Ce jeudi 17 septembre, Netflix a sorti un documentaire sur le célèbre chanteur Gims. Dans ce film, l’artiste fait des révélations surprenantes, notamment au sujet de son embrigadement dans une secte islamiste il y a quinze ans. Avis aux fans de Gims: ce jeudi 17 septembre, la plateforme Netflix a sorti un documentaire sur l’artiste français.
Le film retrace l’ascension du chanteur chouchou des ados, nominé quasiment chaque année aux Victoires de la musique. Mais dans ce long-métrage, Gims évoque également des aspects plus personnels de sa vie, comme sa conversion à l’Islam en 2004. À l’époque, l’artiste était un “fumeur de shit” qui cherchait un sens à sa vie. “Quand je me suis converti, je n’avais plus envie de boire, de fumer. C’était un cadre.”
Une secte
Mais l’homme est tombé entre de mauvaises mains. En 2005, alors que le groupe Sexion d’Assaut existe déjà, Gims rejoint les “Frères du Tabligh”, une secte islamiste, précise le documentaire Netflix. “Quand je suis rentré dans cette religion, j’étais à la portée de n’importe quel gourou, j’étais un cœur pur. de mal intentionné peut te prendre sous son aile et faire de toi une arme”, explique-t-il.
En Irak
Dans ce groupe, le chanteur a rencontré des gens qui ont fini par aller à se battre en Irak. “Des gens qui étaient là à côté de moi, ils se sont suicidés en Irak. Ça, ça m’a fait flipper.” Finalement, Gims a réussi à quitter cette secte et a repris sa carrière dans la musique, qu’il avait délaissée pour le mouvement islamiste. Quinze ans plus tard, toute cette histoire n’est plus qu’un mauvais souvenir pour l’interprète de “Bella”.