Le torchon brûle toujours entre la Société Nationale des Habitations à Loyer Modéré (Sn-Hlm) et ses adhérents de Thiès, qui se sont retrouvés autour d’un Collectif des victimes de la Sn-Hlm à Thiès. Selon le président Aliou Ndiaye qui faisait face à la presse, le collectif des victimes de la SnHlm de Thiès a été créé le 18 février 2018, « suite à des injustices et arnaques subies par des citoyens sénégalais conscients de leur devoir familial, qui consiste à acquérir une parcelle viabilisée et répondant aux normes urbanistiques».
Mais, se désole-t-il, ces pauvres citoyens composés de femmes de ménage, de vendeurs et vendeuses de poissons, de maçons, de mécaniciens, d’enseignants, etc., continuent de courir derrière les autorités de la Sn-Hlm, qui a encaissé toutes leurs économies sans pour autant les satisfaire.
Et à ce jour, dit-il, il est réclamé à la société nationale 102 parcelles et plus de 36 millions FCfa. Il explique que sur 98 membres pour 102 parcelles, soit près de 120 millions versés, seuls 30 cas ont été réglés. Et dans ce lot des 98 membres, il souligne que certains ont payé intégralement le prix de la parcelle. C’est ainsi qu’ils ont été attributaires mais n’ont reçu aucun document venant de la Sn-Hlm (permis d’occuper et extrait de plan).
Il ajoute : « D’autres ont payé la caution fixée à 500 000 FCfa, sans qu’aucune trace de ces versements ne figure dans leur dossier. Ils sont également attributaires mais sans aucun papier venant de la Sn-Hlm. Il y a aussi ceux qui ont payé tout ou une partie du prix de la parcelle : ils sont attributaires mais n’ont pu identifier cette dernière et là aussi, point de trace de leurs versements.
Parmi nos membres, certains ont payé le double, voire le triple du prix de la parcelle. Ils sont attributaires de parcelles qu’ils n’ont pas identifiées, mais aussi sans aucune trace des versements effectués dans leur dossier et ils n’ont reçu aucun document de la Sn-Hlm. Une autre catégorie de membres a payé une ou deux fois, ils sont attributaires de parcelles identifiées mais constatent leur occupation par d’autres personnes qui ont érigé des fondations voire des constructions ».
A ce jour, indique-t-il, on compte 18 personnes avec des occupations irrégulières, 20 cas qui ne sont pas encore réglés, 48 personnes qui ont versé deux fois, soit plus de 37 millions FCfa supplémentaires. Le montant global versé est précisément de 156 798 710 FCfa. « Nous exigeons et réclamons que toutes nos 102 parcelles soient distribuées aux ayants-droit etle remboursement des sommes indûment encaissées par la SnHlm, en l’occurrence les 36 861 000 FCfa et le versement de dommages et intérêts à la hauteur de l’injustice causée », grogne-t-il.
Il s’y ajoute à ses yeux, la nécessité de mettre à disposition un quitus pour tous les attributaires, l’aménagement des sites dénommés unités 4 et 5, avec toutes les infrastructures sociales de base requises, notamment une école, un poste de santé, un terrain de jeu, une mosquée, une chapelle et un assainissement. A l’en croire, le chef d’agence a laissé entendre que seuls les adhérents n’ayant pas de justificatifs nécessaires, n’ont pas encore reçu leurs parcelles. Il rétorque que seules 4 personnes sont dans ce cas, sur les 38 qui n’ont pas encore reçu. Pour lui, la gestion de ce dossier dégage un parfum d’incompétence et cela doit être traduit par des démissions, notamment celle du Directeur général.
Il souligne d’ailleurs que le Directeur général de la Sn-Hlm avait reçu le collectif le 15 février 2022. Et la rencontre a été sanctionnée par un procès-verbal déclinant tous les actes à poser pour aboutir au règlement définitif de cette affaire, mais jusqu’à présent rien n’a été fait. Au-delà des récriminations, des plaintes ont été également déposées contre la Sn-Hlm depuis 2018 et l’affaire est toujours pendante devant la justice. Ces pères de familles, s’étrangle le président du collectif, vivent le calvaire et il a appelé le président de la République, « leur dernier recours », à les aider à régler définitivement ce problème. Il fait remarquer que des membres souffrent de dépressions à cause de la longue attente pour régulariser leur situation.
