‘’Le mot d’ordre a été bien suivi à Kaolack, même si nous respectons le service minimum. Mais si rien n’est fait pour satisfaire nos revendications, nous allons corser la grève’’, a averti le secrétaire général du Syndicat unique des travailleurs de la Santé et de l’Action sociale (SUTSAS) de Kaolack, Moustapha Diakhaté, dans un entretien accordé à l'"APS".
Il a rappelé qu’ils avaient un protocole d’accord avec l’Etat depuis le 10 mai 2022, portant sur les indemnités de risque et de l’habitat. Selon lui, ces indemnités de devaient être versées à tous les agents de la santé. ‘’Malheureusement, nous nous sommes rendus compte qu’il y a certains agents qui n’ont pas été pris en compte dans le paiement de ces indemnités'', a-t-il dit.
‘’On a omis volontairement des infirmiers-assistants, des aides-infirmiers, des infirmiers de blocs, entre autres. Surtout pour les infirmiers-assistants, on nous dit que tous ceux qui n’ont pas de diplômes d’Etat, ne vont pas en bénéficier, alors que ce sont des agents diplômés des écoles de formation autorisées par l’Etat’’, a précisé Dr. Diakhaté.
‘’Ils ont été recrutés sur la base de ces diplômes-là , on leur confie des malades sur la base de leurs compétences et ils soignent des patients comme tout le monde. C’est contradictoire que de vouloir faire la différence entre les agents. Cela n’est basé sur aucune logique’’, a estimé le SG de la section locale du SUTSAS. ‘’Aujourd’hui, il n’y a plus d’activités de vaccination, puisque nous avons retourné toute la logistique de vaccination au niveau de la Région médicale. Nous allons poursuivre notre grève et si on n’y prend garde, ça va se corser davantage et il n’y aura plus de service minimum, encore moins de prise en charge des urgences’’, a-t-il prévenu.
Après la marche de vendredi, une évaluation sera faite pour ensuite voir quelle suite donner à leur plan d’action, a indiqué Dr. Moustapha Diakhaté, qui a porté la parole des organisations syndicales membres de ‘’And Gueusseum’’.
Du côté de la direction du Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack, même si on reconnaît que le droit de grève est consacré par les lois en vigueur au Sénégal, on assure que ce mouvement d’humeur n’a pas beaucoup affecté le bon fonctionnement des services de soins.
‘’Sur un total de cinq cent cinquante et un agents, deux cent trente-quatre sont syndiqués, mais il n’y a que cent trente-trois d’entre eux qui suivent le mot d’ordre de grève, soit 56,84%’’, a précisé le chef du service des ressources humaines de ladite structure, Baye Omar Thiam. Toutefois, il soutient que la pédiatrie, la radiologie, la cardiologie, la dermatologie, la médecine interne, l’ORL, la chirurgie, la maternité et le service social, sont au ralenti, parce qu’’’au lieu d’avoir cent pour cent, ce sont des services qui fonctionnent, peut-être, à trente à trente-cinq pour cent’’.
‘’Puisqu’il s’agit d’un plan d’action national, les agents ayant le droit d’aller en grève, nous ne faisons que constater et faire des rapports détaillés qu’on transmet à l’autorité qui va apprécier. Nous faisons un travail de coordination tous les matins et d'évaluer tous les services qui peuvent être impactés, afin d’y mettre du personnel supplémentaire pour essayer de combler le vide’’, a rassuré Baye Omar Thiam.
Il a encore précisé que les médecins ne sont pas en grève, parce qu’ils ne sont pas concernés par ce mouvement. ‘’Tous les services gérés par des médecins fonctionnent et les patients qu’on devait opérer, l’ont été et les urgences sont prises en charge correctement’’, s’est réjoui M. Thiam
Il a rappelé qu’ils avaient un protocole d’accord avec l’Etat depuis le 10 mai 2022, portant sur les indemnités de risque et de l’habitat. Selon lui, ces indemnités de devaient être versées à tous les agents de la santé. ‘’Malheureusement, nous nous sommes rendus compte qu’il y a certains agents qui n’ont pas été pris en compte dans le paiement de ces indemnités'', a-t-il dit.
‘’On a omis volontairement des infirmiers-assistants, des aides-infirmiers, des infirmiers de blocs, entre autres. Surtout pour les infirmiers-assistants, on nous dit que tous ceux qui n’ont pas de diplômes d’Etat, ne vont pas en bénéficier, alors que ce sont des agents diplômés des écoles de formation autorisées par l’Etat’’, a précisé Dr. Diakhaté.
‘’Ils ont été recrutés sur la base de ces diplômes-là , on leur confie des malades sur la base de leurs compétences et ils soignent des patients comme tout le monde. C’est contradictoire que de vouloir faire la différence entre les agents. Cela n’est basé sur aucune logique’’, a estimé le SG de la section locale du SUTSAS. ‘’Aujourd’hui, il n’y a plus d’activités de vaccination, puisque nous avons retourné toute la logistique de vaccination au niveau de la Région médicale. Nous allons poursuivre notre grève et si on n’y prend garde, ça va se corser davantage et il n’y aura plus de service minimum, encore moins de prise en charge des urgences’’, a-t-il prévenu.
Après la marche de vendredi, une évaluation sera faite pour ensuite voir quelle suite donner à leur plan d’action, a indiqué Dr. Moustapha Diakhaté, qui a porté la parole des organisations syndicales membres de ‘’And Gueusseum’’.
Du côté de la direction du Centre hospitalier régional El Hadji Ibrahima Niasse de Kaolack, même si on reconnaît que le droit de grève est consacré par les lois en vigueur au Sénégal, on assure que ce mouvement d’humeur n’a pas beaucoup affecté le bon fonctionnement des services de soins.
‘’Sur un total de cinq cent cinquante et un agents, deux cent trente-quatre sont syndiqués, mais il n’y a que cent trente-trois d’entre eux qui suivent le mot d’ordre de grève, soit 56,84%’’, a précisé le chef du service des ressources humaines de ladite structure, Baye Omar Thiam. Toutefois, il soutient que la pédiatrie, la radiologie, la cardiologie, la dermatologie, la médecine interne, l’ORL, la chirurgie, la maternité et le service social, sont au ralenti, parce qu’’’au lieu d’avoir cent pour cent, ce sont des services qui fonctionnent, peut-être, à trente à trente-cinq pour cent’’.
‘’Puisqu’il s’agit d’un plan d’action national, les agents ayant le droit d’aller en grève, nous ne faisons que constater et faire des rapports détaillés qu’on transmet à l’autorité qui va apprécier. Nous faisons un travail de coordination tous les matins et d'évaluer tous les services qui peuvent être impactés, afin d’y mettre du personnel supplémentaire pour essayer de combler le vide’’, a rassuré Baye Omar Thiam.
Il a encore précisé que les médecins ne sont pas en grève, parce qu’ils ne sont pas concernés par ce mouvement. ‘’Tous les services gérés par des médecins fonctionnent et les patients qu’on devait opérer, l’ont été et les urgences sont prises en charge correctement’’, s’est réjoui M. Thiam