Difficile de quitter le Fouta pour se rendre à Dakar ou vers une autre région ces jours-ci. La grève illimitée dans le secteur du transport qui, finalement a été levée hier, mardi 24 janvier 2023, est passée par là . Les transporteurs protestaient contre les 22 mesures prises par le gouvernement lors du Conseil interministériel du 9 janvier 2023, visant à lutter contre l’insécurité routière, après l’accident de Sikilo dans la région de Kaffrine, qui a coûté la vie à 42 personnes et fait beaucoup de blessés. Dans le département de Podor, les véhicules de transport en commun ont été tous immobilisés. Seuls les «clandos», les «wopouya» ou les «jakarta» roulent.
Conséquence : il est presque impossible de voyager. Pour les bus DDD qui ne font pas partie de la grève, la réservation pour aller à Dakar est saturée en ces jours-ci. Comme dit-on, l’occasion faisant le larron, des chauffeurs de véhicules particuliers ont décidé de prendre des passagers, même s’il est rare d’en trouver. Et pour aller à Dakar, il faut débourser entre 15 mille et 20 mille FCfa, alors qu’en temps normal, le billet était de 6000 FCfa pour les mini-cars et 4000 FCfa pour les bus. Du coup, l’inquiétude est grande pour les voyageurs.
«Je devais aller à Dakar depuis jeudi pour un rendez-vous médical. Mais, je suis toujours ici, faute de véhicule. Le gouvernement doit ouvrir des négociations avec les transporteurs parce que la grève est difficilement vécue par les populations. Personne ne peut se déplacer», soutient un père de famille du nom de Thierno Sy, habitant du village de Dimath. Une autre personne exprime sa désolation. «Depuis quelques jours, je suis en train de chercher une voiture pour aller à Dakar. Finalement, j’ai eu un chauffeur d’un véhicule particulier qui me demande de payer 15000 FCfa pour aller à Dakar ce lundi (avant-hier). Comme c’est une urgence, j’ai accepté même c’est si c’est très cher. D’ailleurs, ces véhicules ne sont même pas pour la plupart dans un bon état. Je n’ai pas de choix», déplore Fatimata Sall.
Bloqué au Fouta depuis mercredi, plus de peur que de mal pour cet étudiant qui doit passer un examen ce mercredi à Dakar. «Je pensais que j’allais rater mon examen de ce mercredi. Après avoir cherché un véhicule depuis plusieurs jours, finalement, je suis parvenu à trouver à partir de Saint-Louis, par le biais de mon grand-frère qui travaille là -bas et pour rallier la ville, il y a un véhicule gros-porteur qui transporte des marchandises qui va m’amener jusqu’à Saint-Louis la veille, pendant la nuit, pour pouvoir prendre le bus (plus de 150km). Il m’a demandé de payer 8000 FCfa. Je n’ai pas de choix. C’est donc deux voyages que je vais effectuer et ça va me coûter 12 mille FCfa», a-t-il laissé entendre.
Cette fois-ci, les transporteurs ont corsé la lutte pour faire reculer le gouvernement. «Il n’y a aucun véhicule de transport en commun qui part pour Dakar. Nous dépendons de la gare routière de Podor. Tout est à l’arrêt à cause de la grève», explique un chauffeur de mini car Dakar–Fouta.
Au Fouta, dans le département de Podor, la grève des transporteurs est difficilement vécue. Beaucoup de voyageurs sont bloqués depuis plusieurs jours. Sur la RN2, de la commune de Fanaye dans le département de Podor jusqu’à Dakar, les voies sont libres. Seuls quelques véhicules qui ne font pas partie de la grève, circulent. Avec la levée du mot d’ordre de grève hier, ce sera surement un ouf de soulagement pour les voyageurs.
Sudquotidien.sn
Conséquence : il est presque impossible de voyager. Pour les bus DDD qui ne font pas partie de la grève, la réservation pour aller à Dakar est saturée en ces jours-ci. Comme dit-on, l’occasion faisant le larron, des chauffeurs de véhicules particuliers ont décidé de prendre des passagers, même s’il est rare d’en trouver. Et pour aller à Dakar, il faut débourser entre 15 mille et 20 mille FCfa, alors qu’en temps normal, le billet était de 6000 FCfa pour les mini-cars et 4000 FCfa pour les bus. Du coup, l’inquiétude est grande pour les voyageurs.
«Je devais aller à Dakar depuis jeudi pour un rendez-vous médical. Mais, je suis toujours ici, faute de véhicule. Le gouvernement doit ouvrir des négociations avec les transporteurs parce que la grève est difficilement vécue par les populations. Personne ne peut se déplacer», soutient un père de famille du nom de Thierno Sy, habitant du village de Dimath. Une autre personne exprime sa désolation. «Depuis quelques jours, je suis en train de chercher une voiture pour aller à Dakar. Finalement, j’ai eu un chauffeur d’un véhicule particulier qui me demande de payer 15000 FCfa pour aller à Dakar ce lundi (avant-hier). Comme c’est une urgence, j’ai accepté même c’est si c’est très cher. D’ailleurs, ces véhicules ne sont même pas pour la plupart dans un bon état. Je n’ai pas de choix», déplore Fatimata Sall.
Bloqué au Fouta depuis mercredi, plus de peur que de mal pour cet étudiant qui doit passer un examen ce mercredi à Dakar. «Je pensais que j’allais rater mon examen de ce mercredi. Après avoir cherché un véhicule depuis plusieurs jours, finalement, je suis parvenu à trouver à partir de Saint-Louis, par le biais de mon grand-frère qui travaille là -bas et pour rallier la ville, il y a un véhicule gros-porteur qui transporte des marchandises qui va m’amener jusqu’à Saint-Louis la veille, pendant la nuit, pour pouvoir prendre le bus (plus de 150km). Il m’a demandé de payer 8000 FCfa. Je n’ai pas de choix. C’est donc deux voyages que je vais effectuer et ça va me coûter 12 mille FCfa», a-t-il laissé entendre.
Cette fois-ci, les transporteurs ont corsé la lutte pour faire reculer le gouvernement. «Il n’y a aucun véhicule de transport en commun qui part pour Dakar. Nous dépendons de la gare routière de Podor. Tout est à l’arrêt à cause de la grève», explique un chauffeur de mini car Dakar–Fouta.
Au Fouta, dans le département de Podor, la grève des transporteurs est difficilement vécue. Beaucoup de voyageurs sont bloqués depuis plusieurs jours. Sur la RN2, de la commune de Fanaye dans le département de Podor jusqu’à Dakar, les voies sont libres. Seuls quelques véhicules qui ne font pas partie de la grève, circulent. Avec la levée du mot d’ordre de grève hier, ce sera surement un ouf de soulagement pour les voyageurs.
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