Le défunt Ali Diop qui n'était âgé que de 18 ans a reçu deux coups de couteau sur la région extérieure du cœur. Malheureusement pour lui, il a succombé à ses blessures au cours de son évacuation à l'hôpital Général de Grand-Yoff par les sapeurs-pompiers. Ces derniers, l'avaient trouvé baignant dans une mare de sang au niveau d’une ruelle à Grand-Dakar.
Au même moment, les témoignages recueillis sur place par les éléments du Commissariat de ladite localité rappliqués sur les lieux, avaient permis d'interpeller le présumé meurtrier chez lui.
Entendu, Jean Pierre Ndiaye, âgé au moment des faits de 19 ans, explique aux limiers que le jour des faits, c'est un commerçant du nom de Mansour Diop qui l'avait engagé avec son ami pour décharger un camion de foin. Seulement après avoir effectué le service, ce dernier a refusé de lui donner sa part sur les 1500 francs que le sieur Diop leur avait payé. Sur ce, il s'en est suivi un échange de propos aigres doux entre eux. Et, le défunt l'a menacé de le tuer.
« Lorsqu'on s'est revu la nuit au niveau du parc, je l'ai invité à une bagarre à l'issue de laquelle, il m'a blessé au niveau de la joue et de la main avec une arme, dont j'ignore la nature. Ne pouvant pas supporter cet affront, je me suis rendu chez moi, avant de me prémunir d'un couteau. Par la suite, je suis allé à sa rencontre. On s'est encore bagarré et je lui ai administré deux coups avec mon arme au niveau de la poitrine. Mais, je n'avais aucunement l'intention d'attenter à sa vie », a regretté le mis en cause.
Devant la chambre criminelle de Dakar après cinq années de détention préventive, Jean Pierre Ndiaye, mécanicien de son état réitère ses déclarations préliminaires.
La mère de sa victime, Ndèye Codou Sène qui s'est constituée partie civile a réclamé 20 millions de nos francs à titre de dommages et intérêts par la voix de son avocat, Me Nohine Ndoye.
De l'avis du représentant du Ministère public, l'accusé devrait comparaître pour le crime d'assassinat. Étant donné, souligne-t-il, il a non seulement prémédité son acte, en atteignant sa victime sur une partie vitale du corps. Mais aussi, le certificat de genre de mort, établi par l'homme de l'art a fait état d'un décès consécutif à une hémorragie interne et externe, causée par des plaies longues de 7 cm.
Ainsi, il a requis 20 ans de travaux forcés contre lui.
Quant aux avocats de la défense, ils ont sollicité une application extrêmement bienveillante de la loi. Au terme de leurs plaidoiries, le juge a fixé son délibéré au 7 Août prochain.
KADY FATY Leral
Au même moment, les témoignages recueillis sur place par les éléments du Commissariat de ladite localité rappliqués sur les lieux, avaient permis d'interpeller le présumé meurtrier chez lui.
Entendu, Jean Pierre Ndiaye, âgé au moment des faits de 19 ans, explique aux limiers que le jour des faits, c'est un commerçant du nom de Mansour Diop qui l'avait engagé avec son ami pour décharger un camion de foin. Seulement après avoir effectué le service, ce dernier a refusé de lui donner sa part sur les 1500 francs que le sieur Diop leur avait payé. Sur ce, il s'en est suivi un échange de propos aigres doux entre eux. Et, le défunt l'a menacé de le tuer.
« Lorsqu'on s'est revu la nuit au niveau du parc, je l'ai invité à une bagarre à l'issue de laquelle, il m'a blessé au niveau de la joue et de la main avec une arme, dont j'ignore la nature. Ne pouvant pas supporter cet affront, je me suis rendu chez moi, avant de me prémunir d'un couteau. Par la suite, je suis allé à sa rencontre. On s'est encore bagarré et je lui ai administré deux coups avec mon arme au niveau de la poitrine. Mais, je n'avais aucunement l'intention d'attenter à sa vie », a regretté le mis en cause.
Devant la chambre criminelle de Dakar après cinq années de détention préventive, Jean Pierre Ndiaye, mécanicien de son état réitère ses déclarations préliminaires.
La mère de sa victime, Ndèye Codou Sène qui s'est constituée partie civile a réclamé 20 millions de nos francs à titre de dommages et intérêts par la voix de son avocat, Me Nohine Ndoye.
De l'avis du représentant du Ministère public, l'accusé devrait comparaître pour le crime d'assassinat. Étant donné, souligne-t-il, il a non seulement prémédité son acte, en atteignant sa victime sur une partie vitale du corps. Mais aussi, le certificat de genre de mort, établi par l'homme de l'art a fait état d'un décès consécutif à une hémorragie interne et externe, causée par des plaies longues de 7 cm.
Ainsi, il a requis 20 ans de travaux forcés contre lui.
Quant aux avocats de la défense, ils ont sollicité une application extrêmement bienveillante de la loi. Au terme de leurs plaidoiries, le juge a fixé son délibéré au 7 Août prochain.
KADY FATY Leral