Le ciel s’assombrit. De grosses gouttelettes d’eau commencent à tomber. Le bruit se fait entendre presque dans toutes les concessions à cause des tôles ondulées communément appelées zinc. D’un coup, la pluie se déverse fortement sur Goudomp, un département de la région de Sédhiou. Dans le mini restaurant de « Cellou » grouillant de monde, les clients éteignent leur portable. « Éteignez vos portables ! » C’est la phrase qu’on entend en chœur dès qu’il commence à pleuvoir. Craignant de voir la foudre s’abattre sur eux, c’est l’une des premières précautions à prendre. « J’ai vu une fois la foudre tomber sur un arbre. C’était en brousse. Ça me hante toujours », a raconté un client, son portable éteint et emballé dans un sachet en plastique avant qu’il ne sorte en courant sous la pluie, relate leSoleil.sn.
À Goudomp, la pluie tombe presque gracieusement chaque jour. Habitant au quartier Doumassou, Malang Mané a fait savoir qu’en période d’hivernage, dans la zone sud (Casamance), la foudre fait beaucoup de dégâts. Racontant une anecdote, M. Mané a soutenu qu’il y a eu une année où des femmes, de retour des rizières d’Akintou, ont été victimes de la foudre. L’une d’entre elles traîne toujours des séquelles de cet accident. Ceci lui fait dire que l’État devrait doter le monde rural de paratonnerres où la foudre cause des accidents et tue, chaque année, des populations. « Un département qui a 15 communes et où il pleut beaucoup doit être doté de paratonnerres suffisants », a lancé M. Mané. Dans son argumentaire, il a donné l’exemple des activités sportives dites « navétanes » qui se jouent sur des terrains de football qui accueillent du monde. Dans la plupart de ces terrains sablonneux, il n’y a aucune couverture en paratonnerres. Il a également souligné que lorsqu’il pleut dans la zone, les gens sont injoignables. Chacun prenant la précaution d’éteindre son portable pour ne pas s’attirer…la foudre et aussi éviter les décharges électriques. Il a informé également que la foudre a tué deux garçons à Agnack, un village du département de Ziguinchor, non loin de Goudomp.
Apo Mendy a abondé dans le même sens, insistant sur le danger de la non-couverture dans certaines contrées du département. Il a renseigné qu’une année, la foudre avait tué un jeune du village. À Goudomp, un agent d’un service public, sous le couvert de l’anonymat, a révélé que tous les services ont des paratonnerres. Selon lui, ce sont les villages qui ne sont pas couverts. Il n’a jamais entendu dire que la foudre s’est abattue sur quelqu’un dans la commune depuis qu’il est à Goudomp.
Interrogé sur ce phénomène, l’Adjoint au préfet de Goudomp, Baba Wilane, a précisé que le paratonnerre est différent du parafoudre, car certains spécialistes évoquent le paratonnerre qui atténue l’intensité de la foudre de sorte qu’elle ne peut pas endommager certains appareils. Alors que le parafoudre empêche la foudre de faire une décharge sur les populations. Ici, dans le département, ce qu’ils enregistrent le plus, ce sont les dégâts de la foudre. Selon l’Adjoint au préfet, le plaidoyer, aujourd’hui, c’est de leur donner du parafoudre à la place du paratonnerre, car la foudre fait plus de dégâts et, chaque année, des décès sont presque enregistrés.
Un quota de 10 paratonnerres par an
L’Adjoint au préfet de Goudomp, Baba Wilane, est peiné souvent par les conséquences des foudres. Cependant, il fait savoir que, chaque année, Goudomp reçoit une dotation de paratonnerres venant du Ministère de l’Intérieur, particulièrement de la Direction de la protection civile. Le quota du département de Goudomp tourne autour de 10 paratonnerres. Cette année, la Préfecture a envoyé, le mardi 2 août, la commande. Celle-ci est arrivée tardivement parce que d’habitude, les paratonnerres sont réceptionnés en début de l’hivernage.
Interpelé sur le quota, l’Adjoint au préfet a avancé que le département aimerait en avoir plus. Mais, puisque c’est un maillage pour tout le territoire, la Préfecture se contente de ce qu’on leur donne. Généralement, la répartition se fait par région et le Gouverneur fait la distribution après par département en fonction des besoins et de l’existant. M. Wilane a fait savoir que, chaque année, une dizaine est reçue. Il a souligné que le maillage est acceptable parce que pratiquement dans tous les établissements publics, la Préfecture a implanté des paratonnerres. Que cela soit dans les écoles, les structures de santé, les mairies, les structures de l’État, etc. Selon lui, au-delà des structures étatiques, il y a certaines mosquées qui sont couvertes. Le problème maintenant, c’est la fonctionnalité de ces paratonnerres puisqu’il n’y a pas de spécialistes qui vérifient s’ils marchent ou pas.
