Plan Sénégal Emergeant, Programme d’Urgence de Développement Communautaire, Programme de Promotion des villes, c’est pas mal mais, ces programmes seraient beaucoup plus visibles et efficients s’ils étaient effectivement décentralisés.
A Tambacounda, qui peut dire de quoi retournent exactement ces programmes (PSE, PUDC, PROMOVILLE) ? Ils peuvent se compter sur le bout des doigts et, c’est juste après un atelier où quelques initiés sont invités que l’on épilogue là-dessus et ça s’arrête là. Il y a un énorme vide d’ordre communicationnel.
Mon humble avis est que ces programmes, pour plus d’efficacité et de visibilité devront chacun avoir une coordination régionale à Tambacounda, et ce sera de surcroît des emplois crées. Il est par moments hasardeux pour ne pas dire suicidaire de vouloir piloter certains programmes à partir de Dakar seulement. Même si nous sentons les lignes bouger, j'attire l'attention de Monsieur le Président de la République, sur le fait que le Sénégal c’est aussi le Niani, le Fogny, le Fouta, le Bélédougou ou encore le Sine et le Walo!
Le candidat, puis Monsieur Le Président de la République Macky Sall a fait le tour du pays (il s’est payé le luxe d’arpenter les collines de Fongolimbi), il a vu et certainement compris les besoins et les urgences de la région de Tambacounda. C'est pourquoi peut-être au sortir du conseil des ministres délocalisé de Tambacounda, il a annoncé 200 milliards d’investissements sur les trois prochaines années (2014-2017).
Je dis bravo pour le Programme de Pistes Communautaire, du moins dans sa phase 1, est mise en œuvre par le PNDL (Programme National de Développement Local) avec des pistes sur lesquelles pourraient se poser des aéronefs. Le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) est mis en branle. Cependant, il est vraiment temps pour la région de Tambacounda de bénéficier d'autres réalisations plus urgentes à savoir, la troisième université du pays, un centre de formation professionnelle en arts appliqués, le remplacement d'urgence de tous les abris provisoires dans les écoles de la région, l'éclairage de la commune de Tambacounda, la création d'un fonds d'aide aux groupements féminins de la région, le renforcement des hôpitaux en matériels modernes, la création d'unités de transformation à l'intention des producteurs de bananes, la construction d'un deuxième poste de police et enfin Monsieur le Président de la République pour apporter un début de solution au chômage accru dans la région, la création d'un port sec à Tambacounda qui pourra créer des centaines d'emplois et ainsi contribuer à désengorger la route nationale 1 et diminuer les risques d'accidents.
A méditer.
Ousmane DIA
Gestionnaire et médiateur culturel, artiste plasticien et enseignant d'arts-visuels à Genève.
A Tambacounda, qui peut dire de quoi retournent exactement ces programmes (PSE, PUDC, PROMOVILLE) ? Ils peuvent se compter sur le bout des doigts et, c’est juste après un atelier où quelques initiés sont invités que l’on épilogue là-dessus et ça s’arrête là. Il y a un énorme vide d’ordre communicationnel.
Mon humble avis est que ces programmes, pour plus d’efficacité et de visibilité devront chacun avoir une coordination régionale à Tambacounda, et ce sera de surcroît des emplois crées. Il est par moments hasardeux pour ne pas dire suicidaire de vouloir piloter certains programmes à partir de Dakar seulement. Même si nous sentons les lignes bouger, j'attire l'attention de Monsieur le Président de la République, sur le fait que le Sénégal c’est aussi le Niani, le Fogny, le Fouta, le Bélédougou ou encore le Sine et le Walo!
Le candidat, puis Monsieur Le Président de la République Macky Sall a fait le tour du pays (il s’est payé le luxe d’arpenter les collines de Fongolimbi), il a vu et certainement compris les besoins et les urgences de la région de Tambacounda. C'est pourquoi peut-être au sortir du conseil des ministres délocalisé de Tambacounda, il a annoncé 200 milliards d’investissements sur les trois prochaines années (2014-2017).
Je dis bravo pour le Programme de Pistes Communautaire, du moins dans sa phase 1, est mise en œuvre par le PNDL (Programme National de Développement Local) avec des pistes sur lesquelles pourraient se poser des aéronefs. Le Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) est mis en branle. Cependant, il est vraiment temps pour la région de Tambacounda de bénéficier d'autres réalisations plus urgentes à savoir, la troisième université du pays, un centre de formation professionnelle en arts appliqués, le remplacement d'urgence de tous les abris provisoires dans les écoles de la région, l'éclairage de la commune de Tambacounda, la création d'un fonds d'aide aux groupements féminins de la région, le renforcement des hôpitaux en matériels modernes, la création d'unités de transformation à l'intention des producteurs de bananes, la construction d'un deuxième poste de police et enfin Monsieur le Président de la République pour apporter un début de solution au chômage accru dans la région, la création d'un port sec à Tambacounda qui pourra créer des centaines d'emplois et ainsi contribuer à désengorger la route nationale 1 et diminuer les risques d'accidents.
A méditer.
Ousmane DIA
Gestionnaire et médiateur culturel, artiste plasticien et enseignant d'arts-visuels à Genève.