Début décembre, Bah N’Daw, président de transition, avait mystérieusement disparu durant plusieurs jours. Aujourd’hui, les Maliens sont rassurés, il tient toujours le gouvernail, et n’entend pas démissionner.
Mais sa dernière sortie avec des mots choisis sur la grève de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), une grève qu’il trouve inopportune, ne passent pas. « Qu’il fasse une telle déclaration qui est en réalité une menace pour nous, nous sommes obligés de réagir », estime Yacouba Katilé, le secrétaire général de l’UNTM.
Participation suspendue aux négociations
L’organisation syndicale a donc suspendu sa participation aux rencontres de négociation avec le gouvernement pour trouver une issue à la grève en cours. Et les syndicalistes vont plus loin, ils laissent clairement entendre qu’ils pourraient désormais travailler main dans la main avec des partis politiques contre le pouvoir central.
« Si éventuellement demain nous devons aller avec d’autres personnes, parce que nous sommes sollicités, nous allons accepter et l'on va faire un mouvement commun », prévient Yacouba Katilé.
En attendant, selon l’économiste malien Modibo Mao Macalou, la grève de cinq jours en cours pour exiger une revalorisation salariale va coûter à l’État entre 150 à 200 milliards de francs CFA de manque à gagner.
Mais sa dernière sortie avec des mots choisis sur la grève de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), une grève qu’il trouve inopportune, ne passent pas. « Qu’il fasse une telle déclaration qui est en réalité une menace pour nous, nous sommes obligés de réagir », estime Yacouba Katilé, le secrétaire général de l’UNTM.
Participation suspendue aux négociations
L’organisation syndicale a donc suspendu sa participation aux rencontres de négociation avec le gouvernement pour trouver une issue à la grève en cours. Et les syndicalistes vont plus loin, ils laissent clairement entendre qu’ils pourraient désormais travailler main dans la main avec des partis politiques contre le pouvoir central.
« Si éventuellement demain nous devons aller avec d’autres personnes, parce que nous sommes sollicités, nous allons accepter et l'on va faire un mouvement commun », prévient Yacouba Katilé.
En attendant, selon l’économiste malien Modibo Mao Macalou, la grève de cinq jours en cours pour exiger une revalorisation salariale va coûter à l’État entre 150 à 200 milliards de francs CFA de manque à gagner.