Partant du constat d’une baisse persistante des ressources naturelles, notamment celles des forêts et des ressources halieutiques, les communautés du Balantacounda, dans le département de Goudomp, ont organisé un forum communautaire à Diattacounda, en vue de proposer des pistes de solutions.
L’idée a pris forme à l’étranger avec les ressortissants de ce terroir situé dans l’extrême sud de la région de Sédhiou, qui en font le constat à chaque fois qu’ils reviennent au bercail. «Cela nous choque de constater, à chaque fois qu’on revient à la source, la dégradation de nos forêts. On a envie de verser des larmes devant ce constat alarmant qui est aux antipodes de ce que nous voyons dans nos pays de résidence», a déclaré Karfa Moussa Mansaly, originaire de Birkama et secrétaire général de la diaspora du Balantacouda. Même son de cloche chez Moussa Diatta, président du comité scientifique de ce forum. «C’est un cri du cœur venu de la diaspora, qui nous a permis d’analyser cette situation très alarmante et d’élaborer une feuille de route en vue d’endiguer le mal», a-t-il dit.
Ce dernier est d’avis que le conflit armé en Casamance a corsé le fléau. A l’en croire, cette situation a ouvert la voie aux délinquants qui ont profité de la situation d’insécurité, pour dévaster les ressources forestières. Car, dit-il, les agents des Eaux et Forêts, Chasses et de la Protection des sols ne pouvaient plus avoir accès à certaines zones de la forêt, à cause des mines et des bandes armées. Aussi, ajoute Moussa Diatta, certains producteurs agricoles qui ont perdu leurs sources de revenus, se sont engouffrés dans cette brèche, malgré eux, pour trouver de quoi vivre.
Pour circonscrire le péril environnemental, le chef du secteur des Eaux et Forêts de Goudomp a proposé des aménagements techniques. « Il faut une stratégie intelligente de régénération des massifs forestiers et booster l’aménagement d’aires marines communautaires protégées. Cela va permettre aux ressources de revenir. Ainsi, nous pourrons restituer à nos enfants l’environnement sain que nous avons hérité de nos parents », a fait savoir le lieutenant Pathé Baldé.
Pour le préfet du département de Goudomp, Ibrahima Fall, il faut une synergie d’actions et une implication active des communautés aux côtés des forces de défense et de sécurité qui, dit-il, abattent déjà un travail énorme, dans la lutte contre le pillage des ressources forestières et halieutiques. Les recommandations issues de ce forum, sont consignées, sous forme de feuille de route, qui va être mise à la disposition des différentes communautés villageoises. Celles-ci vont se charger de veiller à son application.
L’idée a pris forme à l’étranger avec les ressortissants de ce terroir situé dans l’extrême sud de la région de Sédhiou, qui en font le constat à chaque fois qu’ils reviennent au bercail. «Cela nous choque de constater, à chaque fois qu’on revient à la source, la dégradation de nos forêts. On a envie de verser des larmes devant ce constat alarmant qui est aux antipodes de ce que nous voyons dans nos pays de résidence», a déclaré Karfa Moussa Mansaly, originaire de Birkama et secrétaire général de la diaspora du Balantacouda. Même son de cloche chez Moussa Diatta, président du comité scientifique de ce forum. «C’est un cri du cœur venu de la diaspora, qui nous a permis d’analyser cette situation très alarmante et d’élaborer une feuille de route en vue d’endiguer le mal», a-t-il dit.
Ce dernier est d’avis que le conflit armé en Casamance a corsé le fléau. A l’en croire, cette situation a ouvert la voie aux délinquants qui ont profité de la situation d’insécurité, pour dévaster les ressources forestières. Car, dit-il, les agents des Eaux et Forêts, Chasses et de la Protection des sols ne pouvaient plus avoir accès à certaines zones de la forêt, à cause des mines et des bandes armées. Aussi, ajoute Moussa Diatta, certains producteurs agricoles qui ont perdu leurs sources de revenus, se sont engouffrés dans cette brèche, malgré eux, pour trouver de quoi vivre.
Pour circonscrire le péril environnemental, le chef du secteur des Eaux et Forêts de Goudomp a proposé des aménagements techniques. « Il faut une stratégie intelligente de régénération des massifs forestiers et booster l’aménagement d’aires marines communautaires protégées. Cela va permettre aux ressources de revenir. Ainsi, nous pourrons restituer à nos enfants l’environnement sain que nous avons hérité de nos parents », a fait savoir le lieutenant Pathé Baldé.
Pour le préfet du département de Goudomp, Ibrahima Fall, il faut une synergie d’actions et une implication active des communautés aux côtés des forces de défense et de sécurité qui, dit-il, abattent déjà un travail énorme, dans la lutte contre le pillage des ressources forestières et halieutiques. Les recommandations issues de ce forum, sont consignées, sous forme de feuille de route, qui va être mise à la disposition des différentes communautés villageoises. Celles-ci vont se charger de veiller à son application.