Mbaye Diène, secrétaire général de la gare routière de Mbour, exulte de bonheur. «La grève a été suivie à l’intérieur de la gare routière de Mbour. L’Etat a pris les 22 mesures sans consulter les chauffeurs et les transporteurs», souligne-t-il.
En dépit de quelques dissidences notées, la réussite de la grève a été totale. C’est pourquoi les transporteurs demandent à l’Etat de revoir certaines de ses décisions. «Ces gens qui se réclament du Cadre unitaire voulaient faire capoter le mouvement d’humeur, heureusement, cela n’a pas marché. Nous dénonçons la hausse du carburant qui, normalement, doit se répercuter sur le prix du transport. S’agissant des accidents, il n’y a pas un seul chauffeur qui se lève un matin pour souhaiter en commettre. S’il y a une erreur, cela se répercute sur eux. Pourquoi en vouloir aux chauffeurs sans prendre en compte leurs préoccupations ? Les chauffeurs des véhicules de transport en commun n’ont pas d’IPM, ni d’embauche. Nous travaillons dans des conditions misérables», peste le secrétaire général de la gare routière qui reproche à l’Etat d’avoir mis la charrue avant les bœufs», soutient-il
L’As
Le système du transport a été paralysé hier (mercredi 17 janvier)lors de la première journée de la grève déclenchée par les transporteurs. A la gare routière de Mbour qui grouillait d’habitude de monde, les cars, minicars, bus et «7 places» sont stationnés. Ils ont tous observé la grève pour protester contre les 22 mesures prises par l’Etat du Sénégal et l’augmentation du prix du carburant. A la partie réservée aux véhicules assurant le trafic MbourTivaouane, un monsieur vêtu d’un Jean et d’un T-shirt de couleur violette qui n’était pas au courant de la grève des transporteurs a dû rebrousser chemin, en attendant la fin de ce mouvement d’humeur. Ainsi, dans le département de Mbour, c’est la paralysie totale. Conscient de la réussite du mot d’ordre, El Hadji Mbaye Diène, secrétaire général de la gare routière de Mbour, exulte de bonheur. «La grève a été suivie à l’intérieur de la gare routière de Mbour. L’Etat a pris les 22 mesures sans consulter les chauffeurs et les transporteurs», souligne-t-il.
En dépit de quelques dissidences notées, la réussite de la grève a été totale. C’est pourquoi les transporteurs demandent à l’Etat de revoir certaines de ses décisions. «Ces gens qui se réclament du Cadre unitaire voulaient faire capoter le mouvement d’humeur, heureusement, cela n’a pas marché. Nous dénonçons la hausse du carburant qui, normalement, doit se répercuter sur le prix du transport. S’agissant des accidents, il n’y a pas un seul chauffeur qui se lève un matin pour souhaiter en commettre. S’il y a une erreur, cela se répercute sur eux. Pourquoi en vouloir aux chauffeurs sans prendre en compte leurs préoccupations ? Les chauffeurs des véhicules de transport en commun n’ont pas d’IPM, ni d’embauche. Nous travaillons dans des conditions misérables», peste le secrétaire général de la gare routière qui reproche à l’Etat d’avoir mis la charrue avant les bœufs», soutient-il
L’As