À Goudomp, la pluie tombe presque gracieusement chaque jour. Habitant au quartier Doumassou, Malang Mané a fait savoir qu’en période d’hivernage, dans la zone sud (Casamance), la foudre fait beaucoup de dégâts. Racontant une anecdote, M. Mané a soutenu qu’il y a eu une année où des femmes, de retour des rizières d’Akintou, ont été victimes de la foudre. L’une d’entre elles traîne toujours des séquelles de cet accident. Ceci lui fait dire que l’État devrait doter le monde rural de paratonnerres où la foudre cause des accidents et tue, chaque année, des populations. « Un département qui a 15 communes et où il pleut beaucoup doit être doté de paratonnerres suffisants », a lancé M. Mané. Dans son argumentaire, il a donné l’exemple des activités sportives dites « navétanes » qui se jouent sur des terrains de football qui accueillent du monde. Dans la plupart de ces terrains sablonneux, il n’y a aucune couverture en paratonnerres. Il a également souligné que lorsqu’il pleut dans la zone, les gens sont injoignables. Chacun prenant la précaution d’éteindre son portable pour ne pas s’attirer…la foudre et aussi éviter les décharges électriques. Il a informé également que la foudre a tué deux garçons à Agnack, un village du département de Ziguinchor, non loin de Goudomp.
Apo Mendy a abondé dans le même sens, insistant sur le danger de la non-couverture dans certaines contrées du département. Il a renseigné qu’une année, la foudre avait tué un jeune du village. À Goudomp, un agent d’un service public, sous le couvert de l’anonymat, a révélé que tous les services ont des paratonnerres. Selon lui, ce sont les villages qui ne sont pas couverts. Il n’a jamais entendu dire que la foudre s’est abattue sur quelqu’un dans la commune depuis qu’il est à Goudomp.
Interrogé sur ce phénomène, l’Adjoint au préfet de Goudomp, Baba Wilane, a précisé que le paratonnerre est différent du parafoudre, car certains spécialistes évoquent le paratonnerre qui atténue l’intensité de la foudre de sorte qu’elle ne peut pas endommager certains appareils. Alors que le parafoudre empêche la foudre de faire une décharge sur les populations. Ici, dans le département, ce qu’ils enregistrent le plus, ce sont les dégâts de la foudre. Selon l’Adjoint au préfet, le plaidoyer, aujourd’hui, c’est de leur donner du parafoudre à la place du paratonnerre, car la foudre fait plus de dégâts et, chaque année, des décès sont presque enregistrés.
Un quota de 10 paratonnerres par an
L’Adjoint au préfet de Goudomp, Baba Wilane, est peiné souvent par les conséquences des foudres. Cependant, il fait savoir que, chaque année, Goudomp reçoit une dotation de paratonnerres venant du Ministère de l’Intérieur, particulièrement de la Direction de la protection civile. Le quota du département de Goudomp tourne autour de 10 paratonnerres. Cette année, la Préfecture a envoyé, le mardi 2 août, la commande. Celle-ci est arrivée tardivement parce que d’habitude, les paratonnerres sont réceptionnés en début de l’hivernage.
Interpelé sur le quota, l’Adjoint au préfet a avancé que le département aimerait en avoir plus. Mais, puisque c’est un maillage pour tout le territoire, la Préfecture se contente de ce qu’on leur donne. Généralement, la répartition se fait par région et le Gouverneur fait la distribution après par département en fonction des besoins et de l’existant. M. Wilane a fait savoir que, chaque année, une dizaine est reçue. Il a souligné que le maillage est acceptable parce que pratiquement dans tous les établissements publics, la Préfecture a implanté des paratonnerres. Que cela soit dans les écoles, les structures de santé, les mairies, les structures de l’État, etc. Selon lui, au-delà des structures étatiques, il y a certaines mosquées qui sont couvertes. Le problème maintenant, c’est la fonctionnalité de ces paratonnerres puisqu’il n’y a pas de spécialistes qui vérifient s’ils marchent ou pas.