C’est à l’occasion d’une patrouille nocturne que des éléments du commissariat de Grand-Dakar ont interpellé Alioune Badara S., près du garage Casamance de ladite localité, pour une vérification d’identité. L’acolyte du suspect a pris la poudre d’escampette à la vue des limiers. C’est sur ces entrefaites que Alioune Badara a été acheminé au commissariat. À la suite d’une fouille corporelle, les policiers ont saisi sur lui un portable de marque Samsung et deux autres de marque Techno, ainsi que le montant de 300.000 francs Cfa. Quelques minutes plus tard, les deux propriétaires des deux cellulaires qui ont été dépouillés la même nuit, ont appelé sur leurs numéros. Le nommé Bara Thiam a été agressé dans un restaurant, sis à Grand-Yoff, l’autre victime à Liberté 6.
Au cours de son audition, Alioune Badara a reconnu avoir agressé le duo, en compagnie de son comparse en fuite. Renvoyé devant la Chambre criminelle de Dakar au bout de trois années de détention préventive, l’accusé a réfuté l’association de malfaiteurs et le vol en réunion commis la nuit avec usage de moyen de locomotion. Il a mis tout sur le dos de son complice. « Dans la nuit du 8 juillet 2019, Ndiago m’a trouvé dans un restaurant, sis à Grand-Dakar. Après m’avoir aidé à démarrer ma moto, il m’a demandé de le déposer aux Hlm. En cours de route, la police nous a interpellés pour un contrôle d’identité. Mais, Ndiago a fondu dans la nature. Sur ces entrefaites les enquêteurs ont fouillé son sac qu’il avait laissé sur ma moto. Ils y ont trouvé trois portables. Une fois à la police, le propriétaire de l’un des portables a appelé sur son numéro », a expliqué le comparant.
Pour le représentant du Ministère public, le sac n’existe pas. C’est une invention. « Les propriétaires des téléphones ont été agressés par deux personnes à bord d’une moto. Et le butin a été retrouvé sur l’accusé quelques minutes plus tard. Vous êtes en droit d’entrer en voie de condamnation », a déclaré le maître des poursuites, s’adressant à la Chambre. Il a ainsi sollicité 5 ans de réclusion criminelle.
Selon Me Mbodji, les enquêteurs ont dit que l’accusé ne détenait pas de pièce d’identité, encore moins les papiers de la moto. « C’est ainsi qu’il l’ont conduit à la police. Une fois à la police, l’une des parties civiles a appelé sur son portable qui se trouvait dans le sac de Ndiago. Les faits ont été dénaturés par les enquêteurs. Le doute doit profiter au prévenu », a plaidé l’avocat de la défense, qui a sollicité subsidiairement, la disqualification des faits en recel. La décision sera rendue le 6 juin 2023.
Au cours de son audition, Alioune Badara a reconnu avoir agressé le duo, en compagnie de son comparse en fuite. Renvoyé devant la Chambre criminelle de Dakar au bout de trois années de détention préventive, l’accusé a réfuté l’association de malfaiteurs et le vol en réunion commis la nuit avec usage de moyen de locomotion. Il a mis tout sur le dos de son complice. « Dans la nuit du 8 juillet 2019, Ndiago m’a trouvé dans un restaurant, sis à Grand-Dakar. Après m’avoir aidé à démarrer ma moto, il m’a demandé de le déposer aux Hlm. En cours de route, la police nous a interpellés pour un contrôle d’identité. Mais, Ndiago a fondu dans la nature. Sur ces entrefaites les enquêteurs ont fouillé son sac qu’il avait laissé sur ma moto. Ils y ont trouvé trois portables. Une fois à la police, le propriétaire de l’un des portables a appelé sur son numéro », a expliqué le comparant.
Pour le représentant du Ministère public, le sac n’existe pas. C’est une invention. « Les propriétaires des téléphones ont été agressés par deux personnes à bord d’une moto. Et le butin a été retrouvé sur l’accusé quelques minutes plus tard. Vous êtes en droit d’entrer en voie de condamnation », a déclaré le maître des poursuites, s’adressant à la Chambre. Il a ainsi sollicité 5 ans de réclusion criminelle.
Selon Me Mbodji, les enquêteurs ont dit que l’accusé ne détenait pas de pièce d’identité, encore moins les papiers de la moto. « C’est ainsi qu’il l’ont conduit à la police. Une fois à la police, l’une des parties civiles a appelé sur son portable qui se trouvait dans le sac de Ndiago. Les faits ont été dénaturés par les enquêteurs. Le doute doit profiter au prévenu », a plaidé l’avocat de la défense, qui a sollicité subsidiairement, la disqualification des faits en recel. La décision sera rendue le 6 juin 2023.