Il s’y ajoute que des familles sont disloquées, les chefs de familles n’étant plus en mesure d’assurer la location pour tout le monde et des membres sont décédés suite au traumatisme causé par la Sn-Hlm. Dans le même temps, dit-il, d’autres membres se retrouvent sans abri et quémandent pour qu’on leur prête une maison en construction.
L'As
Mais, se désole-t-il, ces pauvres citoyens composés de femmes de ménage, de vendeurs et vendeuses de poissons, de maçons, de mécaniciens, d’enseignants, etc., continuent de courir derrière les autorités de la Sn-Hlm, qui a encaissé toutes leurs économies sans pour autant les satisfaire.
Et à ce jour, dit-il, il est réclamé à la société nationale 102 parcelles et plus de 36 millions FCfa. Il explique que sur 98 membres pour 102 parcelles, soit près de 120 millions versés, seuls 30 cas ont été réglés. Et dans ce lot des 98 membres, il souligne que certains ont payé intégralement le prix de la parcelle. C’est ainsi qu’ils ont été attributaires mais n’ont reçu aucun document venant de la Sn-Hlm (permis d’occuper et extrait de plan).
Il ajoute : « D’autres ont payé la caution fixée à 500 000 FCfa, sans qu’aucune trace de ces versements ne figure dans leur dossier. Ils sont également attributaires mais sans aucun papier venant de la Sn-Hlm. Il y a aussi ceux qui ont payé tout ou une partie du prix de la parcelle : ils sont attributaires mais n’ont pu identifier cette dernière et là aussi, point de trace de leurs versements.
Parmi nos membres, certains ont payé le double, voire le triple du prix de la parcelle. Ils sont attributaires de parcelles qu’ils n’ont pas identifiées, mais aussi sans aucune trace des versements effectués dans leur dossier et ils n’ont reçu aucun document de la Sn-Hlm. Une autre catégorie de membres a payé une ou deux fois, ils sont attributaires de parcelles identifiées mais constatent leur occupation par d’autres personnes qui ont érigé des fondations voire des constructions ».
A ce jour, indique-t-il, on compte 18 personnes avec des occupations irrégulières, 20 cas qui ne sont pas encore réglés, 48 personnes qui ont versé deux fois, soit plus de 37 millions FCfa supplémentaires. Le montant global versé est précisément de 156 798 710 FCfa. « Nous exigeons et réclamons que toutes nos 102 parcelles soient distribuées aux ayants-droit etle remboursement des sommes indûment encaissées par la SnHlm, en l’occurrence les 36 861 000 FCfa et le versement de dommages et intérêts à la hauteur de l’injustice causée », grogne-t-il.
Il s’y ajoute à ses yeux, la nécessité de mettre à disposition un quitus pour tous les attributaires, l’aménagement des sites dénommés unités 4 et 5, avec toutes les infrastructures sociales de base requises, notamment une école, un poste de santé, un terrain de jeu, une mosquée, une chapelle et un assainissement. A l’en croire, le chef d’agence a laissé entendre que seuls les adhérents n’ayant pas de justificatifs nécessaires, n’ont pas encore reçu leurs parcelles. Il rétorque que seules 4 personnes sont dans ce cas, sur les 38 qui n’ont pas encore reçu. Pour lui, la gestion de ce dossier dégage un parfum d’incompétence et cela doit être traduit par des démissions, notamment celle du Directeur général.
Il souligne d’ailleurs que le Directeur général de la Sn-Hlm avait reçu le collectif le 15 février 2022. Et la rencontre a été sanctionnée par un procès-verbal déclinant tous les actes à poser pour aboutir au règlement définitif de cette affaire, mais jusqu’à présent rien n’a été fait. Au-delà des récriminations, des plaintes ont été également déposées contre la Sn-Hlm depuis 2018 et l’affaire est toujours pendante devant la justice. Ces pères de familles, s’étrangle le président du collectif, vivent le calvaire et il a appelé le président de la République, « leur dernier recours », à les aider à régler définitivement ce problème. Il fait remarquer que des membres souffrent de dépressions à cause de la longue attente pour régulariser leur situation.
Il s’y ajoute que des familles sont disloquées, les chefs de familles n’étant plus en mesure d’assurer la location pour tout le monde et des membres sont décédés suite au traumatisme causé par la Sn-Hlm. Dans le même temps, dit-il, d’autres membres se retrouvent sans abri et quémandent pour qu’on leur prête une maison en construction.
L'As