En conférence de presse mercredi, l’Union nationale des commerçants et industriels du Sénégal (Unacois) a dénoncé la gestion de la Compagnie sucrière sénégalaise (Css). Ainsi, ladite organisation appelle l’Etat à faire un audit technique de la production du sucre. Le directeur exécutif d’Unacois Jappo, Ousmane Sy Ndiaye se demande « pourquoi personne ne peut dire, ni du côté de l’Etat, ni du secteur privé, la capacité réelle de production de la compagnie sucrière à ce jour et depuis le contrat qui date de 1972 liant l’Etat du Sénégal à ladite entreprise ».
Il demande également pourquoi il n'y a pas de transparence sur cette réelle capacité à répondre aux besoins du marché. « S’il est avéré à l’issue de cet audit que la compagnie sucrière a effectivement les moyens logistiques et techniques et une capacité de satisfaire la demande, les commerçants vont renoncer à l’importation, ça c’est évident », a fait savoir Ousmane Sy Ndiaye.
M. Ndiaye n'arrive pas à comprendre pourquoi « c’est le même industriel qui a le monopole de la production, qui va aussi avoir le monopole de l’importation »
« Nous sommes liés à l’Etat par différents accords de commercialisation et de régulation. Accord sur le riz, accord tacite sur le sucre, sur les produits horticoles, et récemment, sur l’huile. Et probablement, nous avons délibérément accepté de souscrire à ces accords. Parce que ce sont des accords qui visent essentiellement à soutenir la production locale », a-t-il dit. Malheureusement, peste-t-il, sur tous les accords que nous avons eus avec le gouvernement, nous nous sommes rendu compte qu’à l’exécution, il y a eu beaucoup de manquements.
A en croire le directeur exécutif de Unacois-Jappo, un accord est fondé sur deux critères, celui de la confiance mutuelle et le respect des engagements. Avant de préciser qu’aujourd’hui le doute et la méfiance commencent à s’instaurer dans nos relations avec les pouvoirs publics, et ça pouvait être évité.
Par ailleurs, les commerçants ont également lancé un appel au chef de l’Etat pour qu’il intervienne au plus vite, afin que de tourner cette page sur le débat sur le sucre.
Pressafrik.com
Il demande également pourquoi il n'y a pas de transparence sur cette réelle capacité à répondre aux besoins du marché. « S’il est avéré à l’issue de cet audit que la compagnie sucrière a effectivement les moyens logistiques et techniques et une capacité de satisfaire la demande, les commerçants vont renoncer à l’importation, ça c’est évident », a fait savoir Ousmane Sy Ndiaye.
M. Ndiaye n'arrive pas à comprendre pourquoi « c’est le même industriel qui a le monopole de la production, qui va aussi avoir le monopole de l’importation »
« Nous sommes liés à l’Etat par différents accords de commercialisation et de régulation. Accord sur le riz, accord tacite sur le sucre, sur les produits horticoles, et récemment, sur l’huile. Et probablement, nous avons délibérément accepté de souscrire à ces accords. Parce que ce sont des accords qui visent essentiellement à soutenir la production locale », a-t-il dit. Malheureusement, peste-t-il, sur tous les accords que nous avons eus avec le gouvernement, nous nous sommes rendu compte qu’à l’exécution, il y a eu beaucoup de manquements.
A en croire le directeur exécutif de Unacois-Jappo, un accord est fondé sur deux critères, celui de la confiance mutuelle et le respect des engagements. Avant de préciser qu’aujourd’hui le doute et la méfiance commencent à s’instaurer dans nos relations avec les pouvoirs publics, et ça pouvait être évité.
Par ailleurs, les commerçants ont également lancé un appel au chef de l’Etat pour qu’il intervienne au plus vite, afin que de tourner cette page sur le débat sur le sucre.
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