Les travailleurs constitués autour des Acteurs de la plateforme de l’aéroport Senghor (Apas) sont inquiets. Menacés de perdre leurs emplois avec le projet de transfert de l’aéroport international Blaise Diagne de Daiss, ces membres de cette plateforme dénoncent le fait que la gestion de nouvel aéroport soit confiée à l’expertise étrangère, par l’Etat du Sénégal. Et ce, par la création d’une société dénommée 2 As qui, selon eux, « entraînerait la liquidation des sociétés sénégalismes et des pertes d’emplois au détriment de 3 000 pères de famille ».
Hamidou Diallo, le coordonnateur de l’action des Acteurs de la plateforme de l’aéroport Senghor (Apas), informe que « Ahs, une société sénégalaise, a reçu une lettre du ministre du Tourisme et des transports aérien, à moins de six mois de l’ouverture de l’Aibd, l’informant que l’Etat a retenu un schéma d’une société unique qui aura l’exclusivité sur la prise en charge de l’assistance au sol d’Aibd ».
« Ahs a donné clairement sa préférence au maintien de la concurrence au niveau de l’aéroport de l’Aibd. Nous disons non à la liquidation forcée de nos entreprises », a-t-il fait savoir. Le porte-parole de la structure réclame aussi « le transfert à Aibd de Ahs afin de garantir l’emploi à l’ensemble du personnel de l’assistance en escale, contrairement à l’Etat qui confirme ne pas pouvoir reprendre l’ensemble du personnel ».
Plaidant pour que Ahs soit maintenue, Hamidou Diallo soutient que « l’Uemoa garantit le libre accès au marché de l’assistance en escale et l’égalité de traitement des prestataires ». M. Diallo estime que Ahs « remplit tous les critères pour poursuivre son travail à Aibd ».
« L’accès au marché est subordonnés à l’autorisation que possède Ahs après avoir satisfait aux critères se référant à la situation financière saine, et à sa capacité technique appréciée par un cahier de charges », a fait savoir M. Diallo. Il a invité par la même occasion, le président de la République, Macky Sall à régler ce problème. Si rien n’est fait, les travailleurs de la plateforme de l’aéroport Senghor comptent dérouler un plan d’action.
Il prévoit dans ce cadre une marche pour faire reculer le gouvernement dans sa volonté d’exclure les entreprises sénégalaises de la gestion du nouvel aéroport. Les activités d’Aibd devraient démarrer officiellement, le 7 décembre prochain.
Le Quotidien
Hamidou Diallo, le coordonnateur de l’action des Acteurs de la plateforme de l’aéroport Senghor (Apas), informe que « Ahs, une société sénégalaise, a reçu une lettre du ministre du Tourisme et des transports aérien, à moins de six mois de l’ouverture de l’Aibd, l’informant que l’Etat a retenu un schéma d’une société unique qui aura l’exclusivité sur la prise en charge de l’assistance au sol d’Aibd ».
« Ahs a donné clairement sa préférence au maintien de la concurrence au niveau de l’aéroport de l’Aibd. Nous disons non à la liquidation forcée de nos entreprises », a-t-il fait savoir. Le porte-parole de la structure réclame aussi « le transfert à Aibd de Ahs afin de garantir l’emploi à l’ensemble du personnel de l’assistance en escale, contrairement à l’Etat qui confirme ne pas pouvoir reprendre l’ensemble du personnel ».
Plaidant pour que Ahs soit maintenue, Hamidou Diallo soutient que « l’Uemoa garantit le libre accès au marché de l’assistance en escale et l’égalité de traitement des prestataires ». M. Diallo estime que Ahs « remplit tous les critères pour poursuivre son travail à Aibd ».
« L’accès au marché est subordonnés à l’autorisation que possède Ahs après avoir satisfait aux critères se référant à la situation financière saine, et à sa capacité technique appréciée par un cahier de charges », a fait savoir M. Diallo. Il a invité par la même occasion, le président de la République, Macky Sall à régler ce problème. Si rien n’est fait, les travailleurs de la plateforme de l’aéroport Senghor comptent dérouler un plan d’action.
Il prévoit dans ce cadre une marche pour faire reculer le gouvernement dans sa volonté d’exclure les entreprises sénégalaises de la gestion du nouvel aéroport. Les activités d’Aibd devraient démarrer officiellement, le 7 décembre prochain.
Le Quotidien