Il s’agit là , un travail scientifique aux méthodes et présentations diverses mais dont les conclusions sont unanimes: la situation reste « critique ».
La preuve, dans le rapport, les experts indexent les maux symboles du dérèglement climatique au Sénégal et partout dans le monde. La perte de la biodiversité, la raréfaction et la contamination des ressources en eau, l’érosion côtière, la pollution de l’air, la dégradation des sols, la gestion des déchets, les impacts de l’exploitation minière, les inondations urbaines…
Autant de défis environnementaux qui doivent dicter la politique de développement du pays, alerte Cheikh Mbow, nouveau directeur du Centre de Suivi Écologique. Ce dernier prend l’exemple des menaces qui pèsent sur les ressources halieutiques. Pour lui « la dégradation de nos côtes constitue un problème majeur, au regard de l’importance du secteur de la pêche ».
Une position que les experts des institutions et d’Organisations Non Gouvernementales partagent. D’après eux, malgré le « PSE VERT », une équation demeure : comment intégrer dans les politiques nationales, locales, sectorielles, les objectifs environnementaux ?
Les hydrocarbures au cœur
Les experts en sont convaincus, il faut des « garde-fous » écologiques pour une exploitation rationnelle du pétrole et du gaz au Sénégal. La voie pour y arriver, placer la planification environnementale et la gouvernance climatique, au cœur du PSE (Plan Sénégal Émergent). Les raisons ? Parce que les pressions sur les ressources naturelles risquent de maintenir le cap d’autant plus que, selon le rapport, la population sénégalaise atteindra 22. 326. 369 habitants en 2030 et 38. 987. 234 en 2050 (ANSD, 2019).
Mais malgré les menaces, le nouveau directeur du Centre de Suivi Écologique refuse la posture alarmiste. Cheikh Mbow pense qu’il faut relever les problèmes et mettre l’accent sur les solutions existantes.
L’une d’elles serait les « financements verts ». En effet, le rapport souligne que « depuis 2015, plus de 70 % du financement de la politique environnementale sont pris en charge par l’État ». Par conséquent, il faut s’interroger sur la capacité du Sénégal à mobiliser des ressources externes, comme celles du Fonds Vert Climat ou des obligations vertes.
Venu représenter le ministre de l’Environnement et du Développement durable à la cérémonie de présentation du REE, le Secrétaire général du département a salué les travaux du document. Amadou Lamine Guissé a, par ailleurs, invité les équipes du CSE, à simplifier et à rendre accessible le Rapport sur l’État de l’Environnement au Sénégal. Un moyen selon l’autorité d’aider les décideurs publics et privés, les populations, la presse et l’ensemble des acteurs de s’en approprier.
Emedia
La preuve, dans le rapport, les experts indexent les maux symboles du dérèglement climatique au Sénégal et partout dans le monde. La perte de la biodiversité, la raréfaction et la contamination des ressources en eau, l’érosion côtière, la pollution de l’air, la dégradation des sols, la gestion des déchets, les impacts de l’exploitation minière, les inondations urbaines…
Autant de défis environnementaux qui doivent dicter la politique de développement du pays, alerte Cheikh Mbow, nouveau directeur du Centre de Suivi Écologique. Ce dernier prend l’exemple des menaces qui pèsent sur les ressources halieutiques. Pour lui « la dégradation de nos côtes constitue un problème majeur, au regard de l’importance du secteur de la pêche ».
Une position que les experts des institutions et d’Organisations Non Gouvernementales partagent. D’après eux, malgré le « PSE VERT », une équation demeure : comment intégrer dans les politiques nationales, locales, sectorielles, les objectifs environnementaux ?
Les hydrocarbures au cœur
Les experts en sont convaincus, il faut des « garde-fous » écologiques pour une exploitation rationnelle du pétrole et du gaz au Sénégal. La voie pour y arriver, placer la planification environnementale et la gouvernance climatique, au cœur du PSE (Plan Sénégal Émergent). Les raisons ? Parce que les pressions sur les ressources naturelles risquent de maintenir le cap d’autant plus que, selon le rapport, la population sénégalaise atteindra 22. 326. 369 habitants en 2030 et 38. 987. 234 en 2050 (ANSD, 2019).
Mais malgré les menaces, le nouveau directeur du Centre de Suivi Écologique refuse la posture alarmiste. Cheikh Mbow pense qu’il faut relever les problèmes et mettre l’accent sur les solutions existantes.
L’une d’elles serait les « financements verts ». En effet, le rapport souligne que « depuis 2015, plus de 70 % du financement de la politique environnementale sont pris en charge par l’État ». Par conséquent, il faut s’interroger sur la capacité du Sénégal à mobiliser des ressources externes, comme celles du Fonds Vert Climat ou des obligations vertes.
Venu représenter le ministre de l’Environnement et du Développement durable à la cérémonie de présentation du REE, le Secrétaire général du département a salué les travaux du document. Amadou Lamine Guissé a, par ailleurs, invité les équipes du CSE, à simplifier et à rendre accessible le Rapport sur l’État de l’Environnement au Sénégal. Un moyen selon l’autorité d’aider les décideurs publics et privés, les populations, la presse et l’ensemble des acteurs de s’en approprier.
Emedia